ERASMUS pour voir différemment et plus loin
Lors des Erasmus Day 2018, des enseignants-chercheurs sont venus témoigner de leurs vécus à la demande des directions des relations internationales de nos écoles.
Partir à la rencontre d’autres chercheurs du bout du monde, travailler avec eux, organiser des séminaires pour des étudiants, monter un double-diplôme, échanger pratiques et méthodes, donner leur chance à des étudiants méritants...
Stéphane Maag, Professeur au Département RS2M de Télécom SudParis a trouvé dans les projets Erasmus bien plus qu’il ne pensait. Il raconte.
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ERASMUS pour voir différemment et plus loin
Publié le 3 décembre 2018Télécom SudParis
J’ai monté un projet « mobilité internationale de crédits » pour le Guatemala. Au-delà de la mobilité sortante et entrante d’étudiants, il incite également celle d’enseignants chercheurs sur des sujets scientifiques. Ainsi, j’ai déjà accueilli mes collègues guatémaltèques et je partirai à mon tour en juin pour la seconde fois. Il existe d’autres types d’Erasmus entièrement dédiés à la seule mobilité des enseignants-chercheurs. L’école a un tel nombre d’accords de partenariat que les possibilités de mobilité sont très importantes.
Ma première motivation a été l’aspect scientifique : au gré des conférences et écoles thématiques, je rencontrais des chercheurs sur mes thématiques de recherche. Aussi, au fur et à mesure des échanges, il y a eu une première mobilité à Dublin, puis des séminaires pour présenter l’école, puis des échanges d’étudiants. Aujourd’hui, cela a abouti à des accords de double-diplômes.
L’autre stimulation est la possibilité de confronter ses idées ou sa manière de travailler avec d’autres personnes. C’est ainsi que j’ai enrichi mes pratiques pédagogiques à la plus grande satisfaction de nos étudiants !
Au Guatemala, j’ai compris que les étudiants de très bon niveau en master of engineering n’ont pas toutes les facilités pour poursuivre en thèse. Or, le doctorat est pour eux un véritable passeport pour travailler éventuellement aux Etats-Unis. Avec une bourse Erasmus obtenue grâce à l’excellence de son dossier, j’ai pu accueillir mon 4e doctorant dans un partenariat de co-direction avec l’université Galileo.
Bien sûr, créer des contacts pour développer un partenariat scientifique ne se fait pas en 6 mois. Toutefois, au regard des dizaines de pages d’un projet H2020, le montage du dossier Erasmus ne nécessite qu’une quinzaine de pages. Il ne faut pas hésiter à se lancer !
Merci à Saïd Assar, Randal Douc, Yann Frignac, Paul Gibson, Cédric Gossart et Stéphane Maag d’avoir apporté leur témoignage lors des Erasmus Day 2018.
L’appel à projet 2019 est sorti.
Ce projet a été financé avec le soutien de la Commission européenne. Cette publication (communication) n'engage que son auteur et la Commission européenne n'est pas responsable de l'usage qui pourrait être fait des informations qui y sont contenues.