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  • Épicer’INT, l’épicerie sociale et solidaire

    Épicer’INT, l’épicerie sociale et solidaire

    Épicer’INT, l’épicerie sociale et solidaire

    Les élèves de Télécom SudParis et Institut Mines-Télécom Business School se sont engagés dans la création d’une épicerie sociale et solidaire commune sur leur campus, Épicer’INT.

    Ce qui était à l’origine un projet étudiant d’un programme pédagogique GATE® (Gestion et Apprentissage du Travail en Equipe) est devenu un club rattaché à Intervenir, l’association humanitaire du campus. Une action forte en ces temps de précarité étudiante due à la crise sanitaire.

    1,3 milliards de tonnes de nourriture sont jetés par an dans le monde dont 1,3 millions de tonnes par la grande distribution. Partant de ce constat socio-environnemental,  Épicer’INT a donc souhaité récupérer les invendus de la grande distribution pour les partager gratuitement aux étudiants.

    Comme l’explique son président Antoine Klein, élève-ingénieur en 1ère année à Télécom SudParis : « La force de notre épicerie sociale est de proposer une offre alimentaire diversifiée et de qualité, donnant accès à des produits frais aux étudiants en situation de précarité ».

    Donner accès à des produits frais aux étudiants en situation de précarité

    GATE®, l’un des programmes de pédagogie par projet de la formation ingénieur de Télécom SudParis, vise à déployer un projet long, dans toutes ses composantes professionnelles, en équipe multiculturelle. Que ce projet soit technique, scientifique, artistique ou encore humanitaire.

    Dans le cas d’Épicer’INT, il s’agit pour nos élèves-ingénieurs Hugo, Eloi, Mathilde, Léonard, Antoine, Sophie, Imène et Capucine de conduire une étude de faisabilité, de nouer des partenariats avec des fournisseurs de denrées alimentaires, de produits d’hygiène et d’entretien et enfin de trouver un local afin de garantir la pérennité du projet. Ainsi, à la rentrée 2021, Épicer’INT emménagera dans des locaux partagés avec d’autres associations étudiantes, Cook’it et Epicurieux, et bénéficiera d’un réel espace de stockage proposé par la Maison des élèves (MAISEL).

    Sandrine Chapelet, en charge du social étudiant au Service Scolarité, Intégration Accompagnement des élèves, a encadré ce projet. Bien avant la crise, l’École a mis en place un certain nombre de solutions pour soutenir ses élèves, mais « l’épicerie s’adresse à tous les élèves, boursiers et non boursiers, car tous peuvent être touchés par les conséquences de la crise sanitaire« .

    « Les enjeux de cette association sont à la fois sociaux et environnementaux. Cette initiative permet de limiter le gaspillage alimentaire, tout en aidant les étudiants », rappelle encore Antoine. « Cette période est particulièrement difficile pour les élèves. Certains d’entre nous ne peuvent plus se permettre de manger trois repas par jour. Ce qui n’est pas acceptable ».

    Des besoins de financements

    Grâce au travail fourni par ses 30 membres bénévoles, Épicer’INT a pu commencer la distribution équitable de paniers repas en mars 2021. Chaque semaine, ce sont 150 paniers qui sont distribués. A ce jour, 920 sacs alimentaires ont été distribués, soit environ 3 000 repas.

    « Le nombre de demandes d’aide ne cessent d’augmenter. Certaines initiatives pour y répondre remportent le succès sur Evry, mais restent insuffisantes » explique Antoine. « Nous avons besoin d’environ 10 000 € pour acheter des frigos, des meubles et fournitures pour le local. Mais aussi des denrées sèches, des produits d’hygiène et quelques produits frais que nous ne pouvons donc pas obtenir gratuitement dans les enseignes. », insiste le président de l’association solidaire.

     

     

    L’épicerie a d’ores et déjà trouvé le soutien du Rotary Club de Mennecy, de l’association « Le sac solidaire étudiant du Val d’Essonne », de la Mairie d’Evry-Courcouronnes et dernièrement du Lions Club de Draveil et Generactions 77. Restait à trouver de quoi financer l’équipement de l’Épicerie – dont les conteneurs isothermes, l’achat de produits de première nécessité, sans oublier les frais liés au fonctionnement de l’Épicerie : produits d’entretien, location d’un utilitaire deux fois par semaine pendant un an.

    Les élèves de Télécom SudParis et Institut Mines-Télécom Business School, les Écoles, l’association des diplômés ainsi que la Fondation Mines-Télécom ont donc organisé une collecte de fonds du 20 avril au 20 mai 2021 pour soutenir l’Épicerie solidaire. « Même si quelques années ou une génération nous séparent, l’entraide et la solidarité sont des valeurs que nous portons tous ! Depuis toujours, nous nous serrons les coudes entre étudiants, entre promos, entre résidents d’une même Maison des élèves. »

     

    ABN

    Épicer’INT, l’épicerie sociale et solidaire

    Le Prix Coup de cœur collaborateurs du concours DIVALTO C.A.R.E.I.T 2020.21

    divalto epicerint
    DR

    Divalto, l’éditeur français de logiciels de gestion pour les PME et ETI, annonçait en septembre dernier la 3ème édition de son concours solidaire à destination des étudiants : le Divalto C.A.R.E I.T. Ce concours récompense les projets d’associations étudiantes incarnant au plus près les valeurs comme : Audacieux, Ensemble, Esprit d’Excellence, Responsable. En février 2021, un premier coup de projecteur est mis sur EpicerINT lorsque l’équipe est séléctionnée parmi les 6 finalistes.  Le 23 mars 2021, nos étudiants remportent le « Coup de cœur collaborateurs » du Jury.

  • Charte graphique et logotype

    Charte graphique et logotype

    Charte graphique et logotype de Télécom SudParis

    Téléchargez le logotype et la charte graphique de Télécom SudParis qu’il est nécessaire de consulter pour la bonne utilisation de notre identité visuelle. Si toutefois vous souhaitez un format de fichier spécifique, merci de contacter la Direction de la Communication à l’adresse @communication.

     

    • Le nom de marque est « Télécom SudParis » .

    • Il est à utiliser dans tous les cas, à l’exception des contextes juridiques où le nom officiel de l’École reste « Télécom SudParis« . Notamment dans les titres professionnels du type « ingénieur de Télécom SudParis« , les diplômes, les documents contractuels ou les blocs adresse.

    • Par ailleurs, le « É » est accentué (touches ALT+144). On appose des capitales au T de « Télécom » et aux S et P de « SudParis » qui s’écrit en un seul mot : Télécom SudParis.

  • La Fondation groupe RATP et la Fondation Mines-Télécom renouvellent leur partenariat pour soutenir nos étudiants

    La Fondation groupe RATP et la Fondation Mines-Télécom renouvellent leur partenariat pour soutenir nos étudiants

    La Fondation groupe RATP et la Fondation Mines-Télécom renouvellent leur partenariat pour soutenir nos étudiants

    Pour apporter leur soutien aux étudiants, particulièrement fragilisés par la crise actuelle, la Fondation groupe RATP et la Fondation Mines-Télécom ont renouvelé leur partenariat afin d’offrir 6 bourses Trajets d’Avenir par an à des élèves-ingénieurs des écoles Télécom Paris et Télécom SudParis.

    48 étudiants accompagnés depuis 2012

    Dans le cadre du dispositif Trajets d’Avenir de la Fondation du groupe RATP et du partenariat renouvelé, 6 étudiants des écoles d’ingénieurs Télécom Paris et Télécom SudParis bénéficient cette année du financement de leurs études grâce à une bourse. En plus, ces derniers seront accompagnés par des mentors, salariés volontaires du groupe RATP, qui ont à cœur de partager leurs valeurs et de transmettre leur expérience.

    En partenariat avec la Fondation Mines-Télécom, la Fondation groupe RATP s’engage depuis 2012 en accordant des bourses pour favoriser la réussite d’étudiants prometteurs dont la situation personnelle rend plus difficile la poursuite d’études dans des filières d’excellence. Les deux fondations ont ainsi pu soutenir 48 étudiants, l’occasion de découvrir les témoignages d’anciens bénéficiaires du dispositif et aujourd’hui diplômés.

     

    Témoignage de Romane, diplômée Télécom SudParis 2019

    romane gomesRomane Gomes, 24 ans, a été diplômée de Télécom SudParis en 2019. Elle travaille aujourd’hui dans le secteur de la finance à la Banque Postale. Elle revient pour nous sur son parcours et sur le soutien qu’elle a reçu grâce au dispositif « Trajets d’avenir ».

    « Après une prépa scientifique, j’ai choisi Télécom SudParis car il s’agissait d’une école généraliste qui avait en plus l’avantage de partager son campus et un certain nombre de ses cours avec IMT-BS, l’école de management de l’IMT. Je n’avais pas encore de projet professionnel concret, ce choix me permettait d’avoir des cours variés et d’affiner mes goûts pour certains domaines. J’ai vraiment apprécié les matières très scientifiques telles que les statistiques ou encore le cours sur les files d’attente. »

    « Ma situation financière était compliquée. Ma mère était seule pour m’assumer. J’étais boursière mais même avec des jobs étudiants, c’était vraiment dur de joindre les deux bouts. Cet accompagnement financier m’a apporté une vraie respiration au cours de mon cursus, il s’agissait d’une aide importante. Lorsque l’on est confronté à des problématiques financières à côté des cours, c’est un poids supplémentaire difficile à supporter au quotidien. Grâce à cette bourse, j’ai pu alléger le nombre d’heures de travail alimentaire à côté de mes études et me consacrer pleinement à ces dernières. Cela fait considérablement redescendre la pression. » 

     

  • VARIoT, la cybersécurité des objets connectés

    VARIoT, la cybersécurité des objets connectés

    VARIoT, la cybersécurité des objets connectés

    Le développement de l’Internet des objets (IoT) pose la question cruciale de la sécurité des objets connectés, particulièrement vulnérables aux attaques. Impliqué dans la recherche et le développement de technologies de cybersécurité, Télécom SudParis s’intéresse en particulier à la sécurité de l’IoT au travers du projet européen de recherche collaborative VARioT (Vulnerability and Attack Repository for IoT).  Retour sur un projet ambitieux et prometteur.

     

    La genèse du projet

    Le projet VARioT a été monté par Grégory Blanc, enseignant chercheur à Télécom SudParis, maître de conférences en cybersécurité et réseaux, coordinateur de la spécialisation de troisième année en sécurité des systèmes et réseaux, en charge de projets européens et nationaux.

    Après avoir effectué le stage de fin d’études de son école d’ingénieur en informatique dans un laboratoire de recherche au Japon, Grégory Blanc y a poursuivi son cursus par une thèse dans le domaine de la cybersécurité. « Le sujet était lié aux scripts côté client, l’objectif étant de protéger le navigateur contre les attaques qui peuvent être organisées via des sites web infectés », se rappelle Grégory Blanc.

    De retour en France, le jeune chercheur décroche un post doc au sein de Télécom SudParis, auprès du professeur Hervé Debar. L’occasion de participer à un projet européen en collaboration avec le Japon, monté en 2012. Ce premier projet a ouvert la voie à des collaborations dont le projet VARIoT. Initié par un appel à projets européen de l’Innovation and Networks Executive Agency (INEA), ce projet commencé depuis 2019 et qui se termine en 2022, mobilise 5 partenaires européens autour de la sécurité informatique des objets connectés.

    Pourquoi s’intéresser à la sécurité des objets connectés ?

    Produits en masse avec des temps de mise sur le marché court, les objets connectés sont sujets à des défaillances en termes de sécurité informatique. Leurs ressources étant limitées, une fois le système d’exploitation et les différentes applications installées, il leur reste peu de mémoire pour un logiciel de sécurité. La sécurité doit souvent être externalisée, ce qui a pour conséquence une vulnérabilité notoire de ces objets vis-à-vis des attaques.

    « Pour les objets connectés à l’Internet via une connexion sans fil, les mises à jour peuvent être vulnérables à des interceptions (attaques de l’homme du milieu ou Man-in-the-Middle) lorsque les garanties d’intégrité et d’authenticité sont défaillantes : les requêtes et réponses ne circulent pas chiffrées, l’attaquant peut modifier leur contenu, surtout si l’objet ne vérifie pas l’identité du serveur de mise à jour » explique Grégory Blanc.

    Iot au coeur des process métiers min 1« Autre vulnérabilité très commune : le portail web d’administration, à l’instar du service Telnet, exposé comme interface d’administration par de nombreux objets. On peut s’y connecter en connaissant les identifiants d’administration, qui sont souvent laissés par défaut (ex : admin/admin). Mirai est connu pour exploiter cette vulnérabilité.

    Le mode d’action des attaques consiste à scanner l’Internet à la recherche d’objets répondant sur le port Telnet et ayant une authentification faible, c’est-à-dire dont le mot de passe est inexistant ou insuffisamment protecteur. Il est alors possible de prendre le contrôle des objets et d’installer ensuite de nouveaux programmes ou de générer des requêtes sur d’autres entités sur Internet afin de créer par exemple des attaques du type déni de service distribué (saturation des capacités de communication) », poursuit Grégory Blanc.

    Les bases du projet

    L’objet de VARioT est de mettre à disposition via un ensemble de portails web européens, toutes les données disponibles dans le monde sur les vulnérabilités des objets connectés et sur les attaques qui les visent. La mise en place du portail web est soutenue par le Carnot Télécom & Société numérique. Le consortium monté pour soutenir le projet est constitué par Télécom SudParis, l’institut polonais de recherche NASK, la fondation néerlandaise Shadowserver, le Computer Incident Response Center du Luxembourg et l’Université Mondragon (Espagne).

     

    Télécom SudParis apporte son expertise dans la détection d’intrusion. « Notre approche consiste à observer la communication sur les réseaux et à essayer de déterminer si les messages sont émis par des entités légitimes ou malveillantes », poursuit Grégory Blanc. Dans le cadre du projet VARIoT, un certain nombre d’objets ont été déployés dans des conditions réalistes, en interaction avec des humains afin de générer du trafic réel. Ce profil réseau légitime est intégré dans des algorithmes d’apprentissage automatique (machine learning), de manière à pouvoir identifier une anomalie dès son apparition. Cela permet d’empêcher que des objets connectés qui ont été infectés puissent envoyer des messages en dehors du réseau où ils se trouvent. Des signatures d’objets préalablement infectés vont également être collectées pour fournir les profils de comportement en réseau de malwares (logiciels malveillants). Cette tâche est assurée par l’Université de Mondragon qui a proposé une plateforme permettant de générer de manière reproductible l’infection d’un objet et la capture du trafic réseau, une fois que cet objet compromis génère des messages.

    Un réseau collaboratif

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    © European Data Portal/Facebook

    Télécom SudParis partage en outre ses données et ses modèles de trafic IoT sur le portail web (variot.telecom-sudparis.eu).

    Shadowserver scrute régulièrement la totalité de l’Internet en vue de répertorier les menaces et de les partager avec son réseau de partenaires. Dès le début du projet VARIoT, Shadowserver a commencé à scanner les objets connectés pour les recenser et étudier leur niveau de sécurité. L’agrégation des données et la constitution d’une base de données est gérée par NASK.

    Un lot sur l’analyse de la menace sur les objets de l’IoT est coordonné par Smile, entité qui dépend du CERT (Computer Emergency Response Team) du Luxembourg. Ce dernier a proposé d’utiliser une plateforme d’échange d’informations (MISP) entre CERT au niveau mondial et de partager les sources de données de cybersécurité des objets connectés au niveau européen sur l’European Data Portal.

    Les retombées

    Le projet a une orientation très concrète pour l’amélioration de la sécurité informatique de l’IoT.  En apportant une connaissance plus détaillée des vulnérabilités et des menaces qui pèsent sur les objets connectés, il va permettre de développer des outils capables d’anticiper et d’empêcher la survenue de compromissions.

    Par ailleurs, les jeux de données réseau sur les objets connectés étant rares et difficiles à obtenir (du fait de la protection de la vie privée et des données personnelles), le fait d’en générer va apporter de la visibilité et permettre d’évaluer les outils de détection d’intrusion développés à Télécom SudParis.

    Les contacts qui sont en train de se nouer avec l’Université nationale de Yokohama en vue d’une collaboration sur ces sujets illustre l’intérêt très large que représentent ces travaux.

     

    Contact Carnot TSN

    olivier 1 e1587135655594Olivier Martinot

    Directeur de l’innovation et des relations entreprises

    Télécom SudParis 

  • Entretien avec Elodie Viau : « Dans la conquête spatiale, nous devons aller vite »

    Entretien avec Elodie Viau : « Dans la conquête spatiale, nous devons aller vite »

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    Entretien avec Elodie Viau : « Dans la conquête spatiale, nous devons aller vite »

    Cet entretien réalisé par Thierry LABRO a été publié par paperjam.lu, le 5 mars 2021 (paperjam.lu/article/dans-conquete-spatiale-nous-de).

     

    Diplômée de Télécom SudParis en 2007 et après 12 ans chez SES, la Toulousaine Elodie Viau a pris en septembre la tête des télécommunications et des applications intégrées de l’Agence spatiale européenne. Et dirige les 60 incubateurs de start-up de l’espace en Europe. Discussion… énergique !

    Elodie Viau doit être une pile électrique. Levée très tôt, la nouvelle directrice des télécommunications et des applications intégrées de l’Agence spatiale européenne (ESA) lit tout et envoie message sur message aux membres de son équipe, alors que le soleil n’est pas levé, et la lune pas couchée. L’Europe doit aller vite, répète-t-elle. Pas trop vite. Mais vite.

     

    Ça fait quoi, une directrice des télécommunications et des applications intégrées de l’Agence spatiale européenne ?

    Elodie Viau
    Crédit Photo : ESA

    Elodie Viau. – « Mon département a un champ d’activité très large, de la technologie aux services, produits et applications. Il y a de la technologie qui peut être au niveau des équipements du futur, l’innovation de rupture, jusqu’aux infrastructures système dans les partenariats publics-privés avec des sociétés commerciales ou des institutions. Dans le secteur des télécoms, nous regardons vraiment à la fois le marché privé et le secteur institutionnel des 22 États membres de l’Agence spatiale européenne. Nous sommes là pour booster le développement du secteur commercial en Europe.

    Pour les applications et les services, en plus des 200 personnes de mon service, nous avons un réseau d’incubation, 60 localisations en Europe, où nous avons des bureaux, avec des task forces locales, qui sont là pour aider des entreprises, des start-up ou autres, même non membres de l’ESA. Nous sommes responsables de l’avancée de leurs projets, de les guider, de les financer – ce qui n’est pas la partie la plus importante –, en complément du soutien technique et entrepreneurial et de l’accès à notre réseau.

    L’innovation peut arriver à des niveaux très différents, de la technologie aux infrastructures de l’espace, ou dans les services et les applications.

    Vous avez une influence, donc, sur ce qui se développe, ou non ? Mais c’est très important d’avoir accès à des technologies en «very early stage». Comment gérez-vous la dualité ?

    C’est très important de comprendre qu’il y a deux niveaux : le premier nous permet de financer selon des thématiques, selon trois lignes stratégiques. La première est la 5G-6G, la deuxième est sur la communication optique, et la troisième est sur la sécurité de l’espace. Même dans ces thématiques, nous sommes en contact avec le secteur non spatial. Par exemple, nous soutenons l’industrie automobile pour développer des solutions qui utilisent la 5G pour la voiture autonome. Plus la voiture est autonome, plus c’est important d’avoir un lien avec l’espace qui amène la sécurité. Si vous êtes dans un environnement 5G et que votre voiture est autonome, il n’est pas possible de perdre de la connectivité entre deux zones géographiques… Il faut un système de sauvegarde depuis l’espace. Ou bien vous avez des capteurs qui sont installés sur la route. Et l’espace est la manière la plus efficace de s’assurer que la voiture a l’information essentielle en temps réel.

    Donc, c’est vrai, l’ESA a une influence sur le paysage politique et public. Nous devons être attentifs aux nouvelles technologies, aux nouvelles tendances, ce à quoi nous croyons. Par exemple, pour la 5G-6G, je crois que la mobilité ou la logistique sont proches de la maturité, alors qu’il y a d’autres secteurs qui requièrent de l’attention, comme l’éducation ou la télé-éducation.

    Nous devons garder une certaine flexibilité pour nous adapter à l’environnement des changements. Nous parlons de Covid. Il y a eu une série d’innovations auxquelles nos équipes ont apporté du soutien pendant cette crise. Nous voyons que le prochain challenge sera le climat ou la transformation digitale de la société.

    À propos de l’industrie elle-même, nous sommes là pour aider le marché. Les entrepreneurs viennent nous voir avec leurs idées. Ce n’est pas que dans un sens, de l’ESA vers le marché. En 15 ou 16 ans, nous avons ainsi soutenu plus de 1.000 start-up, et ces start-up viennent avec leurs idées de dingue, et c’est ce que nous voulons. Qu’elles les pitchent à mon équipe, qu’on puisse les évaluer, sur le plan du business et de la technologie. Nous devenons l’oncle ou la tante de ces sociétés. On les aide à croître et à enregistrer des succès. Le succès peut être une question d’argent, une question d’emplois qu’elles créent, ou même d’impact qu’elles ont sur la société. J’ai un exemple d’une start-up qui a beaucoup de localisations un peu partout dans le monde. C’est un aussi un succès, parce que ça montre que, de l’Europe, nous pouvons avoir un état d’esprit innovant. Parfois, ils viennent avec des choses que nous n’aurions jamais imaginées !

     

    Comment vous les jugez, ces nouvelles idées ? Par exemple, le chiffrement de la communication par la lumière, développé chez votre ancien employeur, SES, est très en avance.

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    Crédit photo : ESA

    Je crois que vous devez avoir la capacité d’écouter les gens. De les écouter vraiment. Écouter est une compétence-clé. Quand vous prêtez attention à ce qui se passe dans le monde, vous voyez finalement ces tendances. Ce travail sur l’optique a commencé il y a quatre ans, avec Ibisa.

    Au début, nous avons commencé à un niveau technologique, et pas avec la volonté de développer un service. Pour la distribution de clé chiffrée pour rendre sûre la communication, nous pouvons observer de plus en plus de hacking d’ordinateurs, qui sont de plus en plus performants. Vous commencez à vous demander comment répondre au risque de hacking. Inventons une solution ! Vous répondez par la technologie ou par la réponse au problème. Ils viennent avec des idées sur l’IA, sur le cloud ou sur la 6G – alors que la plupart du temps, les gens me demandent: ‘C’est quoi la 6G ?’. C’est comme si on m’avait demandé avant l’essor des ordinateurs ce qu’était un ordinateur!

    La solution n’est pas forcément spatiale! Pour la clé de chiffrement, je suis récemment allée voir Post, et nous développons de nouveaux services avec eux. Il faut parler avec les autres, être connectés.

    Chaque matin, je passe deux à trois heures à lire les infos et j’envoie des dizaines de liens à mon équipe. C’est ma manière de surveiller le marché. Être curieux.

    Cette semaine, j’étais à une réunion avec Air Liquide. Où est le rapport entre les télécoms et Air Liquide ? Si vous n’écoutez pas d’autres champs, vous ne verrez jamais rien. Maintenant, nous allons monter des partenariats autour des données ou de la gestion de l’internet des objets, de la santé. Vous saviez que 20% de leurs revenus sont issus de la santé ? Je l’ignorais.

    À la différence des États-Unis et de la Nasa, beaucoup de start-uppers savent qu’à la fin, ils ont une chance d’obtenir un contrat avec l’Agence spatiale américaine. Sommes-nous capables, en Europe, d’assurer à ces jeunes entrepreneurs qu’à un certain point, ils pourront vendre leurs technologies à l’ESA ? À la France ? Que vous serez leur client ?

    C’est essentiel pour eux d’avoir un client. Pas totalement immédiat. Mais oui ! Avec un exemple que j’aime bien citer: ClearSpace. C’était une start-up en Suisse, dans un incubateur. Aujourd’hui, l’ESA a lancé une compétition ouverte, que cette start-up a remportée. Ils vont développer la solution pour lutter contre les débris en orbite. Évidemment, ce ne sera pas le cas pour toutes les start-up.

    [Ce que nous ferons, à l’échelle locale, ce n’est pas réinventer la roue, mais les mettre en relation avec des partenaires locaux, comme le Technoport. Nous essayons aussi de rendre plus facile l’accès aux financements de l’ESA pour ces start-up. Puis, nous les mettons en contact avec les industriels de chaque pays, en fonction du profil de la start-up.]

    Pour cela, nous essayons aussi de construire des ponts avec la Commission européenne pour intéresser d’autres secteurs d’activité, des partenaires privés. Aux États-Unis, certains marchés sont verticaux, c’est plus facile. »

     

  • Amré Abou Ali

    Amré Abou Ali

    La richesse et la diversité des enseignements de l’école m’ont permis d’appréhender un poste à haute responsabilité très rapidement. Pouvoir répondre efficacement à des problématiques techniques, organisationnelles ou humaines tout en s’inscrivant dans une stratégie d’avenir, tels sont les enjeux auxquels je suis capable de répondre grâce à ma formation et aux expériences vécues ces trois années à Télécom SudParis.

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  • Jonathan Yung

    Jonathan Yung

    Passionné par la cyber-sécurité et l’industrie du futur, j’ai choisi de poursuivre dans ces domaines d’avenir avec une thèse. Je travaille aujourd’hui sur la cyber-sécurisation des protocoles SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition). Du fait des enjeux économiques impliqués, et des potentielles catastrophes qu’un dysfonctionnement de ces systèmes de contrôle pourrait apporter, ils sont particulièrement sensibles aux attaques extérieures.

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  • Anne Larcher

    Anne Larcher

    Télécom SudParis m’intéressait pour sa combinaison ingénierie et management. Ma spécialité est l’ingénierie logicielle, mais aujourd’hui, grâce à mes études multidisciplinaires, je suis capable de comprendre mes collègues d’autres spécialités. La variété de mes différents emplois m’a également permis de travailler sur des systèmes de plus en plus complexes, sans être trop spécialisée.

    Découvrez d’autres témoignages

  • Accréditations

    Accréditations

    Accréditations

    Télécom SudParis est accrédité par la Commission des titres d’ingénieur (CTI). La formation de Télécom SudParis a également été labellisée par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et bénéficie du label EUR-ACE®. La recherche, quant à elle, est titulaire du label Carnot.

     

    Logo CGE CarréCDEFI

    La Conférence française des directeurs d’écoles d’ingénieurs (CDEFI) est une association à but non lucratif regroupant les directeurs, présidents et doyens des écoles d’ingénieurs françaises publiques et privées et des universités accréditées par la Commission des titres d’ingénieur (CTI). La CDEFI promeut la formation des ingénieurs en France, en Europe et dans le monde. Elle soutient l’enseignement supérieur et la recherche, aussi bien en France qu’à l’étranger, en offrant aux écoles d’ingénieurs toute une série de services tels que le plaidoyer, les recommandations politiques et la gestion de projets. Alors que la concurrence internationale dans l’enseignement supérieur et la recherche devient de plus en plus rude, la CEDEFI offre un cadre permettant aux écoles d’ingénieurs françaises de réfléchir et d’agir collectivement pour répondre aux nouveaux enjeux du domaine et à son évolution.

    Tous les établissements d’enseignement supérieur accrédités pour délivrer des diplômes d’ingénieur sont garants de leur qualité et de leur réputation. Les 206 écoles d’ingénieurs accréditées par la CTI en France peuvent donc toutes devenir membres de la CDEFI et bénéficier des services que nous proposons, quel que soit leur statut administratif.

     

    ANSSI LogoAgence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI)

    La certification ESSI (Expert en sécurité des systèmes d’information) est une reconnaissance de l’expertise niveau Master délivrée par la Commission nationale des certifications professionnelles (CNCP), titre officiellement référencé au Répertoire national de la certification professionnelle (RNCP). Cette certification ESSI garantit la sécurité d’un système d’information tout au long de son cycle de vie, en intervenant à toutes les étapes du processus de développement, de l’analyse des besoins à l’exploitation.

    À l’issue du Mastère Sécurité des Systèmes et Réseaux, les étudiants obtiennent à la fois le Master d’Ingénieur de SudParis et le titre d’Expert en sécurité des systèmes d’information (ESSI) délivré par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

     

    Eur ace400x400EUR-ACE ®

    La CTI est membre du réseau européen pour l’accréditation des formations d’ingénieurs (European Network for Accreditation of Engineering Education, ENAEE) et membre fondateur du projet « Members European Accreditation for Engineering » (EUR-ACE ®). Ce projet a établi un cadre européen pour l’accréditation des programmes académiques d’ingénierie, avec les objectifs suivants :

    •  Fournir un label de qualité aux étudiants inscrits dans des programmes accrédités,
    • Améliorer la qualité des programmes de formation en ingénierie,
    • Faciliter la reconnaissance transnationale des programmes d’ingénierie par les autorités compétentes,
    • Faciliter les accords de reconnaissance mutuelle.

    Le cadre et les lignes directrices des critères servant de base à la délivrance du label EUR-ACE® aux organismes d’assurance qualité et d’accréditation sont disponibles sur le site de l’ENAEE. Les organismes d’assurance qualité et d’accréditation, comme la CTI, qui ont eux-mêmes été accrédités par l’ENAEE, décernent le label EUR-ACE ® aux programmes en ingénierie qui répondent aux critères de qualité établis. La CTI certifie les programmes de Master en ingénierie.

     

    CARNOT logo carré 400pxLabel Carnot

    Créé en 2006, le label Carnot vise à promouvoir la recherche partenariale menée par des laboratoires publics en partenariat avec des acteurs socio-économiques, essentiellement des industriels (des PME aux grandes entreprises), pour répondre à leurs besoins.

    Le label Carnot est attribué à des laboratoires de recherche publics, les Instituts Carnot, dotés de compétences reconnues et de haut niveau en matière de R&I, qui ont pour vocation de favoriser l’innovation avec des partenaires industriels. Ils conduisent parallèlement des travaux de recherche en amont, à même de renouveler leurs compétences scientifiques et technologiques, et promeuvent une politique de recherche partenariale ambitieuse au service des enjeux socio-économiques mondiaux.

    Les instituts Carnot sont retenus à l’issue d’un appel à candidatures sélectif. La recherche partenariale est un levier majeur de l’économie permettant de favoriser l’innovation des entreprises et de garantir à la fois la compétitivité et la croissance.

     

    cti logo baseline rvb.quadriCommission des Titres d’Ingénieur (CTI)

    La Commission des titres d’ingénieur est un organisme indépendant, chargé par la loi française depuis 1934 d’évaluer toutes les formations d’ingénieur, de développer la qualité des formations, de promouvoir le titre et le métier d’ingénieur en France et à l’étranger.

     

     

  • El Niño : les populations face au mauvais garçon climatique

    El Niño : les populations face au mauvais garçon climatique

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    El Niño : les populations face au mauvais garçon climatique

    Cet article a été initialement publié sur I’MTech, le blog d’actualité scientifique et technologique de l’Institut Mines-Télécom.

     

    L’Amérique du Sud est régulièrement confrontée à un épisode climatique de grande ampleur : El Niño, qui entraîne localement des inondations. Ce type de catastrophe induit aussi des changements de comportements de population peu explorés. Pourtant ils fournissent un bon exemple de résilience des individus face à une crise. En étudiant les habitudes de consommation dans les régions touchées par El Niño, Vincent Gauthier, chercheur à Télécom SudParis, vise à comprendre comment les populations réagissent à cet évènement.

    elninoEl Niño est un événement climatique récurrent, ayant lieu tous les deux à sept ans sur la côte pacifique équatoriale de l’Amérique du Sud. Il se traduit localement par de fortes précipitations aux conséquences lourdes. « Le phénomène El Niño de 2017 a été particulièrement violent et s’est caractérisé par deux périodes de fortes pluies, aboutissant à des pertes humaines et à la destruction importante de structures matérielles », introduit Vincent Gauthier. Chercheur à Télécom SudParis sur les réseaux complexes, il analyse l’impact de l’épisode de 2017 sur les comportements de la population.

    Lors de ce dernier phénomène El Niño en date, le Pérou a été fortement impacté, en particulier au nord du pays et sur sa côte pacifique, incluant la région de Lima. Les phases de pluies ont entraîné deux périodes d’inondations : la première en février et la deuxième au début du mois d’avril. Les recherches de Vincent Gauthier visent à comprendre la modification des comportements économiques avant, pendant et après ces périodes.

    Pour ce faire, le chercheur exploite des données de consommation dans la région. « Notre approche a consisté à analyser des données de transactions bancaires, avec différents niveaux de granularité », précise-t-il. Des travaux ont été menés en partenariat avec l’université du Pacifique de Lima et ont conduit à la publication d’un article de recherche dans la revue Plos One.

    À l’échelle du pays, les résultats sont sans appel : à chaque période de pluie forte, il y a eu une chute importante du nombre et du volume des transactions en général, indiquant donc que les individus consomment moins durant l’événement météorologique. Le retour à la normale des transactions survient dans les jours qui suivent les précipitations, indiquant que l’impact général est assez limité dans le temps.

    La résilience face à El Niño

    L’étude a ensuite été menée de manière spécifique dans la région de Lima, incluant la capitale ainsi que les zones rurales alentour. Cela a permis de catégoriser les zones selon les dynamiques de changements de consommation. Sans surprise, les zones enregistrant les plus fortes baisses de transactions sont les plus touchées par les précipitations. Cependant, certaines zones enregistrent des hausses de consommation en amont et durant l’épisode. Un comportement qui pourrait par exemple traduire une tendance d’achats par mesure de précaution.

    Pour mieux comprendre ces variations, Vincent Gauthier a établi une modélisation de type réseau de commerces. Cette représentation indique non seulement les achats des consommateurs, mais également les trajectoires de consommation. Une telle modélisation indique les différentes connexions entre les commerces, en fonction de ceux qui sont le plus fréquentés, de leur classement et du type de produits vendus. Par exemple, un consommateur qui effectuera une transaction dans une pharmacie puis un autre dans un supermarché renforcera le lien entre ces deux types de commerces du réseau. Cela permet d’étudier quels sont les liens les plus solides en cas de perturbation.

    « Lors des périodes de fortes précipitations, la taille du réseau a été fortement impactée, pointe le chercheur. Les connexions sont alors réduites aux commerces de nourriture, de soins et dcarburant. Ces connexions constituent le cœur du réseau, et si celui-ci s’effondre, alors le système entier aussi », explique Vincent Gauthier. La modélisation et l’étude de la résilience permettent alors de comprendre la vulnérabilité et les risques qui pèsent sur ce cœur de réseau.

    Grâce à cette approche, il a ainsi été possible de voir que la première période de pluie a été plus impactante que la deuxième sur la taille du cœur du réseau, ainsi que le temps de reconstitution du réseau plus large. Or, la deuxième période de pluie a été plus violente d’un point de vue climatique. Cette observation contre-intuitive peut s’expliquer par une meilleure préparation de la population lors du second épisode de fortes pluies et d’inondations. Cette différence de comportement mise en valeur par la modélisation est un marqueur de la résilience de la population péruvienne.

    Comprendre la population via ses achats

    Pour mettre en place ces modèles, les chercheurs utilisent toutes les méta-données associées aux transactions bancaires. « Chaque transaction donne lieu à des données accompagnées de nomenclatures, qui contiennent des informations sur le type de commerce dans lequel celle-ci a été effectuée, par exemple des supermarchés, des restaurants, des pharmacies ou des stations-services, indique Vincent Gauthier. Cette nomenclature contient également la date de l’achat ainsi que l’identité anonymisée de la personne qui l’a effectuée », poursuit-il.

    Il est donc possible de suivre la trajectoire des achats de chaque individu dans le temps, et par conséquent d’avoir un aperçu de son comportement économique spécifique à différentes périodes. Cette analyse permet de déterminer quels sont les commerces les plus suivis par les acheteurs, ce qui est influencé à la fois par la proximité géographique des magasins entre eux et des intérêts similaires des consommateurs.

    « En analysant ces données, il est possible d’établir un classement des commerces en fonction du nombre et du volume de transactions qui y sont effectuées, puis de réaliser des mesures de divergence sur les évolutions de ces classements », explique le chercheur. Les mesures de divergence se concentrent sur les écarts de classement des commerces au moment du phénomène El Niño par rapport à la distribution originale. Ces écarts sont par ailleurs visibles lors d’événements festifs où les transactions deviennent plus importantes dans certains types de commerces. « Nous avons donc catégorisé les commerces en fonction de la variation de leur classement au cours du phénomène El Nino », indique Vincent Gauthier.

    Avec cette approche, il est donc possible de tracer un profil des différents magasins dans le temps, ce qui permet de voir comment leur classement varie au moment des événements. Par exemple, le classement des restaurants a fortement chuté pendant les courtes périodes correspondant au moment des fortes pluies, tandis que le classement des commerces de soins a augmenté de manière assez durable. Les supermarchés sont les types de commerces qui ont généralement eu les classements les plus stables.

    Mieux se préparer aux crises

    « Les changements climatiques à venir vont induire une recrudescence de phénomènes forts. La résilience des populations face à cela va devenir un des enjeux importants à comprendre », souligne Vincent Gauthier. Les recherches menées dans le cadre d’El Niño permettent alors de tirer des enseignements sur la préparation des populations. Elles fournissent des connaissances utiles à des régions qui n’ont pas l’habitude de faire face à de violents épisodes climatiques, mais qui pourraient y être confrontées dans les années à venir.

     

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