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  • Automates pondérés avec des bornes

    Automates pondérés avec des bornes

    Missions

    La théorie des automates est une pierre angulaire de nombreuses approches pour la vérification formelle et de l’informatique fondamentale en général. Il existe un grand nombre de sous-catégories d’automates, mais dans le cadre de ce stage, nous nous intéressons particulièrement aux ω-automates pondérés avec des bornes. Il s’agit d’automates qui traitent des mots infinis avec des transitions pondérées. De plus, seule une certaine quantité du poids, souvent interprétée comme de l’énergie, peut être stockée pendant l’exécution. Cela augmente l’expressivité du modèle, mais au prix d’une étape de vérification plus complexe. L’objectif de ce stage est d’améliorer notre prototype d’implémentation et de continuer à développer la théorie et à étendre le formalisme.

    Détails

    Veuillez consulter ce pdf.

    Qualifications

    • Bases des théories des automates et des langages réguliers
    • C++ et / ou Python

    Contact

    Sven Dziadek (sven.dziadek@telecom-sudparis.eu)
    Philipp Schlehuber-Caissier (philipp.schlehuber-caissier@telecom-sudparis.eu)

  • New paper “Process mining approach for multi-cloud SLA reporting” at IEEE Big Data 2023

    New paper “Process mining approach for multi-cloud SLA reporting” at IEEE Big Data 2023

    [paper]

    Authors: Jeremy Mechouche, Mohamed Sellami, Zakaria Maamar, Roua Touihri, and Walid Gaaloul

    Abstract

    Cloud consumers’ requirements possess an inherent dynamic nature, characterized by fluctuating needs in reliability and high-availability relative to their workload. To satisfy these requirements, service reconfiguration strategies are put in place ensuring first, adaptable service provisioning and second, compliance with the agreed-upon Service Level Agreements (SLAs) between consumers and providers. However, deviations between SLAs and “real” observed behaviours could occur even after triggering reconfiguration strategies. Additionally, as organizations increasingly embrace multi-cloud environments, careful consideration must be given to the inherent challenges that arise in this requirements satisfaction. In this paper, we represent these strategies as state machines used to report their conformance to collected logs which track what really happened at run-time. The collected logs are processed to construct state machines suitable for conformance checking. Experiments demonstrating the technical doability of using conformance checking to detect deviations between SLAs and logs, along with verifying the suitability of reconfiguration strategies, are also discussed in the paper.

  • Pawel Lacek will make a presentation

    Pawel Lacek will make a presentation

    Reading group: Pawel Lacek will make a presentation at 4A312 the 14/2/2025 at 11h00.

  • Médecine 5P : Comment former les ingénieurs de demain au domaine de la e-santé ?

    Médecine 5P : Comment former les ingénieurs de demain au domaine de la e-santé ?

    Médecine 5P : Comment former les ingénieurs de demain au domaine de la e-santé ?

    Comment former les ingénieurs de demain au domaine de la e-santé ? Télécom SudParis répond à cet enjeu grâce à une chaire santé adossée aux trois années du cursus « élèves ingénieurs », un dispositif qui crée des passerelles entre le monde du numérique et celui de la santé.

    Focus sur cette chaire dirigée par Nesma Houmani, enseignante-chercheure à Télécom SudParis et responsable de la chaire santé.

     

    Médecine 5P : un besoin de compétences

     

    Tendance très prometteuse, le développement de la santé numérique passe par la numérisation des processus, l’utilisation de l’intelligence artificielle pour aider à la décision, l’analyse de données massives (Big data), etc.

    Pour assurer cette transition, des ingénieurs formés au numérique et connaissant les spécificités du monde médical sont nécessaires.  « Il est difficile de trouver des profils pluridisciplinaires qui comprennent le monde médical et sont capables de trouver des solutions vraiment adaptées à ses problématiques » ajoute Nesma Houmani.

    C’est pourquoi Télécom SudParis a créé il y a deux ans, une chaire santé adossée à son cursus de formation. Il faut dire que l’école d’ingénieurs possède une expertise reconnue dans des domaines tels que la bio-imagerie, l’aide au diagnostic, la télé-vigilance, les interfaces homme-machine, la biométrie, les neurosciences, la réalité virtuelle, les objets connectés, la sécurité des données, le robot compagnon, etc.

     

    Un parcours de formation attractif

     

    Le programme du diplôme d’ingénieur généraliste comprend un large éventail de cours obligatoires et optionnels, dans chacune des disciplines enseignées : mathématiques appliquées, traitement d’images, systèmes d’information, etc.

    La chaire santé est orientée vers l’enseignement et prend la forme d’un « parcours santé » proposé aux élèves-ingénieurs durant leurs trois années d’études.

    Ce parcours invite les étudiants à participer plus spécifiquement à des projets proposés par des acteurs du monde médical, et à effectuer des stages dans des entreprises orientées vers le domaine médical ou des structures hospitalières. Ils s’acculturent ainsi à ce milieu professionnel spécifique et acquièrent des précieuses compétences dans le domaine de la e-santé tout en suivant le cursus d’ingénieur généraliste.

    « La spécificité du parcours santé est que chaque élève peut construire son propre parcours » explique Nesma Houmani. « Certains étudiants intègrent l’école pour le parcours santé, qui est une formation transversale, pluridisciplinaire et non une spécialisation. D’autres entrent dans le programme pour se donner le temps de décider de l’orientation qu’ils veulent prendre et de préciser les compétences techniques qu’ils souhaitent acquérir » poursuit Nesma Houmani.

     

    Des liens avec les entreprises et le milieu médical

     

    Le parcours santé contribue à l’attractivité de l’école en suscitant l’intérêt d’étudiants motivés et engagés, qui souhaitent travailler sur des enjeux de société et s’investir dans la résolution de problèmes concrets et actuels. « Le parcours santé leur permet d’être acteurs de la transformation numérique de la santé ».

    Afin de développer des synergies avec l’écosystème de la e-santé, de nombreux partenariats ont été noués, avec des entreprises telles qu’Accenture et le groupe pharmaceutique Merck, mais aussi avec des institutions hospitalières comme l’AP-HP, l’hôpital Foch, le GHU (groupe hospitalier Universitaire de Paris), l’hôpital Sud Francilien de Corbeil, et des organismes impliqués dans la recherche médicale tels le Genopole et l’AFM Téléthon.

    « Le parcours santé est une formation à la carte qui permet aux partenaires de travailler avec de jeunes ingénieurs formés et motivés pour répondre à leurs problèmes » ajoute Olivier Martinot, directeur de l’innovation et des relations entreprises à Télécom SudParis.

    À la charge des enseignants-chercheurs d’analyser les problématiques soumises par les partenaires, et d’identifier les élèves ayant les compétences requises pour les résoudre. Un stage de deux mois leur a permis par exemple de trouver une solution à un problème de gestion de file d’attente à l’hôpital. Ces stages sont aussi l’occasion pour les élèves de visiter des blocs opératoires et, plus généralement, d’appréhender le monde médical et ses spécificités.

     

    Médecine 5P : Un fonctionnement vertueux

    Pour Télécom SudParis, les projets auxquels participent les élèves dans le monde de la santé viennent enrichir les enseignements de son cursus ingénieur. En créant cette formation multidisciplinaire, le parcours santé, et en y associant de nombreux partenaires, Télécom SudParis valorise ses ingénieurs du numérique auprès des acteurs de la santé, particulièrement sensibilisés aux questions d’éthique et à l’utilisation des données privées.

    C’est aussi un moyen pour l’école de faire rayonner les recherches en e-santé menées dans son laboratoire SAMOVAR.

    Contact

    olivier 1 e1587135655594Olivier Martinot

    Directeur de l’innovation et des relations entreprises

    Télécom SudParis

  • Morpho Labs : la finance ouverte de demain

    Morpho Labs : la finance ouverte de demain

    Morpho Labs : la finance ouverte de demain

    En 2021, Morpho Labs parvient à lever 1,35 million de dollars afin de développer une finance à but non-lucratif. Rencontre avec Mathis GONTIER DELAUNAY, diplômé de Télécom SudParis et co-fondateur de cette jeune société.

     

     

    Quel est votre rôle au sein de cette société ?

    Mathis GONTHIER-DELAUNAYMathis GONTIER DELAUNAY : Morpho Labs est une société de développement de logiciels open source, fondée durant l’été 2021. Au sein de l’entreprise, je suis chargé de la réflexion autour du protocole Morpho, ainsi que de la programmation des smart contrats qui le constituent. À la programmation de smart-contracts sont liés des enjeux de sécurité, puisqu’il y a des fonds qui circulent dessus, ainsi que des enjeux d’optimisation, puisque leur exécution est payée sur la blockchain.

    Vous venez de nous parler de la Blockchain, pouvez-vous nous en expliquer le principe ?

    M G D : La blockchain, c’est un registre distribué qui est maintenu par un réseau de validateurs à travers le monde. Au début, cela a permis de faire des transferts de valeurs sans tiers de confiance (le Peer-to-Peer Electronic Cash System de Satoshi Nakamoto). Aujourd’hui, les blockchains évoluent et permettent d’effectuer des opérations beaucoup plus avancées grâce aux smart contracts, qui sont des algorithmes avec des clauses immuables inscrites dans la blockchain. Aujourd’hui, grâce à ces derniers, on peut désintermédier des applications qui auparavant nécessitaient un tiers de confiance. Quand il s’agit d’applications financières, on parle de finance décentralisée.

    Ces protocoles reproduisent les services de finance classique, mais sans avoir recours à des intermédiaires, sans les grandes places de marché, les banques, etc… Place à une finance plus transparente, plus ouverte et dont on connait les clauses. Un autre aspect clé dans cette mutation est que l’on a plus affaire à une entreprise, mais à un protocole qui n’appartient à personne. N’importe qui peut y contribuer et être récompensé pour sa contribution. Pour notre cas, c’est Morpho Labs qui contribue au protocole Morpho et qui sera récompensé par la communauté de ce dernier.

    Qu’est-ce que ce protocole Morpho ?

    M G D : Morpho est un protocole de finance décentralisée. Il permet de générer des intérêts sur ces actifs numériques et d’en emprunter, en payant des intérêts. Son utilisation, renvoie à tout objet ou propriété qui a de valeur, qui peut potentiellement être tokenisé et déposé sur une plateforme comme Morpho pour obtenir un emprunt et faire ce que l’on veut avec. C’est un use case qui est très important pour le futur de la blockchain.

    Comment a débuté ce projet de Morpho Labs ?

    M G D : Le projet a commencé suite à la rencontre lors de cours, de Vincent DANOS, chercheur au CNRS, avec Paul FRAMBOT, étudiant à Télécom Paris. Ils se sont très bien entendus et ont eu cette idée de Morpho. Par le biais de l’association étudiante KRYPTOSPHERE, j’ai rencontré Paul qui m’a parlé du projet et je l’ai rejoint en avril 2021. Ça a donné Morpho Labs et Morpho, un protocole qui à l’heure actuelle est plus que bien avancé.

    « […] Ce qui est intéressant avec la Blockchain, c’est qu’elle apporte des garanties sur le fait que ce soit bien ce code qui va s’exécuter et que personne ne peut se mettre entre nous et le code. […] »

    Le projet Morpho semble très intéressant, mais aussi très prenant. Comment conciliez-vous à allier votre rôle à Morpho Labs et vos études ?

    M G D : (Rires) Morpho Labs, c’est un projet monté par quatre étudiants, donc forcément il se fait à côté des études et des stages. Moi par exemple, cet été j’étais en stage à Nomadic Labs, une société qui fait de la recherche et du développement sur la blockchain Tezos.

    Depuis, j’ai repris les cours, et je continue à travailler sur le protocole Morpho à côté de mes études. Ce n’est pas toujours facile, mais c’est un projet qui est tellement excitant et intéressant que je me donne tous les moyens pour réussir à tout concilier.

    Votre protocole fait beaucoup parler de lui, notamment parce que vous avez réussi à lever 1,35 Million de dollars. Pouvez-vous nous en dire plus ?

    M G D : Au début de l’été, nous avons commencé à parler du projet dans des conférences, meeting, etc… et ça a beaucoup plu, notamment à des investisseurs. On a donc réalisé une première levée de fonds qui nous a permis de débloquer 1,35 million de dollars. Nous avons plus de 30 investisseurs différents dans le monde. Cette somme va nous permettre d’accélérer le développement et de viser une première sortie de Morpho à la fin de l’année 2021.

    Interview réalisée par Samuel Piqueur

     

    Pour aller plus loin :

    Compte Twitter de Morpho Labshttps://twitter.com/MorphoLabs
    Groupe Telegram de la communauté : https://t.me/MorphoDAO

  • Unijam : 48 heures pour créer un jeu-vidéo

    Unijam : 48 heures pour créer un jeu-vidéo

    Unijam : 48 heures pour créer un jeu-vidéo

    Chaque mois de novembre, les élèves issus de la voie d’approfondissement Jeux vidéo, collaborations et Interactions Numériques (JIN) de Télécom SudParis, celles et ceux de l’ENSIIE ainsi que de l’IUT de Bobigny se retrouvent pour une compétition vidéoludique unique : UniJam. En équipe, ils tentent de créer des jeux-vidéo en 48h.

    A cette occasion, Michel Simatic, directeur d’études et coordonateur de l’option JIN, nous en dit davantage sur cette formation ainsi que ses recherches.

    Vous organisez UniJam, une épreuve formatrice pour vos étudiantes et étudiants. Pourquoi cette idée de concevoir un jeu-vidéo en moins de 48h ?

    Faire se rencontrer deux populations : celle des élèves ingénieurs de Télécom SudParis et l’ENSIIE en option JIN, avec les étudiants en licence professionnelle « Métiers du jeu-vidéo » de l’IUT de Bobigny. Chacun arrive avec sa spécialité et, ensemble, ils devront créer des jeux-vidéo sur un week-end.

    C’est l’un des objectifs « cachés » d’UniJam. Tous ces étudiants doivent,  les uns comme les autres, collaborer avec d’autres personnes qui n’ont pas le même mode de pensée qu’eux. Mais aussi avec une différence d’âge : nos Bac+5 seront en équipe avec des Bac+3. C’est exactement ce qui se passera une fois qu’ils seront dans le monde professionnel. Être capable de travailler avec des personnes différentes de soi-même, cela constitue selon moi, la marque de fabrique d’un ingénieur diplômé de Télécom SudParis, venant de l’option JIN ou non.

     

    Ce genre de mises à l’épreuve est-il fréquent dans le milieu professionnel du jeu-vidéo ?

    Michel Simatic
    Michel Simatic

    C’est assez fréquent. UniJam est tiré de ce qu’on appelle les « game jam » (ou « confitures de jeu » en français), dont la plus connue se nomme Global Game Jam. Il existe des formats différents du nôtre : soit plus long, par exemple sur deux semaines, soit plus court, sur 24h ou une heure.

    Le concept de la « game jam » est très apprécié. Y participer agrémente bien un CV, et envoie un message clair au futur employeur : « je suis très motivée ou motivé et voilà ce que je sais faire sous pression ». De surcroît, le plus important pour une personne travaillant dans le jeu-vidéo, c’est son book de projets. Donc, plus elle accumule des projets différents, mieux c’est.

     

    Comment l’idée d’UniJam est-elle venue ?

    Quand j’ai lancé l’option JIN, je voulais que les étudiants soient au maximum en contact avec des entités extérieures. Et, dès le départ, je souhaitais monter une collaboration avec la licence pro de l’IUT de Bobigny pour réaliser des projets en commun. C’est mon homologue de Bobigny qui a eu l’idée d’organiser cette « game jam » réunissant les deux formations. Quant au nom « UniJam », il vient des étudiants de Bobigny eux-mêmes.

     

    Quels sont les plus beaux exemples de jeux conçus lors des précédentes éditions d’UniJam ?

    Lors de notre première édition en 2014, j’avais donné pour thème la phrase d’André Gide « Ce que tu ne sais pas donner te possède ». Partant de ce sujet très philosophique, une des équipes avait conçu un jeu, “Don’ d’organes” s’inspirant du sketch du donneur d’organe dans le film Le Sens de la Vie des Monty Python. Le joueur fuyait des médecins en acceptant d’échanger ses membres avec d’autres personnages ou créatures. Ce jeu avait un gameplay très dynamique et amusant.

    Mais ne mélangeons pas tout. UniJam n’est qu’une étape parmi d’autres au sein de l’option JIN. Certes, c’est une étape emblématique pour les étudiants. Cependant, pour moi, c’est toute l’expérience JIN qui importe. Notamment avec leur projet de fin d’étude qu’ils doivent rendre avec une vidéo de présentation et auquel les étudiants consacrent beaucoup plus de temps.

     

    En tant qu’enseignant chercheur, vous avez notamment travaillé sur l’informatique pervasive : qu’est-ce qu’un jeu pervasif ?

    L’informatique pervasive ou diffuse, c’est le fait de pouvoir se déplacer dans un environnement où l’informatique est présente partout, pour être aidé dans ses tâches quotidiennes. Par exemple, simplement accéder à un lieu en badgeant ou bien tout ce qu’on arrive à faire aujourd’hui avec un téléphone mobile (paiement sans contact ou proposition d’une promotion en croisant un magasin dans la rue). En terme de jeux, Pokémon Go est un exemple de jeu pervasif, parce qu’il offre une réalité dite « augmentée » dans des lieux remarquables (parcs, monuments, etc).

    Dans les expériences de jeu pervasif que j’ai menées, j’ai développé des jeux équipés de système pour assister le joueur au sein de lieux définis. L’un des projets phares sur lesquels j’ai travaillé, « Plug : les secrets du musée », transformait le musée des Arts & Métiers (Paris 3e) en terrain de jeu. Ses directeurs voulaient un jeu grâce auquel les joueurs sauraient se déplacer les yeux fermés à l’intérieur du musée, une fois leur partie terminée. Avec des collègues du CNAM et du musée lui-même, nous avons mis au point un jeu de collecte et d’échanges de cartes représentant des objets du musée, par téléphone. Il fallait rencontrer d’autres joueurs dans le musée, fixer des rendez-vous avec eux, les retrouver pour échanger des informations. Pendant une heure, les joueurs cherchaient ainsi à regrouper des familles d’objets ou à répondre à des quiz pour gagner le plus de points possibles.

    … Mais alors, dans ce cas, on ne fait plus que jouer ?

    Il y a de nombreux passages « secrets » dans le musée : ils sont ouverts au public, mais d’une façon ou d’une autre, ils ne respectent pas le sens de la visite ou semblent interdits. Dans le cadre du jeu, les emprunter faisait gagner beaucoup plus de temps au joueur. A la fin de leur partie, certains joueurs connaissaient plus intimement le musée que ses gardiens. Et d’autres, n’ayant pas eu le temps d’observer attentivement ses œuvres d’art étaient restés plusieurs heures pour réellement visiter le musée.

    De plus, ce jeu a fonctionné un peu comme un changement de paradigme. On quittait l’image de l’endroit vieux et poussiéreux, pour celui d’un musée dont on connait les objets et les passages, tout cela grâce à un jeu.

    Enfin, au-delà du jeu, le but était aussi de sensibiliser les joueurs au travail d’un chercheur et d’un muséographe : des personnes qui, elles aussi, collectent des informations, les échangent, et les classent ou les ordonnent. Les joueurs réalisaient la même chose sur leur téléphone, échangeant des informations grâce à des étiquettes NFC – une méthode très avancée lors du développement du jeu, en 2008. Aujourd’hui, c’est grâce à elles qu’on peut badger pour accéder à un lieu ou payer sans contact.

    – Félix Gouty

  • Un “serious game” pour détecter les troubles cognitifs et moteurs

    Un “serious game” pour détecter les troubles cognitifs et moteurs

    Un “serious game” pour détecter les troubles cognitifs et moteurs

    Que ce soit chez les enfants ou les personnes âgées, la détection souvent tardive des troubles cognitifs et moteurs rend leur prise en charge thérapeutique moins efficace. Or, il n’existe aucun moyen de les détecter précocement, rapidement et simplement. Face à cet enjeu crucial de santé publique, Nesma Houmani, maître de conférences à Télécom SudParis (équipe ARMEDIA du laboratoire SAMOVAR), nous présente le projet « Serious game », qui vise à développer des outils de repérage dans ce domaine.

    La genèse de « Serious game » pour troubles cognitifs et moteurs

    Les activités proposées à l’école maternelle sont d’une grande richesse, mais rien n’est mis en œuvre pour détecter un éventuel problème neurologique lors du développement de l’enfant. « J’ai été touchée par le désarroi de certaines familles dont les enfants avaient des troubles cognitifs » reconnaît Nesma Houmani. « Alors qu’aujourd’hui, les enfants jouent avec des tablettes dès leur plus jeune âge, pourquoi ne pas développer un jeu qui pourrait fournir des informations sur leur développement neuropsychologique ? »

    C’est ainsi qu’est née l’idée de Serious Game, qui peut être utilisé par des patients de tout âge, y compris par les enfants. Il s’agit d’un jeu de labyrinthe simple et interactif sur tablette. Son objectif est de fournir des données comportementales dont l’analyse permet de détecter précocement des troubles cognitifs et moteurs.

    Classifier les données sur les troubles cognitifs et moteurs

    Jusqu’à présent, d’après notre analyse de la littérature, aucun travail de recherche n’avait été mené sur cette problématique de la détection précoce des troubles cognitifs et moteurs par le biais d’une analyse comportementale sur dispositifs numériques.

    Certes, des startups développent des jeux utilisés pour la détection de la maladie d’alzheimer et/ou la thérapie, mais sans aucune publication ni validation scientifique associées.

    Une équipe d’ingénieurs de recherche, de stagiaires et d’élèves de Télécom SudParis a donc conçu intégralement un outil novateur : du contenu aux méthodes d’analyse des données en passant par le design. Au travers des jeux, c’est la dynamique du geste produit qui est scrutée : la qualité du tracé, la vitesse et le temps d’exécution, entre autres. Ces critères sont pris en compte afin d’analyser et de détecter précocement d’éventuels troubles chez les patients. Pour cela, des méthodes de traitement du signal et d’apprentissage automatique (machine learning) sont utilisées. Elles permettent de faire de la classification, qui peut être ensuite supervisée ou non par un professionnel de santé pour l’aider dans son diagnostic. Un algorithme développé dans le domaine de la biométrie a été reconfiguré pour l’adapter à ce sujet. L’ensemble du dispositif a été breveté.

    « Nous cherchons à mettre en évidence des écarts par rapport à un comportement « normal », et à les quantifier. En revanche, nous ne sommes pas en mesure de distinguer les pathologies reconnaît Nesma Houmani. Il s’agit avant tout d’un outil de repérage et d’aide à la décision, dont l’utilisation doit être encadrée et suivie par des professionnels de santé, qui pourront ensuite préciser les pathologies et prescrire les thérapeutiques ».

    La possibilité de détecter un trouble du neuro-développement

    Le jeu a ainsi été testé sur une large population : 77 enfants en maternelle, 84 enfants en élémentaire, 17 adolescents, 62 personnes entre 21 et 50 ans, et 32 personnes entre 51 et 80 ans. Chez les enfants, les résultats des travaux montrent qu’il est possible de détecter un trouble du neuro-développement en se fondant sur la motricité fine. Entre 11 et 50 ans, on observe une amélioration de la fluidité de geste moteur, puis une inversion de la tendance à partir de 51 ans.

    Par ailleurs, il est intéressant d’observer à travers les jeux que l’acquisition de la fluidité du geste chez les enfants est plus rapide que sa détérioration chez les personnes âgées. « Dans mes travaux, je tiens à appliquer des modèles qui peuvent être expliqués et interprétés par les professionnels de santé », ajoute Nesma Houmani.

    Étendre le jeu à d’autres fonctions cognitives

    « Le jeu fonctionne très bien, mais nous sommes conscients de ses limites. Un seul exercice ne suffit pas. Nous cherchons actuellement à développer une gamme de jeux, faisant chacun appel à des fonctions cognitives différentes. Cela permettrait d’améliorer la détection en mettant en œuvre la fusion de données et, peut-être, d’identifier des activités mieux adaptées à certaines pathologies. Nous collaborons avec le Groupe Hospitalier Universitaire psychiatrie et neurosciences de Paris (GHU), qui s’intéresse au repérage de l’autisme et des troubles du langage et des apprentissages (troubles dys) » poursuit Nesma Houmani.

    L’ambition de l’équipe est de monter une chaire de recherche sur ces problématiques en y associant des entreprises partenaires. L’un des objectifs est de développer un prototype qui pourrait être testé en situation réelle. Pour ces enjeux sociétaux, un accès libre pour les professionnels de santé du monde entier est envisagé.

     

    Contact

    Projet Serious Game avec Nesma HOUMANI maître de conférence

    Nesma HOUMANI
    Maître de conférences
    Département Électronique et Physique
    Courriel : nesma.houmani@telecom-sudparis.eu

  • Cordées de la réussite : une grande école, c’est possible !

    Les Cordées de la réussite pour découvrir l’univers des grandes écoles 

    Pour promouvoir une plus grande égalité des chances et mixité sociale dans l’enseignement supérieur, Télécom SudParis poursuit son implication dans “les Cordées de la réussite”. Mis en place en 2008 dans le cadre de la dynamique interministérielle Espoir Banlieue, ce dispositif national vise à soutenir l’accompagnement des jeunes issus des quartiers prioritaires. Télécom SudParis concrétise nombres d’actions au bénéfice d’élèves de la ville d’Évry-Courcouronnes et d’établissements de l’Académie de Versailles.

    La journée nationale des Cordées de la réussite en faveur de l’accompagnement scolaire

     

    Journée nationale des cordées 2025
    Chaque année, une nouvelle génération d’élèves accompagnée par les cordées de la réussite

     

    La journée nationale des Cordées de la réussite 2025 permet aux 120 élèves du lycée Georges Brassens et des collèges Galilée, le Village et Paul Éluard de la ville d’Évry-Courcouronnes de partager leurs ressentis et aprioris concernant leur futur parcours scolaire.

    Témoignages de diplômés, échanges avec les étudiants ingénieurs et managers, visite du campus, conférences, ateliers… Ces échanges laissent place à la découverte des filières, des orientations et des différents métiers de l’ingénierie et du management.

    C’est pour eux l’occasion rêvée de comprendre les enjeux majeurs de ces métiers liés à des secteurs économiques portés sur l’avenir. Point d’orgue de l’aide apportée par nos étudiants bénévoles tout au long de l’année, la journée nationale participe à préparer les élèves à leur orientation, mais aussi à leur permettre de croire en eux et en leurs rêves.

     

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    Personnels encadrant cette journée des cordées 2025

    Les enjeux des Cordées de la réussite

     

    Cordées de la réussite
    Les Cordées de la Réussite 2021 au sein du Collège Galilée

     

    Lutter contre l’autocensure et susciter l’intérêt des élèves pour l’enseignement supérieur : c’est possible dès la classe de 4ᵉ avec les Cordées de la réussite. L’action s’appuie sur un partenariat entre d’une part, les établissements d’enseignement supérieur, dits « têtes de cordée » et, d’autre part, des collèges ou lycées, dits « encordés ».

    Les Cordées de la réussite accompagnent les collégiens et lycéens en zones d’éducation prioritaires pour promouvoir l’accès aux études supérieures. Les élèves des collèges et lycées préparent ainsi leur avenir grâce aux tutorats et ouvertures culturelles (visites, conférences, voyages…) proposées par les étudiants bénévoles des établissements supérieurs. Ces échanges invitent les jeunes lycéens et collégiens à sortir de leur environnement personnel en les encourageant à découvrir des formations et parcours auxquels ils n’auraient peut-être pas pensé.

    Les actions mises en place à Télécom SudParis 

     

    cordeesgroupe
    Chaque année, une nouvelle génération d’élèves accompagnée par les cordées de la réussite

     

    Afin de pallier ces inégalités sociales, notre école Télécom SudParis est labellisée depuis 2011 par le dispositif “les Cordées de la réussite”. Cette labellisation ne l’a pas empêché de prendre ses propres initiatives dès le début des années 2000 avec un partenariat proposé au collège Georges Méliès de Paris 19e et Verizon Business France.

    En 2015, IMT-BS a rejoint Télécom SudParis pour piloter la cordée et ont comme établissements bénéficiaires : le lycée Georges Brassens, les collèges Galilée, le Village et Paul Éluard situés à Évry-Courcouronnes. L’initiative est d’ailleurs soutenue par la Région Île-de-France et Grand Paris Sud, afin d’offrir aux élèves les moyens de réussir et d’entreprendre leurs études dans l’enseignement supérieur.

    Les étudiants bénévoles de Télécom SudParis et IMT-BS rassemblés au sein de l’association étudiante Les Partenariats d’Excellence (LPE) mènent des actions ponctuelles tout au long de l’année en faveur des Cordées de la réussite. En 2020, l’association étudiante prend en charge la mise en œuvre opérationnelle du programme.

    Ainsi, à l’organisation de la journée nationale des cordées de la réussite, s’ajoute des actions de tutorat en mathématiques, français et anglais auprès des élèves des établissements secondaires intégrés aux réseaux d’éducations prioritaires.

    cordeesatelier
    Atelier Fonctionnement d’un drone avec Alexandre et Nel

     

    Des kits lycées composés de matériels scolaires sont également offerts à ces futurs étudiants. Plusieurs fois par an, des sorties culturelles, des visites d’entreprises et des conférences au sein des collèges et lycées « encordés » sont proposés. Les conférences abordent des thématiques diverses comme “trouver le métier de ses rêves en se découvrant soi-même”, ou encore sur les différents parcours scolaires et formations envisageables. L’objectif est de donner une véritable visibilité à ces lycéens et collégiens en quête d’avenir et d’ambition.

    Les programmes proposés aux lycées et collèges peuvent être également adaptés en fonction de la demande de l’enseignant référant. Ainsi, un voyage pédagogique à Bruxelles a été organisé pour la classe de troisième du collège Paul Éluard. Au programme : visite du Parlement européen, planétarium et atomium, spectacles et projection de film axé sur les sciences. Cette escapade est rendue possible grâce à des événements de levée de fonds (ventes de gâteaux, course caritative).

    L’égalité des chances, portrait d’Abdelkrim Benamar

    égalité des chances
    Abdelkrim Benamar

    Ayant grandi dans une famille modeste, Abdelkrim BENAMAR ne connaissait pas les Cordées de la réussite, les classes préparatoires, ni les grandes écoles qui s’offraient à lui.

    Issu de notre promotion 1993, ancien Vice-President EMEA chez Alcatel-Lucent, Abdelkrim est à lui seul une personnification de la méritocratie. C’est en classe de terminale, au moment fatidique des vœux d’orientation, que son professeur en mathématiques lui conseille une classe préparatoire scientifique. Grâce aux Cordées de la réussite, il découvre alors l’univers post-bac des grandes écoles, notamment au travers des journées portes ouvertes organisées.

    « La société est plurielle, certains ont plus de moyens que d’autres, plus de qualité, mais nous sommes in fine les seuls maîtres de notre destin. »

    À ce jour, Abdelkrim Benamar est Président/CEO chez PowerUp. Il s’efforce de rendre à la société ce qu’elle lui a donné et s’engage depuis des années auprès des Cordées de la Réussite. Désormais, il offre son temps aux futurs diplômés en partageant son expérience, en proposant des séances de coaching ou en les mettant en relation avec des personnes de son réseau professionnel.

    L’accompagnement fait par cette Cordée de la réussite et les aides financières dont peuvent bénéficier les étudiants pendant leur scolarité sont un réel atout pour l’égalité des chances. Il faut savoir sublimer ses atouts pour donner le meilleur de soi-même et être à la hauteur de ses ambitions.

    Lire la suite du billet d’humeur d’Abdelkrim BENAMAR

     

     

  • Découvrez l’univers de la Fibre optique avec Éric Gangloff

    Découvrez l’univers de la Fibre optique avec Éric Gangloff

    Découvrez l’univers de la Fibre optique avec Éric Gangloff

    Réseaux mobiles, antennes 5G, internet des objets… De nos jours, la fibre optique transforme nos modes de vie. L’installation massive de la fibre gagne du terrain et conquiert aujourd’hui nos foyers, ultime étape de sa conquête des réseaux.

    Éric Gangloff, professeur émérite à Télécom SudParis l’a bien compris : le sujet suscite l’intérêt de tous mais reste parfois vague aux yeux de certains. Pour nourrir notre curiosité, Éric Gangloff a publié le 15 novembre 2022 un livre intitulé « Fibre optique et réseaux très haut débit – Réalités et perspectives ». La collection Formations et Techniques des Editions Ellipses propose des ouvrages de référence dans tous les domaines pour les techniciens et ingénieurs.

     

    Fort de son expérience en tant qu’enseignant au sein de notre école Télécom SudParis, Éric Gangloff présente dans son ouvrage de 342 pages, la diversité des réseaux optiques à très haut débit, des réseaux d’entreprise, réseaux dorsaux (backbone), jusqu’aux réseaux d’accès et d’initiative publique (RIP)… Chaque réseau est passé au peigne fin afin d’en apprendre davantage sur leurs spécificités et enjeux. Une véritable source d’information qui dévoile les notions et outils indispensables à la compréhension des réseaux. De la liaison des fibres optiques aux fonctions associées, Éric Gangloff nous dévoile les secrets de la fibre de façon claire et précise.

     

    fibre optique réseaux très haut débitCe livre est à destination des étudiants ingénieurs, d’IUT ou BTS passionnés par les sciences et techniques de l’information. D’ailleurs, ces derniers trouveront de nombreux exercices corrigés afin de s’entraîner sur les différentes thématiques abordées. Bien évidemment, l’ouvrage s’adresse aussi aux lecteurs curieux ou intéressés par l’évolution numérique de notre société.

    Si ce livre vous intéresse, rendez-vous sur le site des Editions Ellipses afin de vous le procurer.

  • Télécom SudParis propose ses formations Mastère Spécialisé® en alternance

    Télécom SudParis propose ses formations Mastère Spécialisé® en alternance

    Mastère Spécialisé® en Cybersécurité ou en Infrastructures de réseaux : l’alternance au cœur de l’excellence à Télécom SudParis

    Depuis la rentrée 2024, Télécom SudParis proposera ses formations Mastère Spécialisé® en alternance, élargissant ainsi l’accès à ces programmes de haute qualité.  Cette initiative reflète notre engagement envers l’excellence technique et notre volonté de répondre aux besoins en constante évolution des entreprises dans le secteur en pleine expansion du numérique.

    Ce sont deux Mastères Spécialisés “Réseaux et Services” et “Cybersécurité des Infrastructures et des Données”, qui ont ouvert en apprentissage en septembre 2024.

    Ces programmes sont conçus pour répondre aux besoins d’un public diversifié, des jeunes diplômés désireux d’acquérir une expertise aux professionnels en poste cherchant à évoluer dans leur carrière, en passant par les entreprises souhaitant renforcer les compétences de leur personnel en matière de Cybersécurité ou d’infrastructure Réseaux.

    L’alternance pour plus de flexibilité et d’accessibilité

    L’alternance représente une avancée majeure dans nos programmes. Elle élargit l’accès aux étudiants de moins de 30 ans grâce à des contrats en apprentissage, tandis que les professionnels plus expérimentés, en reconversion par exemple, peuvent opter pour des contrats de professionnalisation.

    Le rythme d’alternance varie selon le programme. Pour le Mastère Spécialisé® “Réseaux et Services”, le format d’alternance implique une semaine de formation dispensée à l’école, suivie de trois semaines en entreprise, pendant une année scolaire. En ce qui concerne le Mastère Spécialisé®  “Cybersécurité des Infrastructures et des Données”, les participants sont en formation trois jours par semaine à l’école, de septembre à mars.

    Des objectifs pédagogiques élevés

    Nos programmes de formation commencent par consolider les bases, fournissant une mise à jour sur les dernières avancées technologiques et l’écosystème actuel. Ils initient également les participants aux recherches en cours et partagent les meilleures pratiques des experts du domaine.

    Le Mastère Spécialisé en Cybersécurité de Télécom SudParis se distingue par son contenu exclusivement dédié à la sécurité. D’une part il couvre tous les aspects de la cybersécurité, de l’organisation à l’audit, en passant par la réglementation et les techniques de sécurisation des systèmes d’information et des réseaux. Cette profondeur de contenu en fait un programme exigeant, conçu pour viser des métiers d’experts de la cybersécurité.  D’autre part, il prépare nos participants à répondre à toutes les obligations imposées aux entreprises, administrations et états par la récente réglementation cyber européenne (directives NIS et NIS 2), grâce à l’intervention d’experts de l’ANSSI, l’autorité nationale en matière de sécurité des systèmes d’information.

    L’un des atouts majeurs du Mastère Spécialisé® « Réseaux et Services » réside dans nos intervenants, des professionnels chevronnés issus d’entreprises de renom telles que Nokia, Orange, Wavestone, Amazone, entre autres. De plus, nous proposons un bloc de formation dédié aux nouvelles technologies, notamment la fibre optique et les réseaux cœur et accès. Cela est rendu possible grâce aux projets de recherche en cours menés par nos enseignants-chercheurs en collaboration avec les entreprises, ainsi qu’à notre chaire spécialisée dans les réseaux très haut débit. Ainsi, nos étudiants bénéficient d’une expertise de pointe dans les dernières technologies réseau et des connaissances approfondies en matière de services.

    Télécom SudParis offre un ensemble d’infrastructures avancées, notamment des plates-formes de cybersécurité et de réseaux, ainsi que des ressources pour la fibre optique, fournissant aux étudiants un environnement idéal pour l’apprentissage pratique.

    Les conditions d’admission

    Les candidatures pour la session de septembre 2024 sont fermées. Les candidats en France ou de l’Union européenne ont eu jusqu’à juin 2024 pour postuler, tandis qu’il est recommandé aux étudiants étrangers de soumettre leur candidature au plus tard en mars en raison des délais d’obtention des visas. Des jurys d’admission se réunissent chaque mois, de janvier à juin, pour évaluer les candidatures et sélectionner les étudiants qui intègreront les programmes.

    Pour être éligible, les candidats doivent détenir soit un diplôme de niveau bac +5, soit un diplôme de niveau bac +3 ou bac +4 accompagné d’une expérience professionnelle pertinente dans le domaine, permettant de justifier les prérequis techniques requis à l’entrée du programme.

    Pour soumettre votre candidature, les étapes sont simples. Vous pouvez demander les dossiers de candidature en envoyant un e-mail à admissions-ms@telecom-sudparis.eu ou en remplissant un formulaire directement sur notre site web.

    La reconnaissance sur le marché du travail

    Nos programmes de formation délivrent des diplômes hautement reconnus sur le marché du travail. En premier lieu, les étudiants obtiennent un diplôme de Télécom SudParis, une grande école d’ingénieurs de l’Institut Mines-Télécom (IMT) et membre d’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris). Cette affiliation institutionnelle est un gage de qualité et de prestige dans le domaine de l’ingénierie et des technologies du numérique.

    De plus, nos Mastères Spécialisés bénéficient de l’accréditation de la Conférence des Grandes Écoles (CGE), une référence bien connue des entreprises. Cette accréditation garantit la qualité et la pertinence de nos programmes aux yeux des employeurs.

    Enfin, nos deux Mastères Spécialisés préparent les étudiants à l’obtention d’un titre inscrit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) de France Compétences. Cette reconnaissance signifie que nos diplômes ont une validité au niveau national et au sein de l’Union européenne. De nombreux DRH exigent aujourd’hui des candidats des diplômes RNCP pour les postes à responsabilités.

    Ainsi, nos Mastères Spécialisés bénéficient de la reconnaissance à la fois des professionnels des ressources humaines et des experts du secteur.

    Il est important de noter que ces deux diplômes sont également accessibles par la validation des acquis de l’expérience (VAE). Cette option permet d’obtenir un diplôme en faisant reconnaître les compétences acquises au cours de sa vie professionnelle.

     

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