Plan de Relance France 2030 : Cédric O à la rencontre des étudiants d’IP Paris

Le 8 octobre dernier, le gouvernement a consulté des étudiants de l'Institut Polytechnique de Paris, de l'ESPCI-PSL et de l'EPITA sur les priorités du plan de relance France 2030. Huit d'entre eux ont présenté les conclusions de leurs travaux au Secrétaire d'Etat chargé de la Transition numérique, Cédric O, venu à l'École Polytechnique pour l'occasion.

Intégrer les préoccupations de la jeune génération dans les plans du gouvernement

La France veut faire émerger les futurs champions technologiques de demain et accompagner les transitions de nos secteurs d'excellence, automobile, aéronautique ou encore espace dans le cadre du Plan de Relance France 2030.

Face aux défis technologiques et à la compétition internationale qui attendent le pays dans les années à venir, le gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République, a décidé de consulter plusieurs établissements d'enseignement supérieur et de recherche à travers la France.

Les consultations visent à intégrer les préoccupations de la jeune génération dans les plans du gouvernement pour le plan de relance français, qui comprend 30 milliards d'euros d'investissement pour reconstruire l'économie après la pandémie de Covid-19 et promouvoir l'emploi et la formation de la France en 2030.

Les élèves de l’Institut Polytechnique de Paris - dont Télécom SudParis est une des écoles fondatrices aux côtés de l'École polytechnique, ENSTA Paris, ENSAE Paris, et Télécom Paris - mais également de l’ESCPI et d’EPITA ont participé à cet échange le vendredi 8 octobre 2021 à l’école Polytechnique avec le secrétaire d’État Cédric O.

L’urgence climatique comme préoccupation centrale 

Cédric O a rappelé le cadre dans lequel avait lieu cette consultation : la sortie d’une crise sanitaire et économique sans précédent dans l’histoire récente du pays, à un moment où la lutte contre le changement climatique est à un tournant décisif.

Les étudiants d’IP Paris ont d’emblée placé l’urgence climatique comme étant leur préoccupation centrale, et manifesté leur souhait de voir les accords de Paris respectés. Le marché de l’emploi, et avec lui les mécanismes de formation initiale et continue, a été le deuxième levier sur lequel ils ont proposé d’agir. Enfin la souveraineté technologique a été le dernier point soulevé, dans le cadre d’une coordination européenne afin de développer et conserver les filières d’excellence.

Questionnés sur les grands secteurs de l’économie des années 2030, ils ont identifié trois secteurs principaux : la santé, les transports et la cybersécurité.

Les étudiants de l’ESPCI ont eux aussi insisté sur l’urgence climatique au premier plan, et la nécessité de susciter des industries écologiquement utiles ou à tout le moins soutenables.

Ils ont fait part de leur conviction que les laboratoires de recherche étaient le meilleur écosystème pour le développement de startups de rupture technologique, permettant la formation par la recherche, bénéficiant de services de valorisation efficaces, d’incubateurs offrant des services adaptés, le tout adossé à des fonds d’investissement. Ils ont également souligné que ces startups avaient besoin à la fois d’un tissu industriel préexistant pour prendre racine et se développer, mais aussi d’une recherche fondamentale de très haut niveau.

Les étudiants d’EPITA ont pour leur part insisté sur les grands enjeux de l’économie numérique en France à l’horizon 2030, et pour commencer en termes d’impact sur la planète. Un important travail d’optimisation reste à mener tant au niveau du matériel que du logiciel, mais également au niveau des usages.

L’autre difficulté mise en lumière tenait à la transition numérique, avec des industries encore peu numérisées mais qui sont appelées à le devenir, entrainant une augmentation prévisible de la pression sur les ressources, avec à la clé une augmentation de la surface d’attaque disponible pour les pirates informatiques.

Transition environnementale, évolution des formations d’excellence, souveraineté nationale

Après une phase très intense de questions-réponses avec les participants, Cédric O a synthétisé les présentations : « Trois sujets transverses reviennent avec des intensités différentes dans l’ensemble de vos interventions, le premier c’est la transition environnementale, le deuxième c’est la formation des talents avec le diptyque volume-excellence sur lequel je ne suis pas certain que nous soyons au bon équilibre en France et le troisième, ce sont les questions de souveraineté et d’indépendance. »

Au cours d’un échange avec les participants et l’ensemble des étudiants assistant à cette restitution, Cédric O a souligné la nécessité d’attirer les meilleurs talents français comme étrangers pour que la France conserve la puissance technologique dont découle sa prospérité économique, son modèle social et sa qualité de vie.

Sources :

(1) https://www.polytechnique.edu/fr/content/les-etudiants-dip-paris-consultes-sur-le-plan-de-relance-france-2030

(2) https://www.ensta-paris.fr/fr/france-2030-cedric-o-rencontre-des-etudiants-d-ip-paris

(3) https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2021/10/12/presentation-du-plan-france-2030

 

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