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  • Plan Stratégique de la Transition Écologique et Sociétale de Télécom SudParis

    Plan Stratégique de la Transition Écologique et Sociétale de Télécom SudParis

    Plan Stratégique de la Transition Écologique et Sociétale de Télécom SudParis

    Dans un contexte de défis environnementaux et sociétaux de plus en plus prégnants, Télécom SudParis s’engage résolument à jouer un rôle actif dans la transition vers un avenir plus durable. Ce document représente notre feuille de route stratégique pour planifier concrètement des actions impactantes pour intégrer les principes du développement durable et de la responsabilité sociétale dans toutes nos activités.

    Vision et Objectifs Stratégiques

    VISION

    Notre vision consiste à être un phare d’excellence dans le domaine de l’ingénierie numérique, en plaçant la transition et la responsabilité sociétale au cœur de notre identité institutionnelle. Nous aspirons à former une nouvelle génération d’ingénieurs conscients de leur impact sur la planète et la société, capables d’innover de manière responsable pour un monde meilleur.

     

    Objectifs

    1. Intégrer la transition dans les programmes de formation

    Nous enrichirons nos cursus académiques avec des modules spécifiques sur la transition et la responsabilité sociétale, garantissant ainsi que nos étudiants acquièrent les compétences scientifiques et le savoir-être nécessaires pour aborder les défis contemporains et contribuer au développement d’une société numérique diverse, responsable et durable.

     

    2. Promouvoir la recherche et l’innovation pour un numérique durable

    Nous soutiendrons activement les projets de recherche visant à résoudre les défis environnementaux liés au numérique, tout en favorisant la création de solutions innovantes et durables.

     

    3. Renforcer la diversité sociale et de genre

    Nous mettrons en place des politiques d’inclusion et des programmes de soutien pour garantir une représentation équilibrée dans notre communauté étudiante et au sein de notre corps professoral.

     

    4. Développer des partenariats avec des acteurs engagés dans la transition

    Nous collaborerons avec des entreprises, des organisations non gouvernementales et des institutions académiques partageant nos valeurs pour développer des initiatives communes en faveur du développement durable.

     

    5. Réduire l’empreinte carbone de l’école

    Nous nous engageons à faire des campus de TSP des modèles de durabilité, à investir dans des technologies respectueuses de l’environnement et à réduire notre empreinte carbone globale en modifiant notre politique de transport, de consommation énergétique et nos usages numériques.

    Axes stratégiques

    Formation

    Pour atteindre nos objectifs de formation, nous nous engageons à augmenter nos efforts de recrutement pour attirer une diversité d’étudiants talentueux, à enrichir nos programmes académiques avec des modules spécialisés sur la transition, et à mettre en place des initiatives de soutien financier pour garantir l’accessibilité à tous.

     

    Recherche

    En nous basant sur les cinq Objectifs de Développement Durable « Planète » de l’agenda 2030 de l’ONU, nous prioriserons les projets de recherche axés sur la transition pour améliorer les impacts du numérique, en favorisant l’inclusion des principes de sobriété, de Green IT, de IT for Green et de Human IT, encouragerons la collaboration interdisciplinaire pour aborder ces enjeux de manière holistique, et chercherons activement des financements pour soutenir nos initiatives de recherche.

     

    Innovation et Développement Économique

    Nous établirons des partenariats solides avec des entreprises pour développer des systèmes technologiques plus durables, soutiendrons les initiatives entrepreneuriales grâce à des programmes de mentorat et de financement, et améliorerons nos infrastructures pour encourager l’innovation et la création d’entreprises responsables.

     

    Internationalisation

    Pour renforcer notre dimension internationale, nous favoriserons les échanges d’étudiants et de chercheurs avec des institutions partenaires à travers le monde, adapterons nos programmes académiques pour attirer des étudiants internationaux de haut niveau, et renforcerons nos collaborations internationales avec des institutions engagées pour de meilleures pratiques en matière de développement durable.

     

    Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DD&RS)

    Nous intégrerons les principes du développement durable et de la responsabilité sociétale dans toutes nos activités, soutiendrons les projets étudiants en faveur de la citoyenneté, de la culture, de la prévention, de la solidarité et du développement durable, orienterons la recherche et l’innovation pour trouver des solutions durables aux défis actuels, et agirons en tant qu’exemple en mettant en place des pratiques durables sur notre campus.

    Suivi et Évaluation

    Un comité de suivi, composé de représentant·es des différentes parties prenantes (élèves, enseignants-chercheurs, administration), sera mis en place. Des enquêtes annuelles seront réalisées pour évaluer la perception et l’efficacité des mesures mises en place. Un rapport annuel sur l’avancement du Plan Stratégique sera publié. Ces évaluations régulières permettront d’ajuster nos stratégies pour mieux servir notre mission d’influence sociétale.

    Conclusion

    Le Plan Stratégique de la Transition Écologique et Sociétale de Télécom SudParis incarne notre engagement envers un avenir meilleur. En adoptant une approche holistique et en mettant en œuvre des actions concrètes, nous sommes déterminés à jouer notre rôle dans la construction d’une société plus durable et équitable.

     

  • Télécom SudParis, l’ascension dans les classements avec IP Paris

    Télécom SudParis, l’ascension dans les classements avec IP Paris

    Télécom SudParis, l’ascension dans les classements avec IP Paris

    Télécom SudParis est reconnu comme une référence académique de la transformation numérique. De par son appartenance à l’Institut Polytechnique de Paris, notre école est référencée dans les classements internationaux.

    Ces résultats sont le fruit d’un travail intensif mené conjointement par l’École polytechnique, l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis pour incarner l’excellence de la formation et de la recherche françaises.

     

    TIMES HIGER EDUCATION

    • L’Institut Polytechnique de Paris s’inscrit en 6e position dans le classement 2024 du Times Higher Education des jeunes universités mondiales, gagnant deux places par rapport à 2023.
    THE Young University Rankings répertorie 673 établissements dans 79 pays figurant dans le WUR (World University Rankings) qui ont moins de 50 ans d’existence.

    •  Le Times Higher Education World University Ranking 2024 classe IP Paris à la 71e place Mondial (95e en 2023) et 3e en France (4e en 2023). Cette progression est particulièrement marquée sur la proximité avec l’industrie (70e place mondiale) et la qualité de l’enseignement (70e mondiale).

    L’Impact Ranking 2024 du THE classe l’Institut Polytechnique de Paris #27 monde (#2 France), parmi les 1018 institutions classées, pour le Sustainable Development Goal #, qui correspond à l’ Objectif de Développement Durable (ODD) #9 des Nations Unies « Industry, Innovation & Infrastructure ».

     

    QUACQUARELLI SYMONDS (QS)

    • L’Institut Polytechnique de Paris occupe la 46e position dans le classement QS World University Rankings (WUR) 2025. IP Paris conserve la 10e place mondiale (1er en France) en termes de réputation de ses diplômés auprès des employeurs et progresse de la 35e à la 31e place dans la catégorie emploi.
    IP Paris poursuit ainsi dans sa lancée en se positionnant désormais dans les 3% (+1%) des meilleures universités mondiales sur les 1 500 classées en 2024 par QS. En France, l’Institut se classe en deuxième position.
    Le classement QS WUR se base sur plusieurs critères, dont la réputation académique, les citations de la production scientifique des enseignants-chercheurs et chercheurs, la réputation auprès des employeurs, la réussite professionnelle des diplômés, le développement durable mais également le taux d’encadrement des étudiants et l’ouverture à l’international.

    • Le tout nouveau classement QS Europe Ranking 2025 classe IP Paris au 23e rang Europe et 2e France parmi 685 établissements d’enseignement supérieur.

    → 14e mondial (#2 France) en Mathématiques
    → 21e mondial (#1 France) en Ingénierie & Technologie
    → 23e mondial (#2 France) en Statistiques & Recherche Opérationnelle
    → 31e mondial (#1 France) en Informatique & Système d’Information

     

  • Jumeaux numériques et confort thermique

    Jumeaux numériques et confort thermique

    Jumeaux numériques et confort thermique

    Présentés lors du 22e PerCom (International Conference on Pervasive Computing and Communications), qui s’est tenu en mars 2024 à Biarritz, les travaux menés à Télécom SudParis sur l’évaluation des systèmes de chauffage, climatisation ventilation (CVC) ont reçu un accueil très favorable. Sélectionnés pour leur caractère novateur, ils ont fait l’objet d’une publication dans une revue de référence, consacrant l’expertise des chercheurs de l’école dans les domaines des jumeaux numériques et de l’Internet des objets.

    Enjeux de développement durable et de confort

    Le secteur du chauffage, de la ventilation et de la climatisation (CVC ou HVAC en anglais pour Heat, Ventilation and Air Conditioning) est à la croisée d’enjeux techniques et sociétaux importants mais parfois contradictoires.

    Tout d’abord, avec ses équipements énergivores (chaudières, pompes à chaleur, compresseurs, ventilateurs, etc.), le CVC représente une part très significative de la consommation énergétique des bâtiments. Dans les bâtiments commerciaux en particulier, le chauffage, la ventilation et la climatisation contribuent à eux seuls à près de la moitié des dépenses énergétiques. C’est donc un poste clé à considérer dans le cadre de l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, à laquelle s’attache notamment la réglementation environnementale RE 2020, qui cible le neuf.

    D’autant que, réchauffement climatique oblige, les besoins en climatisation devraient tripler d’ici à 2050. Le confort thermique est en effet un élément capital du bien-être des occupants d’un bâtiment, que ce soit dans le résidentiel ou dans des locaux commerciaux. L’objectif est de maintenir des températures suffisantes au cours des saisons froides, et une ambiance relativement fraîche à l’intérieur malgré les températures extérieures élevées fréquentes lors de la saison chaude.

    Cette notion de confort thermique est en partie subjective, et l’enjeu actuel est d’être capable de procurer un confort personnalisé, qui tienne compte au mieux des besoins de chacun des occupants. Les variations de ressenti d’une personne à l’autre dépendent en effet de divers facteurs individuels tels que l’âge, le genre, l’état de santé, etc.  Interviennent aussi la localisation des personnes à l’intérieur du bâtiment ainsi que les déplacements, autrement dit le mode d’occupation du bâtiment par ses occupants. Il importe également de tenir compte des facteurs régionaux, tant climatiques que culturels, qui sont souvent laissés de côté.

    Les réponses classiques

    Certes, l’obtention de cet équilibre entre sobriété et confort dépend en premier lieu des caractéristiques des bâtiments, de leur orientation, leur géométrie, leur mode d’isolation ainsi que des matériaux utilisés (murs, toiture, fenêtres). La conception architecturale joue un rôle crucial sur les transferts thermiques. Une fois ces éléments pris en compte, les systèmes modernes de CVC peuvent réduire la consommation grâce à leur haute efficacité énergétique. Un pilotage étroit est requis pour atteindre à la fois les objectifs d’efficacité énergétique et de confort thermique. C’est là où interviennent les bâtiments intelligents – « smart buildings » en anglais, qui intègrent des systèmes destinés à collecter et analyser des données en temps réel, afin notamment de réduire la consommation d’énergie et de faciliter la maintenance préventive. Car c’est l’automatisation des systèmes de chauffage, ventilation, climatisation qui va permettre d’envisager une gestion fine du confort thermique.  Par exemple, des lidars ou autres capteurs sont utilisés pour prendre en compte les conditions météorologiques.

    Reste la question de la prise en compte des besoins spécifiques des utilisateurs du bâtiment : ses occupants. L’internet des objets est une piste pour l’acquisition des données : à l’aide des capteurs des objets connectés, notamment portables, il est possible d’objectiver le confort – ou l’inconfort thermique – en termes de température corporelle, de rythme cardiaque, de niveau de sudation, etc.

    Le recueil d’information peut également s’effectuer des occupants en utilisant un système ‘feedback’, c’est-à-dire des questionnaires visant à cerner le ressenti et les préférences de chaque occupant sur le plan du confort thermique. L’indicateur est souvent une échelle sur 7 valeurs (Thermal Sensation Vote (TSV) en anglais) de trop froid (- 3), à trop chaud (+3).

    Si elles ont leurs avantages, ces méthodes ont également le défaut d’être longues, délicates et coûteuses à mettre en place.

    L’approche innovante de Co-zyBench

    Comme le rappelle Georgios Bouloukakis, professeur associé à Télécom SudParis, « nous avons développé au sein du laboratoire Samovar une forte expertise du domaine du smart building, avec une expérience considérable sur le sujet. C’est ce qui nous a amenés à nous intéresser à ces sujets liés au confort thermique. »

    L’approche des chercheurs de Télécom SudParis, parmi lesquels un doctorant du laboratoire ainsi qu’un élève-ingénieur de l’Ecole, constitue une alternative innovante aux méthodes actuelles. En s’appuyant sur les environnements de modélisation et de simulation que sont les jumeaux numériques (Digital Twins en anglais), ils ont conçu et développé Co-zyBench [1], un outil d’analyse totalement numérique, permettant d’évaluer le fonctionnement des systèmes de CVC dans différentes configurations, en interaction avec les dynamiques d’utilisation du bâtiment par ses occupants.

    L’idée maîtresse est de représenter par un jumeau numérique le bâtiment et ses systèmes de CVC (en particulier leurs performances énergétiques), et par un autre jumeau numérique, les occupants, leurs mouvements et leurs préférences respectives en termes de confort thermique. Le couplage de ces deux jumeaux faciles à configurer permet d’effectuer des simulations, pour optimiser à la fois l’empreinte environnementale du bâtiment et le confort thermique des personnes »

    Les jumeaux peuvent être renseignés à partir d’informations de différentes origines : des données acquises par des capteurs évoqués ci-dessus ou des jeux de données pertinents provenant de la littérature scientifique, ou de différentes bases de données. Pour ce faire, Co-zyBench s’appuie sur un modèle de données standard (NGSI-LD), ce qui apporte une grand flexibilité aux utilisateurs, qui peuvent compléter les informations fournies leur propres sources. « Nous avons ainsi intégré à la plateforme la description modélisée de différents types de bâtiments, de leurs capteurs et systèmes CVC, ainsi que des archives météorologiques région par région. » précise Georgios Bouloukakis. Le modèle a été étendu à la description des occupants d’un bâtiment, de leurs déplacements et de leur profil de préférences thermiques. Pour ce qui concerne l’optimisation du confort thermique, nous proposons une stratégie reposant sur la recherche d’équité entre les occupants et qui consiste à minimiser les insatisfactions individuelles.

     

    Co-zyBench a été mis en œuvre sur des cas pratiques, ce qui a permis d’analyser différentes stratégies de fourniture de confort thermique afin de comparer leurs performances. Cette première analyse montre la possibilité de concilier l’atteinte d’un confort thermique équitable avec la sobriété énergétique.  Co-zyBench va être enrichi par de nouvelles données et fonctionnalités, avec l’objectif de réunir une communauté en ligne autour de cet outil innovant.

     

    → Co-zyBench Publication :

    [1] Jun Ma, Dimitrije Panic, Roberto Yus, and Georgios Bouloukakis. « Co-zybench: Using co-simulation and digital twins to benchmark thermal comfort provision in smart buildings. » In 2024 IEEE International Conference on Pervasive Computing and Communications (PerCom), pp. 25-35. IEEE, 2024.

    PDF : https://inria.hal.science/hal-04514006v1/document

    Outil : https://github.com/satrai-lab/cozybench

     

  • Le cruel dilemme des données de santé à l’ère de l’IA : vie privée ou équité ?

    Le cruel dilemme des données de santé à l’ère de l’IA : vie privée ou équité ?

    Le cruel dilemme des données de santé à l’ère de l’IA : vie privée ou équité ?

    Cet article est republié à partir de The Conversation par Nesrine Kaâniche, maître de conférences, experte en cybersécurité et protection de la vie privée, membre de la Chaire VP-IP IMT et Aymen Boudguiga, Ingénieur chercheur en cybersécurité au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

    L’intelligence artificielle (IA) se diffuse partout dans notre quotidien, transformant des domaines comme les diagnostics médicaux, les transports, la finance ou la sécurité. Elle s’immisce de plus en plus dans nos prises de décision grâce à la collecte massive et à l’analyse de nos données, alimentant des algorithmes décisionnels et permettant d’influencer nos choix. Cette omniprésence soulève des questions éthiques et sociales importantes et impose une question complexe sans réponse facile : doit-on lui faire confiance ?

    Avec le projet EQUIHid, nous étudions le potentiel de l’apprentissage fédéré pour rendre les services de santé plus équitables et respectueux de la vie privée. L’apprentissage fédéré permet d’entraîner un modèle d’intelligence artificielle de manière collaborative. Cela dans le but de répondre à un problème spécifique, comme l’analyse des images mammographiques pour la détection précoce du cancer ou l’évaluation de la présence du mélanome dans les images de lésions cutanées. Le modèle est entraîné sur une multitude de données de patientes, provenant de différents hôpitaux.

    Des modèles d’IA qui reproduisent les inégalités

    Imaginons un modèle conçu pour diagnostiquer le cancer de la peau, qui les détecte avec une précision remarquable chez les patients à la peau claire, mais dont l’efficacité s’effondre lorsqu’il s’agit de peaux plus foncées. On dit alors que le modèle n’est pas équitable, car il favorise injustement un groupe de patients par rapport à un autre. Comment ce phénomène peut-il se produire ?

    La réponse réside dans les données utilisées pour entraîner ce modèle. Si ces données sont biaisées, en surreprésentant un certain type de patients, le modèle sera plus performant avec ce groupe, reproduisant ainsi le biais présent dans les données.

    Sur The Conversation, retrouvez des analyses, pas des invectives.

    Si la base de données d’entraînement est majoritairement composée d’images de patients à la peau claire, le modèle sera moins exposé aux variations de pigmentation et aux formes de cancer qui se manifestent plus fréquemment sur les peaux foncées. En conséquence, il sera moins performant pour diagnostiquer le mélanome chez les patients à la peau foncée. Les conséquences d’un tel biais peuvent être graves. Un patient victime d’un diagnostic erroné ou retardé pourrait voir son pronostic de santé sérieusement compromis. De plus, ces biais renforcent les inégalités existantes dans le système de santé, défavorisant les groupes déjà marginalisés.

    De tels biais s’intensifient notamment si les grands volumes de données, sur lesquels ces modèles sont entraînés, ne sont pas représentatifs de la population générale. En effet, les données médicales pour l’entraînement proviennent de consultations hospitalières. Or, chaque établissement n’ayant qu’une vision partielle du problème via sa population locale, il rencontrera des difficultés à obtenir un modèle équitable. Une solution à ce problème consiste à croiser différentes sources de données pour les enrichir, et assurer ainsi un apprentissage fédéré équitable.

    Équité, vie privée et apprentissage décentralisé

    Le principe ? Plusieurs entités communiquent directement entre elles, avec l’objectif de coopérer, sans partager de données potentiellement sensibles et sans avoir à les centraliser dans un site commun géré par un tiers. La souveraineté des données est ici assurée, mais elle n’est pas suffisante pour garantir le respect de la vie privée des patientes dans les bases d’apprentissage. En effet, même si leurs données ne sont pas directement exposées, les modèles qu’elles ont permis d’entraîner peuvent dévoiler des informations de santé sensibles en cas d’attaque informatique.

    Reprenons l’exemple précédent d’un modèle de diagnostic du cancer de la peau. Un attaquant pourrait interagir avec le modèle pour essayer de deviner des détails personnels sur un patient donné, notamment la probabilité que celui-ci développe cette maladie. Si le modèle répond avec une grande certitude, cela indique que le patient en question était probablement présent dans l’ensemble d’entraînement, révélant ainsi sa prédisposition à cette maladie, sans accès direct à ses données médicales.

    Le projet EQUIHid vise à concevoir de nouveaux algorithmes d’apprentissage fédéré, à la fois respectueux de la vie privée et capables d’entraîner de manière décentralisée des modèles qui ne soient pas discriminatoires. Outre les développements algorithmiques, une particularité du projet est la volonté d’étudier le problème de façon théorique, afin d’évaluer comment l’équité impacte-t-elle la performance des modèles. Comment l’équité interagit-elle avec l’apprentissage fédéré ? Comment interfère-t-elle avec l’apprentissage respectueux de la vie privée ? Enfin, comment les trois concepts interagissent ensemble ?

    Si les domaines de l’équité, du respect de la vie privée et de l’apprentissage fédéré ont largement été étudiés individuellement, leurs interactions ne sont que rarement considérées dans la littérature scientifique actuelle. Ainsi, il faut trouver le bon équilibre pour résoudre cette équation à trois paramètres.

    Vers une implémentation de modèles plus équitables

    Des chercheurs de l’Université nationale de Singapour (NUS) ont démontré que l’équité dans les modèles d’apprentissage automatique a un coût en matière de respect de la vie privée. Ce coût n’est d’ailleurs pas réparti de manière égale : la fuite d’informations liée aux modèles d’apprentissage est nettement plus importante pour les sous-groupes défavorisés, ceux-là mêmes pour lesquels l’apprentissage équitable est crucial. Dans le cadre d’EQUIHid, nous avons démontré que plus les données d’entraînement sont biaisées, plus le coût en matière de vie privée pour atteindre l’équité pour ces sous-groupes sera élevé.

    Pendant la première phase du projet, nous avons exploré une solution existante, FairFed, qui construit un modèle d’apprentissage à partir de plusieurs modèles plus ou moins équitables dans le but de créer un modèle global plus équitable que ceux qu’il agrège. Nous avons cherché à étendre cette approche à des contraintes supplémentaires, en particulier le respect de la vie privée. Pour ce faire, nous avons introduit une première proposition basée sur des techniques de chiffrement homomorphe et de confidentialité différentielle.

    Le chiffrement homomorphe est une technique cryptographique qui permet d’effectuer des opérations mathématiques sur des données chiffrées, sans avoir besoin de les déchiffrer au préalable. Cela permet de garantir la confidentialité des données pendant leur traitement. La confidentialité différentielle, quant à elle, est une propriété mathématique des données statistiques qui garantit qu’il est très difficile de déduire si un individu spécifique est présent ou non dans un ensemble de données, même après la publication de statistiques agrégées.

    Une IA centrée sur l’humain

    Notre solution s’appuie sur ces concepts et permet d’entraîner un modèle commun à partir de plusieurs modèles chiffrés provenant de différentes entités. Tout en les agrégeant, elle pondère leur participation en fonction de leur niveau d’équité. Cela permet d’assurer une meilleure confidentialité des données d’entraînement et de développer un modèle global plus équitable.

    Durant la deuxième phase du projet, nous nous pencherons sur la question de l’intégrité de l’apprentissage fédéré pour assurer le bon déroulement de l’entraînement du modèle et éviter toute déviation dont les conséquences pourraient être importantes, notamment la génération d’un modèle biaisé menant à des diagnostics médicaux erronés ou une fuite massive de données sensibles.

    La question de l’IA et de l’équité est devenue prioritaire pour les institutions européennes et internationales. L’Artificial Intelligence Act (AI Act), adopté par le Parlement européen en mars 2024, insiste sur les droits fondamentaux en matière de protection des données, de dignité humaine et de non-discrimination. Ainsi, mener des recherches sur la détection et la réduction, voire la suppression, des biais des modèles d’apprentissage est un enjeu essentiel pour promouvoir une IA plus équitable et centrée sur l’humain.

    Le projet EQUIHid est soutenu par l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui finance en France la recherche sur projets. Elle a pour mission de soutenir et de promouvoir le développement de recherches fondamentales et finalisées dans toutes les disciplines, et de renforcer le dialogue entre science et société. Pour en savoir plus, consultez le site de l’ANR.

     

    ⇒ Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

     

    Écoutez Nesrine Kâaniche dans l’épisode du podcast Sciences Num. : “Données personnelles : quelle protection de la vie privée pour les services de e-santé ?”

    Abonnez-vous à Sciences Num. ici

     

  • IP Paris 6e du classement du THE Young University Rankings 2024

    IP Paris 6e du classement du THE Young University Rankings 2024

    IP Paris 6e du classement du THE Young University Rankings 2024

    IP Paris prend la 6e place dans le classement 2024 des jeunes universités du Times Higher Education qui répertorie les meilleurs établissements du monde ayant 50 ans d’existence ou moins. Il gagne deux rangs par rapport à 2023.

    L’Institut Polytechnique de Paris s’inscrit en 6e position dans le classement 2024 du Times Higher Education des jeunes universités mondiales, gagnant deux places par rapport à 2023.

    THE Young University Rankings répertorie les établissements figurant dans le WUR (World University Rankings) qui ont moins de 50 ans d’existence.

    L’édition 2024 THE Young University Rankings a évalué 673 universités, contre 605 en 2023, dans 79 pays, en fonction de leurs missions principales : enseignement, recherche, transfert de connaissances et ouverture internationale.

    Créé en 2019, IP Paris regroupe cinq prestigieuses écoles d’ingénieurs, l’École polytechnique, ENSTA Paris, ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis. Il développe des programmes de formation d’excellence et une recherche de pointe grâce notamment à une communauté de 1400 enseignants-chercheurs oeuvrant au sein de dix départements disciplinaires.

    Cette approche croisée crée des synergies inédites entre différents domaines, favorisant par exemple l’application des nouvelles technologies aux secteurs d’ingénierie traditionnels tels que la physique ou les transports. Le transfert de connaissances vers l’économie et la société est au coeur des missions de l’Institut, dont le réseau de trois incubateurs et l’écosystème dynamique favorise l’innovation de pointe et stimule l’inventivité des étudiants.

     

  • Colloque ESSI “Regards Scientifiques sur l’Inclusion”

    Colloque ESSI “Regards Scientifiques sur l’Inclusion”

    Colloque ESSI “Regards Scientifiques sur l’Inclusion”

    Le 13 juin 2024 de 9:00 à 17:00 sur notre campus, Jérôme Boudy, enseignant-chercheur à Télécom SudParis et Hugues Sansen, ingénieur R&D dans l’équipe de recherche EPH de Télécom SudParis interviendront lors du colloque scientifique interdisciplinaire ESSI « Regards scientifiques sur l’inclusion ».

    Ce colloque est un carrefour où se croisent les connaissances et les perspectives issues de disciplines variées : sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication.

    En réunissant des experts, des chercheurs et des praticiens de divers domaines, le colloque « Regards Scientifiques sur l’Inclusion » sera l’occasion d’explorer de multiples facettes de l’inclusion : inclusion sociale, égalité homme-femme, lutte contre l’exclusion des personnes âgées, innovations pédagogiques et technologiques au service des personnes en situation de handicap

    Le colloque sera l’occasion de découvrir la recherche et l’innovation publique et privée du territoire Grand Paris Sud, et de partager les expertises au cours d’une journée placée sous le signe de la convivialité et des échanges.

     

    Découvrez les différences facettes de l’engagement sociétal à Télécom SudParis

     

     

  • ERASMUS DAYS

    ERASMUS DAYS

    Erasmus Days : Comment former des ingénieurs prêts à conquérir le monde ?

    La mobilité académique, un concept qui sonne familier pour certains et mystérieux pour d’autres. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Pour les élèves ingénieurs de Télécom SudParis, la mobilité académique représente une opportunité extraordinaire de s’immerger dans des expériences internationales enrichissantes. À l’occasion de la célébration « Erasmus Days », nous explorerons comment Télécom SudParis forme ainsi des ingénieurs prêts à conquérir le monde.

    Erasmus Days : Qu’est-ce que c’est et pourquoi Télécom SudParis y participe ?

    Les « Erasmus Days » ne sont pas seulement une fête, c’est un événement qui célèbre la mobilité internationale et la citoyenneté européenne. Depuis plus de trois décennies, cette manifestation promeut les programmes Erasmus, lesquels ne se limitent pas uniquement aux bourses pour les étudiants en mobilité, mais englobent également des projets d’innovation à travers le monde. Télécom SudParis y participe activement pour encourager les étudiants à s’ouvrir au monde et à devenir des citoyens européens éclairés.

    Les avantages des programmes Erasmus pour les élèves ingénieurs

    L’une des raisons pour lesquelles les élèves ingénieurs de Télécom SudParis sont motivés par les programmes Erasmus est l’aspect financier. Les étudiants qui participent à des mobilités internationales bénéficient de bourses, sans conditions de ressources. Erasmus est accessible à tous, sous réserve de deux conditions : choisir un pays éligible pour le programme Erasmus et effectuer un séjour d’au moins deux mois à l’international, que ce soit pour des études ou un stage en entreprise.

    Les destinations les plus prisées de nos élèves ingénieurs

    Les choix de destination des étudiants de Télécom SudParis sont diversifiés et s’orientent principalement en fonction de leur parcours académique et de leurs affinités. Les destinations populaires incluent le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, ainsi que nos partenaires européens en Irlande, en Finlande, en Suède, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Chaque année, de nouvelles destinations exotiques s’ajoutent à la liste, avec des départs au Vietnam, à Hong-Kong, en Chine et en Roumanie cette année.

     

    Les différents programmes Erasmus offerts à nos étudiants

    Télécom SudParis offre à ses étudiants une variété de programmes Erasmus, des bourses pour des mobilités internationales en Europe et en dehors de l’Europe. Le processus de candidature est désormais simplifié et dématérialisé grâce à la plateforme Mobility on Line, alignée sur la volonté de la Commission européenne de moderniser ses processus administratifs.

    Encourager la diversité des destinations et des expériences

    La direction des relations internationales de Télécom SudParis joue un rôle clé dans l’encouragement de la diversité des destinations et des expériences. Des rencontres régulières sont organisées tout au long de l’année pour présenter aux étudiants les partenaires internationaux et leurs programmes de formation. Ces événements comprennent également des témoignages d’étudiants en mobilité, fournissant des informations précieuses sur la vie à l’étranger.

    En plus des rencontres, un soutien personnalisé est proposé aux étudiants qui envisagent une mobilité académique ou professionnelle. Un conseiller académique les guide pour choisir des parcours cohérents avec leurs objectifs de carrière, garantissant ainsi une expérience enrichissante et pertinente à l’international.

    Un exemple de réussite

    Pour illustrer le succès des programmes Erasmus, prenons l’exemple de quatre étudiants qui ont monté un projet de création d’entreprise au sein de l’incubateur de l’école. Ils ont réussi à exporter leur projet à l’étranger, obtenant le soutien de notre laboratoire de recherche Samovar et de la direction. Leur projet a été validé en tant qu’expérience obligatoire à l’international, et ils ont pu bénéficier de bourses Erasmus pour poursuivre leur projet en Suisse.

    Les « Erasmus Days » à Télécom SudParis sont bien plus qu’une simple célébration. Ils incarnent l’engagement de l’école en faveur de la mobilité internationale, formant ainsi des ingénieurs compétents et ouverts sur le monde. Ces initiatives permettent aux étudiants de se forger une identité européenne tout en développant leurs compétences, et elles offrent aux DRH des candidats préparés à relever les défis d’une carrière internationale.

    Ainsi, Télécom SudParis s’efforce de former une nouvelle génération d’ingénieurs responsables prêts à conquérir le monde, une mobilité académique à la fois.

  • Live Discord : spécial emploi, stages, international

    Live Discord : spécial emploi, stages, international

    Live Discord : spécial emploi, stages, international

    En juin et juillet, Télécom SudParis organise quatre sessions live de 45 minutes sur la plateforme Discord pour permettre aux étudiants et parents d’élèves d’échanger en direct avec nos équipes.

    Le premier événement a pour objet : les conseils pour préparer son oral d’entretien.

    Le second aborde la formation Ingénieur généraliste à Télécom SudParis.

    Le troisième est centré sur l’emploi, les stages et l’international.

    Le dernier live a pour thèmes le logement, l’accompagnement et la vie étudiante de notre école.

     

    Pour tout savoir sur :

    RDV sur Discord avec notre équipe le mardi 2 juillet 2024 de 18:00 à 18:45.

    • Olivier MARTINOT, directeur de l’Innovation et Relations Entreprises
    • Stéphane MAAG, directeur des Relations internationales par intérim
    • Françoise GUIHENEUC, responsable des Relations Entreprises et stages (par intérim)
    • Cédric GAUTIER, élève-ingénieur de 2e année à Télécom SudParis
    • Clarysse MODESTE, élève-ingénieure de 2e année à Télécom SudParis

     

  • Trophée start-up numérique : lancer son entreprise grâce à un concours

    Trophée start-up numérique : lancer son entreprise grâce à un concours

    Trophée start-up numérique : lancer son entreprise grâce à un concours

    L’incubateur de Télécom SudParis, IMT Starter, lance la 15e édition du Trophée Start-up Numérique. Dépôt des candidatures : du 22 avril au 27 mai 2024 pour les catégories « DeepTech » et « Industrie et Transformation numérique des entreprises », du 14 octobre au 12 novembre 2024 pour les catégories « Santé » et « Projets à Impact ».

    Créé en 2009, le Trophée start-up numérique est né de la volonté de trois grandes écoles, Télécom SudParis, Institut Mines Télécom Business School, ENSIIE, d’accompagner par leurs compétences plurielles les porteurs de projets numériques. Il est ouvert aux projets de création d’entreprises innovantes et aux jeunes entreprises de moins de 18 mois.

    Organisé en partenariat avec Genopole​, Magellan Consulting, Deloitte,​ Sony, MC2i et IMT Starter, le concours soutient 6 projets lauréats avec une incubation d’un an à IMT Starter, de 6 mois d’accélération au sein de l’entreprise marraine et l’équivalent de 100 000 € de prestations et de services, grâce à nos partenaires :  BPI France, Alliancy, Société Générale, In extenso, Ricard Ringuier Avocats, Fondation Mines-Télécom, Grand-Orly Seine Bièvre, Nony, Stories Out, Wilco, Reboot Disrupt campus et Maddyness.

     

    Découvrir en vidéo

    Les 5 catégories du concours Trophée Start-up Numérique

    Catégorie SANTÉ
    MedTech + HealthTech + MedDevice, télémédecine, thérapeutique, aide au diagnostic, Monitoring du patient, amélioration de la prise en charge, innovation de santé publique, données de santé. Des projets pour une médecine plus efficace grâce au numérique.

    Catégorie TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES ENTREPRISES
    Web3, acculturation digitale, business services, Data protection, B2B SaaS, EducTech, RH – collaboration, Tokenization, Marketplace, finances, juridique. Des projets qui permettront aux entreprises d’accélérer leur transformation numérique et de s’adapter aux enjeux de demain.

    Catégorie PROJET A  IMPACT
    Greentech, économie circulaire, Foodtech, Tech for Good, Proptech, Foodtech,  AgriTech, social, inclusion, énergie, Silver économie, mobilité durable. Des projets qui participeront à faire émerger une économie, plus inclusive et plus durable, soucieuse de partager la valeur créée avec les parties prenantes.

    Catégorie DEEPTECH
    IA, cybersécurité, data, drone, robotique, électronique, photonique, BioTech et quantique.

    Catégorie INDUSTRIE
    Jumeau numérique, blockchain, IoT, industrie 4.0, logistique, 5G / 6G, maintenance prédictive, robotique et automatisation, sécurité et sureté des sites industriels, digitalisation des processus industriels, réalité augmentée et réalité virtuelle (AR/VR).

    Modalités d’inscriptions

    Les candidats aux thématiques DeepTech, Industrie et Transformation numérique des entreprises doivent déposer leur dossier entre le 22 avril et le 27 mai 2024. 

    Les candidats aux thématiques Santé et Projet à impact doivent s’inscrire en ligne en remplissant le dossier de candidature dématérialisé du 14 octobre au 12 novembre 2024. → Se préinscrire

    Le jury sélectionne alors les 20 start-up/projets sur dossier et annoncera les résultats les candidatures retenues pour la phase finale le 27 et 28 novembre 2024.

    La remise des trophées aura lieu le 2 décembre 2024. Peut-être serez-vous un des lauréats du concours !

     

    Devenez l’un des 20 Espoirs du Numérique 2024

    Lors de cette nouvelle édition, 20 espoirs du numérique seront sélectionnés pour participer au monde de demain et bénéficieront d’un accompagnement privilégié.

    « Winter School » 
    Du 4 au 15 décembre 2024, ces meetings digitaux leur permettront de rencontrer, en one-to-one, des représentants de fonds d’investissement, business angels, prêts d’honneur et financeurs publics, des partenaires potentiels et représentant de grandes entreprises, des laboratoires de recherche et les mentors entrepreneurs du réseau IMT Starter.

    « Journée d’échange entre espoirs »
    Cette journée permet de vous retrouver entre espoirs et de rencontrer les coachs et acteurs de IMT Starter afin d’échanger et vous donner quelques premiers tips.

    « Accès à IMT Starter »
    Les 20 espoirs du numérique pourront prétendre à être incubés au sein d’IMT Starter. Cette sélection leur ouvre une porte vers un accompagnement et un coaching de la part d’experts.

    10 raisons pour candidater

    1. Une invitation au « Forum start-up » pour les meilleurs start-ups/projets.
    2. Un accompagnement qui fonctionne depuis 2000 : IMT Starter, c’est 200 jeunes pousses et entreprises accompagnées réunissant plus de 2000 salariés.
    3. Des sessions coachings avec des experts, des mentors, des entreprises partenaires.
    4. L’accompagnement par un comité stratégique avec des rendez-vous dédiés tous les deux mois.
    5. IMT Starter est localisé à Evry-Coucouronnes, sur un campus de Grandes Ecoles d’ingénieurs et de management.
    6. Un écosystème riche dédié au numérique : chercheurs, élèves-ingénieurs et élèves en management, diplômés de l’incubateur.
    7. Un accès à un soutien financier via les deux outils de financement d’IMT Starter : le fonds d’investissement Telecom Booster et le prêt d’honneur de la Fondation Mines-Télécom pouvant aller jusqu’à 40000 €.
    8. Une opportunité de rejoindre les start-ups qui postulent au Prix Innovation de Bercy de l’Institut Mines-Télécom.
    9. Un incubateur partenaire de la SATT Paris-Saclay.
    10. La possibilité de développer son projet pour l’international, grâce à un réseau d’incubateurs en Europe et aux États-Unis et grâce au réseau des incubateurs de l’Institut Polytechnique de Paris, Novation Center.

     

  • IMaGIn’, une semaine de management pour les ingénieurs

    IMaGIn’, une semaine de management pour les ingénieurs

    Pour un management bienveillant et innovant

    Accorder une attention particulière au projet de chaque élève et au fait qu’il développe des compétences larges pour sa réussite professionnelle fait partie de la philosophie de l’Ecole. Les ingénieurs y sont formés à travers tous les aspects de la gestion de projet.

    Le management, en disruption dans les entreprises au même titre que la transformation numérique, est donc une composante essentielle de leur formation. Management bienveillant, interculturel, intergénérationnel, Télécom SudParis s’engage aussi à former un ingénieur responsable. D’où le thème principal de cette édition 2024 : “Libérer les imaginaires pour un usage collectif du numérique au service de l’intérêt général”.

    Ingénieur et manager d’un numérique soutenable

    Dans le contexte actuel, le rôle du numérique est incité à évoluer dans le but de soutenir la transition écologique et sociale. Comment créer des solutions numériques à impacts positifs sur notre société ? Quels sont les nouveaux récits autour d’un numérique souhaitable ?

    La place des ingénieures et ingénieurs et les pratiques managériales sont également réinterrogées. Quelles sont les formes de management qui soutiennent la coopération ? Comment travailler collectivement pour un projet qui a du sens ?

    En partenariat avec Davidson, spécialiste dans l’expertise et le management de projets technologiques, Télécom SudParis propose aux étudiants d’apprendre à se connaître pendant cinq jours pour être à l’aise avec leurs appuis, davantage comprendre les autres afin de mieux travailler ensemble. Pour cela, l’école organise divers ateliers, expériences de groupes, conférences, séances de team-building, questionnaires personnels.

    Cette année, ils seront notamment accompagnés par Laurent Marseault, référence française de la coopération et du numérique libre, consultant, formateur ainsi que Maxime Blondeau, top 10 influenceurs Linkedin dont l’expertise est la cosmographie Territoire / Imaginaire / Technologie.

    Bertrand Bailly, CEO et cofondateur de Davidson consulting et diplômé 1998 de Télécom SudParis, interviendra également sur les modèles régénératifs d’entreprise avec la participation de douze chargés d’affaires qui coacheront nos élèves-ingénieurs.

    Depuis plusieurs années, Télécom SudParis fait partager aux étudiants l’expertise de spécialistes de tous horizons durant cette semaine pédagogique :

    • Gaël Chatelain-Berry, auteur et conférencier,
    • Clair Michalon, consultant en anthropologie sociale et diversité culturelle,
    • Nina Pivard, chargée de partenariats et Mécénat chez Planète Urgence,
    • Loïc Steffan, professeur d’éco-gestion à l’institut national universitaire Jean-François Champollion à Albi, cocréateur du groupe Facebook « La collapso heureuse ».
    • Murielle Vuong, Head of sustainability chez Veepee
    • Jules Delecour, Tech culture lead chez Davidson Consulting,
    • Aurélie Gauthier, Fondatrice du cabinet de conseil aSpark Consulting, Decarbonization & LCA Agile Project chez Bouygues Telecom et diplômée d’Institut Mines-Télécom Business School.

     

    Le Feelgood management

    Gaël Chatelain-Berry est auteur, conférencier, chroniqueur et consultant spécialisé dans le management bienveillant. Pour lui : « La bienveillance en entreprise n’est ni un luxe, ni une mode. Pour les managers, comme pour les managés, c’est grâce à la bienveillance que le bien-être au quotidien progressera. Source de performance, ce dernier est la clé des entreprises de demain. »

     

    Les relations interculturelles et ses bénéfices

    Clair Michalon est diplômé en agronomie tropicale et consultant spécialisé dans les relations interculturelles. Formateur en Algérie, responsable de projet de développement rural au Gabon, il a effectué de nombreuses missions en Afrique, Asie et Amérique latine. Conseiller et préparateur de volontaires d’ONG, il est également sollicité par les collectivités locales pour la gestion de la diversité culturelle.

     

    Le management et le handicap

    Le management bienveillant, c’est aussi savoir inclure les personnes en situation de handicap dans les bonnes conditions. Savez-vous que 36% des actifs en situation de handicap ont un emploi ? Qu’au cours de sa vie, 1 personne sur 2 sera confrontée à une situation de handicap ? Que seulement 10 % des travailleurs handicapés ont besoin d’un aménagement de poste ?

    En 2022, notre partenaire sur ce thème était Hanploi & School, entreprise accompagnant les établissements d’enseignement supérieur dans leur politique handicap. Nos élèves-ingénieurs ont abordé le sujet de l’inclusion de ces futurs collaborateurs dans le monde de l’entreprise avec Camille Renard, Responsable des actions Écoles chez Hanploi & School Unirh-Thransition.

     

     

    Entretien avec Antoine BOUDIC, Innovation Pratice Leader. Pour Davidson Consulting, il a régulièrement accompagné nos élèves-ingénieurs durant les dernières éditions de la semaine IMaGIn’. 

    antoine boudic
    © DR

    Est-ce important d’apprendre le management pour un ingénieur ?
    Oui c’est important et pas que pour les ingénieurs, mais pour tout le monde. La plupart des ingénieurs de Télécom SudParis auront la chance d’occuper la fonction de manager dans leur vie. La formation d’ingénieur consiste en l’apprentissage de techniques pures. Le management consiste essentiellement dans l’étude de soft skills. Ce qui est important pour nous, c’est de leur apporter ces notions-clés afin d’en faire de bons managers.

    Qu’est-ce que le feel good management représente pour vous?
    Il s’agit d’un management que nous mettons en place au sein de notre organisation. Nous avons d’ailleurs produit un ouvrage le Davidson Code (référence au Da Vinci Code) qui est téléchargeable sur notre site web. On y retrouve toutes les pratiques managériales que nous appliquons, y compris le management bienveillant qui y occupe une place centrale.

    Comment faire appliquer ces principes avec le télétravail ?
    Sur ce sujet, beaucoup d’étudiants ont eu de très bonnes idées. La bienveillance passe beaucoup par le contact des échanges, s’assurer que ses collègues travaillent dans les meilleures conditions. Si l’idée est d’avoir le plus d’échanges possibles avec ses collaborateurs durant les moments de travail, on a observé certaines dérives pendant le télétravail qui montrent que la barrière professionnelle et personnelle n’est pas respectée. Le travail d’un manager est notamment de faire respecter ces barrières.

     

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