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  • Une Chaire pour mettre le numérique au service de la transition écologique

    Une Chaire pour mettre le numérique au service de la transition écologique

    Une Chaire pour mettre le numérique au service de la transition écologique

    Cet article, publié dans digital Lovers #7 du mois de septembre 2023, est republié ici avec l’aimable autorisation de Sopra Steria.

    L’école d’ingénieurs Télécom SudParis a lancé à la rentrée 2022 la Chaire d’Enseignement INTEGRATE (Ingénierie Numérique et Transition Environnementale pour une Gestion Responsable et une Accélération de la Transformation Énergétique) en partenariat avec Sopra Steria, la Direction Générale de l’Aviation Civile, Log et Michelin.

    Emmanuel Monfrini, porteur du projet à Télécom SudParis, et Patrick Faure, Directeur de l’Intelligent Automation Factory chez Sopra Steria et encadrant de cette Chaire, nous racontent.

    Tout d’abord, parlez-nous du programme en quelques mots ?

    Emmanuel Monfrini : « Pendant longtemps l’impact de la technologie était jugé, dans l’imaginaire collectif, neutre sur le climat. Cependant, avec l’éveil écologique de la jeune génération, elle est rapidement devenue l’ennemi numéro 1 de la transition écologique. En tant que Directeur des Formations d’une grande école du numérique, il était donc indispensable que j’intègre cette réflexion dans les enseignements des étudiants.

    Convaincu que le numérique a un rôle immédiat et central à jouer dans les mécanismes de la transition écologique, Télécom SudParis s’est engagée dans la Chaire d’Enseignement INTEGRATE avec deux leitmotivs : réconcilier numérique et transition écologique, mais aussi mobiliser l’intérêt des jeunes générations autour du développement d’un numérique vertueux.

    Dans le cadre de sa dimension industrielle, nous nous sommes donnés pour mission de former des ingénieurs en les préparant aux défis environnementaux, et de construire avec les entreprises partenaires l’écosystème pouvant les accueillir.»

    Est-ce que cet intérêt pour le numérique durable se retrouve dans les équipes Sopra Steria ? Au sein de nos projets ?

    Patrick Faure : «La considération des enjeux environnementaux devient un réflexe pour de plus en plus de collaborateurs. Par exemple, nous sommes collectivement attentifs à l’amélioration de l’efficience des applications produites en intégrant ces préoccupations le plus possible dans le cycle de leur projet, mais aussi de la consommation en énergie sur nos serveurs par exemple, en les éteignant le soir et le week-end pour ceux de développement. Nous accompagnons aussi nos clients dans cette transition avec notamment la prise en considération du calcul d’impact des systèmes d’information.»

    Concrètement, quels sont les travaux menés dans le cadre de la Chaire ?

    EF : «La Chaire est avant tout un lieu d’échange autour duquel se retrouvent étudiants, entreprises et enseignants-chercheurs. Nous agissons à plusieurs niveaux :

    • Inventer collectivement le numérique sobre et durable que nous appelons de nos vœux.
    • Construire le contenu pédagogique et les moyens pour devenir un ingénieur prêt à relever les défis d’aujourd’hui et de demain dans la mise en œuvre de technologies numériques.
    • Former aux enjeux, méthodes et techniques tout au long du cycle de formation d’ingénieur.
    • Transmettre les connaissances et accompagner à leur application.»

    Sur quels sujets les étudiants de Télécom SudParis et les ingénieurs Sopra Steria travaillent-ils actuellement ?

    PF : «L’un des premiers sujets communs a été FarmIA, l’un des projets lauréats du Prix Entreprendre pour demain. Ce projet porte sur l’agriculture durable à l’aide d’un FarmBot et en utilisant l’intelligence artificielle pour identifier au plus tôt les risques de maladie des plantes cultivées.

    Ce projet évolue depuis maintenant trois ans, chaque année avec une nouvelle équipe d’étudiants. Il est devenu l’élément central du «Lab» commun avec Télécom SudParis, qui se monte cette année, et autour duquel de nombreux projets vont venir s’agréger et expérimenter pour apporter plus d’autonomie, à la fois en énergie, en eau, en intrants.»

    Comment décririez-vous le portrait d’un ingénieur numérique responsable ?

    PF : «Je pense qu’il faut qu’il soit ouvert au monde et aux différences de points de vue sur ces sujets pouvant être clivants, mais aussi rationnel et capable de sortir du cadre pour innover. La curiosité pour les solutions existantes et émergentes de tout type est aussi essentielle !»

     

     

  • Participez au Global Game Jam 2024

    Participez au Global Game Jam 2024

    Participez au Global Game Jam 2024

    Du vendredi 26 au dimanche 28 janvier 2024, le C19 organise la Global Game Jam. Chaque année, des élèves ingénieurs de Télécom SudParis, IMT-BS, ENSIIE, Université d’Évry, École polytechnique participent à cette événement avec des entreprises hébergées par le C-19, sur le territoire essonnien. Le C19 fait partie des 45 partenaires français de la Global Game Jam, plus grande Game jam du monde.

    Durant 48 heures, il accueillera des développeurs qui devront concevoir un jeu-vidéo à partir d’un thème partagé par tous les participants.

    Hébergé par l’ENSIIE, le C-19 est le cluster Jeux Vidéo et interactions numériques partenaire de notre incubateur IMT Starter. Il propose un ecosystème regroupant l’entrepreneuriat, la formation et la recherche.

     

  • Inauguration du Bâtiment d’Enseignement Mutualisé à Palaiseau

    Inauguration du Bâtiment d’Enseignement Mutualisé à Palaiseau

    Inauguration du Bâtiment d’Enseignement Mutualisé à Palaiseau

    Joyau architectural, le BEM pour Bâtiment d’Enseignement Mutualisé à Palaiseau sort de terre. Il accueillera les enseignements de 7 grandes écoles d’ingénieur : École polytechnique, AgroParisTech, Télécom Paris, Télécom SudParis, ENSTA Paris, ENSAE Paris, et Institut d’Optique Graduate School. Situé en proximité immédiate d’une future station de la ligne 18 du métro, sa large façade transparente en fait déjà une nouvelle porte d’entrée vers le campus de l’Institut Polytechnique de Paris.

    Ce projet fédérateur a été financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR), le Ministère des Armées, le Ministère de l’Économie et des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, l’Établissement Public d’Aménagement Paris-Saclay (EPA-PS), l’Institut Mines-Télécom ainsi que les écoles partenaires.

    Une initiative responsable pour un lieu emblématique

    Le BEM incarne l’ambition commune des sept écoles d’ingénieurs du quartier de l’École Polytechnique de partager un espace d’enseignement afin d’optimiser les espaces construits et de rationaliser l’utilisation des salles. Cette initiative responsable aboutit à un bâtiment moderne et lumineux, lieu de rassemblement au cœur du campus de l’Institut Polytechnique de Paris, renforçant ainsi l’attractivité du campus et servant de vitrine exceptionnelle pour les établissements.

    Son concepteur, l’architecte japonais contemporain Sou Fujimoto, indique : « Je crois que l’espace d’apprentissage du futur est un espace ouvert et interactif où les étudiants, les enseignants, les professeurs, chacun d’entre nous peut trouver sa propre place. Nous devons trouver de nouvelles idées et les diffuser, et notre avenir doit être créé grâce à ce type de relations interactives, comme une sorte de co-création. »

    Organisé autour d’un vaste atrium et d’une capacité totale d’accueil de 1470 étudiants, le BEM offre un grand amphithéâtre de 250 places, trois amphithéâtres de 80 places, ainsi qu’une cinquantaine de salles réparties sur 3 étages. Des espaces pédagogiques innovants, des salles de télé-enseignement, de visioconférence et des espaces de travail collaboratifs complètent les espaces de travail calmes et spacieux disponibles.

    L’enjeu du projet architectural : favoriser les rapprochements

    D’une surface de 10 000m², dont un atrium de 1 000m² ouvert sur 4 niveaux, son volume fluide s’articule entre réseaux de passerelles, jeux d’escaliers et larges gradins en bois, créant un lieu à la hauteur de l’excellence pédagogique des sept écoles.

    L’enjeu était de créer un bâtiment catalyseur favorisant les rapprochements tout en restant cohérent avec le paysage environnant. Organisé comme un prolongement du parc à proximité, la nature reste au cœur de sa conception. Sa grande façade transparente, sa végétation intérieure et son ouverture sur le paysage environnant l’intègrent parfaitement dans son environnement.

    Enfin, les escaliers et la toiture en origami, associés à des espaces tout en transparence, confèrent au BEM une atmosphère empreinte de minimalisme et de poésie, faisant de ce bâtiment un lieu de transmission unique.

    Cet espace généreux et singulier qui brouille les frontières entre intérieur et extérieur a été conçu par Sou Fujimoto Architects (mandataire), OXO architectes – Manal Rachdi, Nicolas Laisné architectes et DREAM – Dimitri Roussel. Le pilotage des études de conception et la maîtrise d’ouvrage ont été confiées à l’EPAURIF (Établissement Public d’Aménagement Universitaire de la Région Ile-De-France) et la maîtrise d’œuvre au cabinet Sou Fujimoto Architects.

     

  • Qui sont les lauréats du Trophée Startup Numérique 2023 ?

    Qui sont les lauréats du Trophée Startup Numérique 2023 ?

    Qui sont les lauréats du Trophée Startup Numérique 2023 ?

    Pour sa 14ᵉ édition du Trophée StartUp Numérique 2023, notre incubateur IMT Starter a dévoilé les lauréats des projets innovants ayant moins de 18 mois d’existence. Cette finale s’est tenue le mercredi 29 novembre 2023 au Campus Cyber dans le quartier de la Défense.

    Le concours, qui encourage les start-ups numériques, se répartit en six catégories : IA/Logiciels embarqués, Cybersécurité, Transformation numérique des entreprises, Dispositifs médicaux numériques, Data for Good et Coup de cœur. C’est lors de cette finale que les lauréats de chaque catégorie ont été distingués parmi les 20 « Espoirs du Numérique ».

    Découvrez les lauréats de cette 14ᵉ édition de la finale du Trophée start-up Numérique 2023

    • La startup ICONO remporte le prix « IA/Logiciels embarqués » parrainé par Sony ainsi que le prix de 4000 euros. ICONO est un moteur de recherche vidéo par IA. Grâce à ses modèles d’IA propriétaires, il est en mesure d’intégrer des millions de vidéos chaque jour et d’effectuer des recherches en langage naturel.

     

    • La startup Mobicrawl remporte le prix « Cybersécurité » parrainée par Deloitte avec une solution permettant aux entreprises de sécuriser leurs flottes mobiles en poussant les dernières mises à jour et patchs de sécurité à distance.

     

    • La catégorie « Transformation numérique des entreprises » parrainée par Magellan Consulting est remportée par la jeune start-up BPartners. Cette dernière développe un système de recommandation hybride qui transforme le raisonnement des artisans et indépendants en une base de connaissance dirigée pour la détection d’objets d’intérêts (toitures, végétations, signalisations…).

     

    • Cellaven remporte le prix « Dispositifs médicaux numériques » parrainé par le Génopole grâce à sa solution adaptée aux besoins des équipes R&D spécialisées dans la culture cellulaire in vitro.

     

    • Le prix « Data for Good » parrainé par MC2i est attribué à la startup Jabu. Celle-ci se positionne comme une solution SaaS pour une restauration collective plus durable, avec moins de déchets et plus de transparence.

     

    • Enfin, la startup Ohmyseason est lauréate de la catégorie « Coup de cœur » avec sa plateforme dédiée aux jobs saisonniers logés. Ohmyseason met en relation des candidats avec des entreprises à la recherche de renforts.

    Un programme d’incubation pour accompagner les startups

    Chaque lauréat bénéficie d’un accompagnement personnalisé et de sessions de coaching offerts par l’incubateur IMT Starter. De plus, les startups gagnantes bénéficient d’un programme d’incubation et d’une dotation de plus de 110 000 euros grâce au parrain de sa catégorie.

    La finale du Trophée Start-up Numérique est organisée par l’incubateur de Télécom SudParis, IMT Starter, commun à l’Institut Mines-Télécom Business School et l’ENSIIE. Notre incubateur permet également à nos étudiants d’acquérir une expertise d’ingénieur à travers des projets de création d’entreprise innovants, grâce à son parcours Entrepreneuriat.

     

     

  • Séminaire Blockchain Pragma

    Séminaire Blockchain Pragma

    Séminaire Blockchain Pragma

    Les élèves ingénieurs de Télécom Sudparis, membres de l’association étudiante KRYPTOSPHERE, organisent la seconde édition du séminaire Blockchain Pragma. L’événement se déroule le samedi 9 décembre à Palaiseau sur le site commun à TélécomSudParis et Télécom Paris, au cœur de l’Institut Polytechnique de Paris. 

    PRAGMA 2023 rassemble plusieurs acteurs essentiels de l’écosystème blockchain qui viendront animer cette journée inédite : BPI France, Ledger, Hedera, Zetachain, Aleph et Blockchain For Good.

    Programme :

    9h45 : Table ronde Blockchain For Good, Regenerative Finance

    10h30 : Conference Hedera Hashgraph : A more scalable DLT

    11h15 : Le financement de startups web3 et tendances d’investissements crypto (Privacy Tech notamment) par Bpi France

    12h00 : Déjeuner

    13h45 : Workshop Hedera Hashgraph

    14h30 : Table ronde Bitcoin, une monnaie numérique pour la liberté individuelle

    15h30 : Conférence Zero Knowledge Proof

    16h20 : Conférence Ledger, sécurité des portefeuilles de cryptommonaies

    17h15-18h45 : Pitch Contest de Start-up

    18h45-20h30 : Afterwork

    Lieu :

    Télécom Paris, Télécom SudParis
    19 Place Marguerite Perey
    91120 Palaiseau

     

  • Thèse de doctorat : “Nouvelles méthodes d’apprentissage automatique pour la planification des réseaux mobiles”

    Thèse de doctorat : “Nouvelles méthodes d’apprentissage automatique pour la planification des réseaux mobiles”

    Thèse de doctorat : “Nouvelles méthodes d’apprentissage automatique pour la planification des réseaux mobiles”

    L’École doctorale : École Doctorale de l’Institut Polytechnique de Paris et le Laboratoire de recherche SAMOVAR – Services répartis, Architectures, Modélisation, Validation, Administration des Réseaux présentent l’avis de soutenance de madame Danny QIU, autorisée à présenter ses travaux en vue de l’obtention du Doctorat de l’Institut Polytechnique de Paris, préparé à Télécom SudParis en : Mathématiques et Informatique.

    « Nouvelles méthodes d’apprentissage automatique pour la planification des réseaux mobiles »

    Le mardi 28 novembre 2023
    à 14 h 00
    Télécom SudParis, Amphi 3,
    19 place Marguerite Perey 91120 PALAISEAU

    Membres du jury :

    • M. Hossam AFIFI, Professeur, Télécom SudParis, FRANCE – Directeur de thèse
    • Mme Samia BOUZEFRANE, Professeur, Centre d’études et de recherche en informatique et communications, FRANCE – Examinateur
    • M. Laurent TOUTAIN, Professeur, IMT Atlantique Campus de Rennes, FRANCE – Rapporteur
    • M. Fabrice CLÉROT, Ingénieur, Orange Labs Lannion, FRANCE – Examinateur
    • M. Sidi Mohammed SENOUCI, Full professor, Université de Bourgogne, FRANCE – Rapporteur
    • M. Alassane SAMBA, Docteur, Orange Labs Lannion, FRANCE – Co-encadrant de thèse

    Résumé :

    Afin d’assurer un service performant et accessible au plus grand nombre, les opérateurs de télécommunication doivent continuellement mettre à jour l’infrastructure de leur réseau mobile. Ces modifications visent à étendre la couverture et à augmenter de la capacité existante par divers moyens : ajout de nouvelles stations de base, de nouvelles cellules, éventuellement en conjonction avec un basculement technologique. Par ailleurs, le fonctionnement du réseau produit un nombre massif de données, notamment sur l’utilisation des cellules : leur trafic, leur affluence ou leur occupation.

    L’objectif de la thèse est de développer des applications de l’apprentissage automatique pour estimer les indicateurs de charge et de performance de stations de bases et de cellules concernées par un futur déploiement. Pour cela, on propose d’utiliser des données externes aux télécommunications, comme le tissu urbain et la distribution de la population pour modéliser la demande d’un territoire et améliorer la qualité des prédictions.

    Les principales contributions apportées par cette thèse sont, en premier lieu, l’estimation du profil de l’affluence hebdomadaire routinière d’une future station de base à déployer. Deuxièmement, l’estimation de l’impact de l’ajout de nouvelles cellules sur la disponibilité et la qualité de service des cellules existant sur le secteur concerné par la mise à jour. Et enfin, la prédiction du trafic de pointe de cellules 5G ajoutées sur des sites 4G existants.

    Ces résultats participent à une meilleure planification de réseau mobile. En l’occurrence, ils fournissent de nouveaux indicateurs permettant d’implémenter une recherche automatique d’un emplacement géographique optimal en termes de rentabilité et de qualité de service, lors du déploiement d’un nouvel équipement.

     

  • Tu seras ingénieure, ma fille

    Tu seras ingénieure, ma fille

    Tu seras ingénieure, ma fille

    Télécom SudParis se mobilise pour accroître le nombre de jeunes femmes qui se destinent à devenir ingénieure dans le secteur porteur du numérique. Aujourd’hui en France, un ingénieur sur 4 est une ingénieure (1). Parmi ses actions, notre école implique ses élèves dans le programme « Ambassadrices IMT ». 

    Combattre les idées reçues

    Hawa FARA HASSAN, Alizée MESNARD, Morgane BROSSARD, Jade Roland, Lyssia Medroumi, Chloé Colombani et Gabriella Leotard, élèves ingénieures à Télécom SudParis participent au programme « Ambassadrices IMT » qui a lancé sa deuxième édition fin novembre 2023. Ce programme initié par l’Institut Mines-Télécom et la Fondation Mines-Télécom, vise à intervenir au plus près des jeunes filles dans les collèges et lycées afin de démystifier le métier d’ingénieur. Tout au long de l’année, nos « Ambassadrices IMT » partent à la rencontre des écolières dans toute la France pour partager leurs expériences et montrer aux adolescentes qu’il y a une place pour elles dans une école d’ingénieurs.

    « Nous échangeons avec les élèves lors de rencontres pour déconstruire les préjugés et les mythes » explique Morgane BROSSARD, « L’idée est d’éclairer collégiennes et lycéennes pour qu’elles voient que le métier d’ingénieur c’est possible pour elles. ». À travers ces rencontres, l’objectif de Télécom SudParis est de donner aux jeunes filles l’appétence et le désir de découvrir et de s’orienter vers les métiers du numérique.

    « Ma première action est d’intervenir dans mon ancien lycée et mon ancien collège, en essayant de faire la différence en racontant mon histoire et en motivant les jeunes femmes à devenir ingénieures » commente Morgane. « J’ai hâte de dire aux collégiennes en quoi l’ingénierie est pertinente pour elles. »

    Former les élèves ingénieures à valoriser le métier d’ingénieurE

    Les « Ambassadrices IMT » sont formées par des expertes et des experts sur des questions de genre pour apprendre à neutraliser leurs propres biais lors de leurs présentations. Certaines de ces formations sont déployées avec le soutien de l’association Femmes@Numerique. Le programme comprend également des écoles d’été et d’hiver pour les « Ambassadrices IMT », des ateliers pour développer leurs soft skills ou compétences humaines, des conférences sur les questions de parité et des rencontres régulières avec des mentors femmes travaillant comme ingénieures dans divers secteurs.

    En s’appuyant sur la fondation de notre école, la Fondation Mines-Télécom, Télécom SudParis peut compter sur le soutien des professionnelles du secteur qui sont prêtes à s’investir dans la féminisation du métier d’ingénieur. Ainsi, BNP Paribas, Orange, Dassault Système, Sopra Steria et la Fondation Groupe RATP contribuent à cette mobilisation en apportant leurs propres témoignages aux « Ambassadrices IMT » qui porteront désormais le message et en finançant cette opération. Si vous aussi, vous souhaitez vous joindre à elles, n’hésitez pas à nous contacter.

    Inspirer les jeunes élèves dans les établissements scolaires

    En plus du programme « Ambassadrice IMT », Télécom SudParis mène depuis quelques dizaine d’années, différentes actions pour contribuer à sensibiliser les jeunes femmes aux métiers de l’ingénierie du numérique.

     

    egalite femme homme mixité equALLityAu cœur de la vie étudiante, la vie associative participe à l’acquisition des qualités et compétences humaines nécessaires aux ingénieurs. Parmi la soixantaine d’association étudiantes que compte Télécom SudParis, EquALLity est l’association étudiante féministe qui œuvre pour l’égalité femme-homme. L’association organise de nombreux débats sur des sujets variés afin de diffuser et partager les bonnes pratiques.

     

     

    sandrine chapelet2Sandrine Chapelet, référente égalité femmes-hommes à Télécom SudParis le confirme : « Nous développons la partie reconnaissance des sciences pour les femmes dès le collège grâce aux associations étudiantes comme Les Partenariats de l’Excellence, IN&acT, EquALLity ou encore le programme « Ambassadrices IMT ».

     

     

    les cordées de la réussiteUn autre programme porté par notre école, « Les Cordées de la Réussite », mobilise nos étudiants pour agir directement au sein des établissements scolaires. « Les bénévoles proposent du soutien scolaire et font découvrir la science aux collégiens et lycéens de notre agglomération. Ainsi, filles et garçons prennent conscience qu’ils peuvent être les ingénieures de demain » raconte Sandrine Chapelet.

     

     

    Les diplômées et diplômés de Télécom SudParis participent eux aussi à la fois aux actions « Egalité Femmes-Hommes » ou « Egalité des chances » de l’école à travers leurs témoignages inspirants.

     

    karolina gorna Karolina Gorna, ingénieure diplômée 2022 de Télécom SudParis et présidente de KRYPTOSPHERE témoigne en tant que femme dans une filière scientifique.

    Regarder son témoignage vidéo

     

     

    Solène LancrenonSolène Lancrenon, ingénieure diplômée 2021 à Télécom SudParis nous parle de son parcours et de la place occupée par les femmes dans la science.

    Regarder son témoignage vidéo

     

    Les femmes ingénieures à Télécom SudParis en chiffres

    • 24% des élèves toutes formations confondues de Télécom SudParis en 2022 sont des élèves-ingénieures
    • 23% des élèves ingénieurs généralistes sont des élèves-ingénieures
    • 16% des élèves ingénieurs spécialité Réseaux sont des élèves-ingénieures
    • 31% des apprenants en Mastères Spécialisés sont des femmes
    • 78,8% des jeunes diplômées sont en activité professionnelle contre 73,1% pour leurs homologues masculins
    • 95,8% des jeunes diplômées ont trouvé leur emploi avant l’obtention de leur diplôme contre 84,7% pour les hommes.
    • Et sur les salaires elles font jeu égal avec leurs homologues masculins.

    Devenir ingénieure, ma fille

    1. Sources Association des Femmes Ingénieures

     

  • Un élève ingénieur de Télécom SudParis présente un article scientifique à la conférence IEEE LCN

    Un élève ingénieur de Télécom SudParis présente un article scientifique à la conférence IEEE LCN

    Un élève ingénieur de Télécom SudParis présente un article scientifique à la conférence IEEE LCN

    Élève ingénieur de 2e année à Télécom SudParis, Gatien Roujanski a présenté un article scientifique lors de la 48e conférence internationale IEEE LCN sur les réseaux informatiques locaux à Daytona Beach, Floride, États-Unis (2-5 oct. 2023). Intitulée “Cellular network offloading through drone cooperation”, la contribution porte sur l’utilisation des drones pour les réseaux mobiles 6G. Grâce à des travaux réalisés au sein du département d’enseignement et recherche Réseaux et Services de Télécommunications (RST), découvrez comment notre élève s’est illustré dans la première conférence sur les aspects théoriques et pratiques des réseaux informatiques.

    Des enseignants chercheurs qui accompagnent nos élèves vers la R&D

    Ces travaux de recherche ont été réalisés au sein du département RST de Télécom SudParis, notamment par les professeurs Michel Marot et Hossam Afifi ainsi que le chercheur Adel Mounir, invité de l’Institut National des Télécommunications en Egypte. Le fait que Gatien ait été convié outre-Atlantique à présenter un article dans une conférence de rang A, alors qu’il est encore dans sa 2e année de cycle ingénieur, est déjà remarquable.

    Ce dernier le reconnaît volontiers : « J’ai été choisi pour présenter l’article en tant que principal auteur du papier. Michel Marot souhaitait que je rencontre d’autres chercheurs et doctorants à cette conférence. Sur place, tout le monde était étonné qu’un étudiant en master ait déjà publié en tant que premier auteur. »

    Il ajoute encore : « J’ai commencé mon année au département RST en travaillant avec Michel et Adel Mounir. Ils m’ont intégré à un projet qui voulait optimiser le placement de drones avec un modèle heuristique et un modèle basé sur du renforcement (IA). On m’a chargé d’implémenter le modèle, de réaliser les courbes, d’interpréter et j’ai pu participer aux choix. En regardant l’état de l’art, j’ai remarqué qu’il n’y avait pas d’article portant sur la coopération de drones pour les réseaux. J’ai commencé sur mon temps libre à implémenter quelques idées et après les avoir proposées à Michel, il a suggéré que l’on travaille plus sérieusement dessus. »

    Ce fut aussi un choix logique pour notre enseignant-chercheur Michel Marot, qui est également directeur adjoint du centre E4C de l’Institut Polytechnique de Paris (Energy for climate) dont Télécom SudParis est membre : « On se demandait comment des prédictions de charge de trafic (prédicteur neuronal) pourraient être utiles pour gérer des ressources temporaires dans un réseau cellulaire avec différents niveaux de qualité de service. Gatien a travaillé avec moi-même et le professeur Adel Mounir. Par la suite, il a proposé des idées originales sur la coopération, qu’il a évaluées. Il était donc tout naturel qu’il présentât l’article à la conférence où il fut soumis. »

    Présenter un article scientifique lors d’une conférence IEEE, c’est également valider ses travaux de recherche dans l’excellence technologique. En effet, avec plus de 421 000 membres dans plus de 160 pays, l’association à but non lucratif IEEE publie un tiers de la littérature technique mondiale dans les domaines de l’ingénierie électrique, de l’informatique et de l’électronique. Elle joue un rôle de premier plan dans l’élaboration de normes internationales qui sont à la base de nombreux produits et services actuels dans les télécommunications, les technologies de l’information et la production d’énergie.

    Résumé de la contribution scientifique “Cellular network offloading through drone cooperation”

    Pour les chercheurs de Télécom SudParis qui travaillent sur l’utilisation de drones pour les réseaux mobiles 6G, le constat est que les antennes actuelles sont mal dimensionnées : une grande partie du temps, elles ne sont pas utilisées à leur puissance maximale. Par exemple, les antennes des stades fonctionnent à leur pleine capacité uniquement lors des grands matchs. De ce fait, on pourrait choisir de remplacer les antennes actuelles par des antennes moins puissantes, et déployer des drones réseaux pour ajouter des antennes lorsque cela est nécessaire.

    Ce concept a été testé récemment par le coréen Huawei qui, en mai dernier lors de l’IEEE ICC 2023 à Rome, a fait voler un prototype dans les rues pour montrer l’efficacité de l’idée.

    « Actuellement, la plupart des modèles de drones sont considérés de manière individuelle et servent une seule cellule, liée à une antenne. Ce qui est proposé ici, c’est de faire coopérer les drones de manière autonome grâce à des fonctions d’attirance. », rappelle Gatien.

    Considérant ainsi l’ensemble des drones, nos chercheurs du département RST évaluent que ces objets connectés sont capables de décharger des données provenant des cellules adjacentes à celles où ils sont posés. De cette manière, si on a trois cellules avec un surplus, un seul drone pourrait être nécessaire, selon la demande. Cette solution réduirait de près de 50% le nombre de drones nécessaires.

     

    Présenter un article dans une conférence de rang A : quelles retombées  ?

    Pour Michel Marot : « Le premier objectif est bien sûr de participer aux avancées de la recherche dans le domaine. Mais l’approche utilisée est aussi plus générale et pourrait s’adapter dans d’autre contextes où la coopération entre ressources est possible en vue d’un service. »

    Pour Gatien, cette aventure est susceptible de faire évoluer son début de carrière dans l’ingénierie qui pourrait s’orienter vers une thèse. Quelles sont les retombées concrètes d’une présentation d’un article dans une conférence scientifique de référence ? « La rédaction de l’article et du poster m’ont appris la rigueur rédactionnelle et les codes demandés dans le domaine des maths appliquées et des réseaux. Durant la conférence, j’ai eu la chance de rencontrer des dizaines de personnes, des chercheurs allemands, suisses, américains et français. J’ai pu mettre en avant mes idées et mes capacités. Ma présentation s’est très bien passée, les retours ont été positifs et on est venu me poser un bon nombre de questions sur le papier, mais aussi le reste du travail de l’équipe. J’ai reçu plus d’une dizaine de propositions de stage de fin d’études sur Linkedin sans en avoir fait de demande. Ce dont je suis le plus content, c’est que ça peut me donner accès à des projets ambitieux et complexes. »

    Les interactions entre élèves ingénieurs et chercheurs existent déjà en 2e  année du cycle Ingénieur généraliste de Télécom SudParis, notamment lors du programme pédagogique Projets Cassiopée. À cette occasion, les étudiants s’investissent dans un projet long qui débouche sur des résultats concrets ayant vocation à être exploités. Pour Gatien, collaborer avec le département RST et faire rayonner son école a été particulièrement enrichissant : « Avoir l’occasion de travailler avec une équipe de recherche en tant qu’étudiant était déjà une opportunité. J’étais anxieux vis-à-vis de la qualité du travail et on ne savait pas si l’article allait être accepté à cette conférence. J’ai eu du mal à réaliser jusqu’à la semaine avant le départ lors des derniers préparatifs. C’est une expérience inoubliable d’un point de vue professionnel, personnel, humain. »

    Qu’il poursuive un parcours de recherche en milieu académique ou en entreprise après son diplôme, et au-delà du rayonnement scientifique de Télécom SudParis auquel il vient de participer, Gatien incarne bien l’ingénieur et ingénieure responsable que notre École aspire à former. Bien que nos élèves bénéficient des programmes élaborés avec des partenaires industriels, une pédagogie par projet, des contacts permanents avec le milieu professionnel et la recherche… beaucoup d’entre eux se révèlent et parviennent à se dépasser : « Cette expérience m’a aussi permis de casser le plafond de verre que je m’étais fixé et d’oser essayer, d’oser présenter, d’oser agir. »

     

    Pour aller plus loin :

     

  • Salon Grandes Écoles de L’Étudiant à Lyon

    Salon Grandes Écoles de L’Étudiant à Lyon

    Salon Grandes Écoles de L’Étudiant à Lyon

    Venez découvrir les formations d’ingénieurs d’un numérique responsable proposées par Télécom SudParis lors du Salon Grandes Écoles L’Etudiant, le samedi 16 novembre 2024 de 9:00 à 17:00 au Centre de Congrès de Lyon. Cet événement est organisé sous le haut patronage du gouvernement et en partenariat avec l’AGERA.

    Vous êtes  :

    • Lycéenne ou lycéen passionné par les STEM (les sciences, la technologie, l’ingénierie, les mathématiques) et cherchez à construire un projet d’orientation dans une carrière d’ingénieur généraliste dans le numérique ?

    Une ou un étudiant souhaitant se réorienter, poursuivre ses études ou se spécialiser dans des métiers tels que consultant, architecte réseaux, architecte systèmes d’information, chef de projet, cadre marketing, analyste, expert, dirigeant, data scientist, ingénieur cybersécurité, ingénieur IA, actuaire, entrepreneur, sotware engineer ?

    • Parents ou enseignants accompagnant les jeunes dans leurs choix d’études et de métiers dans le numérique ?

    Venez découvrir nos formations :

    Ingénieur généraliste dans le domaine du numérique.
    Ingénieur Informatique et Réseaux en apprentissage.

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  • Trophée européen de la femme cyber

    Trophée européen de la femme cyber

    Trophée européen de la femme cyber

    Dr Magda Chelly, diplômée 2011 de Télécom SudParis, directrice générale et RSSI de Responsible Cyber participe au jury de la 4e édition du Trophée européen de la femme Cyber, le 13 décembre 2023 à la salle Gaveau (Paris 8e). Le CErcle des Femmes de la CyberSécurité (CEFCYS) organise en France ce trophée dédié aux femmes du secteur de la cyber.

    Depuis 2020, le #EuropeanCyberWomenDay est devenu un évènement incontournable qui met en lumière les enjeux de la cybersécurité au cœur de l’actualité et surtout les parcours exemplaires de femmes inspirantes dans ces métiers de la sécurité informatique, à travers toute l’Europe. Il a également pour ambition de viser la parité dans les différentes professions de la cyber en y attirant plus de talents féminins.

    Ce n’est pas la première fois que l’expertise de Télécom SudParis est reconnue par le CEFCYS dans le cadre de cet événement. En 2021, Dr Yosra Barbier, , diplômée 2013 de l’École et actuelle membre de l’association, était finaliste dans la catégorie “Femme Professionnelle de la Cyber”.

     

    Découvrez plus de portraits inspirants de diplômées et enseignantes chercheures de Télécom SudParis qui ont fait le choix de la cybersécurité :

    •  Maryline Laurent est professeure à Télécom SudParis, cofondatrice de la Chaire Valeurs et Politiques des Informations Personnelles, directrice du département RST au sein du laboratoire Samovar.  Dans le podcast Sciences Num., elle explique comment protéger ses données personnelles.

     

    • Nesrine Kaâniche est maître de conférences à Télécom SudParis, membre de la chaire VP IP IMT. Elle nous explique son parcours dans le podcast La Preuve par l’Exemple.

     

    • Constance Chou est diplômée 2022 et

     

     

     

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