Si la recherche fait partie de vos choix de carrière, Télécom SudParis offre un environnement de travail stimulant sur des sujets très variés des sciences et technologies de l’information. Le doctorat vous permettra de développer votre capacité à vous attaquer à des problèmes complexes, en faisant preuve d’ouverture d’esprit et de résilience. Et c’est sur ces compétences uniques que les entreprises s’appuieront pour innover dans cette période de transition numérique et écologique.

Les transitions numérique et écologique comme champs d’investigation

Si vous aussi vous cultivez cette curiosité qui pousse à toujours savoir le pourquoi et le comment d’un domaine scientifique, le doctorat est le moyen de vous y plonger avec passion, puis d’y exercer votre métier.

A Télécom SudParis, le laboratoire SAMOVAR est un des rares laboratoires français à couvrir l’ensemble des sciences et technologies de l’information. Les travaux de recherche qui y sont conduits ciblent les enjeux majeurs du numérique présents dans tous les secteurs d’activité : Cybersécurité et Industrie du futur, Santé numérique et Transition Environnementale, en lien avec les centres interdisciplinaires de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris) : Centre Interdisciplinaire d’Etudes pour la Défense et la Sécurité (CIEDS), Engineering for Health (E4H) et Energy4Climate (E4C).

⇒ Découvrez les propositions actuelles de sujets de thèse.

Le doctorat, la valeur sûre à l’international

C’est le diplôme universitaire, reconnu internationalement. Appelé « PhD » en anglais, le doctorat est le diplôme le plus courtisé par les entreprises étrangères. En effet, le moteur de l’innovation des entreprises passe par la recherche, et le jeune docteur recruté est souvent le premier maillon pour lancer une thématique de recherche au sein de l’entreprise.

En France, il est rare de voir mentionner le doctorat dans les descriptions de poste, alors qu’il a toute sa place dans le dispositif d’innovation d’une entreprise. Le doctorat est un diplôme encore trop peu connu ou peu valorisé des entreprises.

Comme chaque discipline, le doctorat possède ses spécificités et contraintes : résilience et organisation sont de rigueur. L’étape fondamentale pour entreprendre une thèse est celle de l’état de l’art qui consiste à entrer dans la littérature afin de dresser un panorama des savoirs et avancées théoriques réalisées.

L’exercice imposé : l’état de l’art

Anatole Lefort, docteur à Télécom SudParis et lauréat du trophée ingénieur du futur 2022 catégorie Recherche, par l’Usine Nouvelle, l’a bien compris : « Il faut analyser la littérature scientifique, en comprendre les différentes méthodes et approches, leurs performances et limites et identifier les contributions majeures. Ensuite, il s’agit de positionner ses propres recherches sur les verrous à lever. »

⇒ L’admission en Doctorat

Apporter des contributions scientifiques nouvelles

Faire une thèse à Télécom SudParis, c’est apporter des contributions scientifiques ayant comme objectif d’être publiées dans des journaux scientifiques ou encore d’être présentées en conférences. C’est pourquoi, le doctorant doit s’aguerrir à rédiger les résultats de ses recherches, les valoriser en les analysant au regard de l’état de l’art. En contribuant activement aux progrès scientifiques, le doctorant apporte des solutions innovantes et responsables.

 « Outre le travail de recherche, le doctorant doit développer des capacités de communication aussi envers les membres de sa communauté scientifique qu’envers des ingénieurs notamment en entreprise qui ne sont pas aussi pointus que lui dans son domaine. Il doit jouer sur les deux registres : la science de haut niveau et la vulgarisation. La recherche c’est à la fois de la technique et de la créativité. » ajoute Anatole Lefort.

Quels débouchés après le doctorat ?

L’enquête insertion des diplômés 2023 menée par l’ED IP Paris auprès des docteurs IP Paris Promo 2019*, soit 3 ans après leur soutenance, nous donne quelques indications :

Le réseau professionnel est important pour trouver le 1^er emploi : les docteurs l’ont trouvé pour 54% d’entre eux par le biais de leur directeur de thèse ou collègues. 58% des doctorants ont trouvé leur 1^er emploi avant même leur soutenance. Certains (21%) ont choisi de poursuivre en post-doctorat.

Les secteurs d’activité qui ont recruté les docteurs IP Paris sont dans l’ordre l’enseignement et la recherche (20%), suivi de l’industrie en IT, Télécoms et IA (16%), le conseil (8%) à égalité avec l’environnement (8%). Les entreprises où se retrouvent les docteurs sont les grandes entreprises (33%) et les PME (29%).

La France reste le pays de leur premier poste (62,5%), suivi de l’Amérique du Nord (17%). Les intitulés de poste en France sont principalement Research engineer, Associate professor (maître de conférence), Chargé(e) de recherche, Project manager, Software engineer et CTO. Le doctorat était requis pour cet emploi pour 58% d’entre eux. Enfin, ils sont 74% à considérer que leur emploi correspond à leur niveau de qualification.

* Concerne les doctorants accueillis dans les laboratoires de l’École Polytechnique, ENSAE Paris, ENSTA Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis.

⇒ Présentation de l’École doctorale IP Paris