Catégorie J'ai envie de : Innover

  • The Digital Twin, la révolution de l’économie et de l’industrie mondiale

    The Digital Twin, la révolution de l’économie et de l’industrie mondiale

    The Digital Twin, la révolution de l’économie et de l’industrie mondiale

    L’innovation et la recherche sont au cœur de nos préoccupations à Télécom SudParis. C’est en tout cas l’un des objectifs de Noël Crespi et Roberto Minerva, enseignants-chercheurs à Télécom SudParis. La sortie de leur ouvrage « The Digital Twin » coédité avec Adam T. Drobot et publié par Springer marque un tournant majeur dans le domaine des Jumeaux Numériques.

     

    Le livre The Digital Twin traite de l’exploitation de la puissance de la technologie, des pratiques commerciales et de l’infrastructure numérique afin d’apporter des améliorations révolutionnaires au profit de la société. Quatre-vingt-dix experts du monde entier ont contribué à résumer quatre décennies de progrès et de succès numériques et à définir le potentiel du jumeau numérique pour les décennies à venir. Le livre décrit comment les Jumeaux Numériques joueront un rôle clé dans des applications spécifiques et dans des secteurs importants de l’économie mondiale, ce qui en fait un ouvrage incontournable pour les cadres, les décideurs politiques, les responsables techniques, les chercheurs et les étudiants.

    Le livre se compose de trente-huit chapitres qui couvrent les concepts de Jumeaux Numériques, les technologies de support, les pratiques et les stratégies de mise en œuvre spécifiques pour divers secteurs de production et de services.

    The Digital Twin : le point de départ idéal pour l’enseignement et la recherche dans tous les domaines d’application

    The Digital Twin

    Les Jumeaux Numériques permettent de créer des produits, des processus et des services plus rapides, moins coûteux et exempts d’erreurs. Cela comprend l’ingénierie des systèmes pour l’énergie, les communications, la construction, le transport et la transformation des aliments. Il s’agit également de solutions visant à rendre l’existence humaine meilleure et plus agréable grâce aux sciences de la vie, aux villes intelligentes et aux créations artistiques.

    Les fonctionnalités des Jumeaux Numériques couvrent l’ensemble du cycle de vie des produits et des services. Il est important de noter que le livre décrit le parcours nécessaire pour que les entreprises et les organismes publics intègrent les Jumeaux Numériques dans leur boîte à outils.

    Alors, comment les Jumeaux Numériques joueront un rôle clé dans les secteurs importants de l’économie mondiale dans les prochaines décennies ? Réponse dans cet ouvrage disponible sur Amazon. 

     

  • Thèse de doctorat : « Une nouvelle architecture basée sur la blockchain pour les opérateurs de réseaux mobiles »

    Thèse de doctorat : « Une nouvelle architecture basée sur la blockchain pour les opérateurs de réseaux mobiles »

    Thèse de doctorat : « Une nouvelle architecture basée sur la blockchain pour les opérateurs de réseaux mobiles »

    L’École doctorale : École Doctorale de l’Institut Polytechnique de Paris et le Laboratoire de recherche SAMOVAR – Services répartis, Architectures, Modélisation, Validation, Administration des Réseaux présentent l’avis de soutenance de madame Fariba GHAFFARI, autorisée à présenter ses travaux en vue de l’obtention du Doctorat de l’Institut Polytechnique de Paris, préparé à Télécom SudParis en : Mathématiques et Informatique.

    « Une nouvelle architecture basée sur la blockchain pour les opérateurs de réseaux mobiles : au-delà de la 5G et de la 6G »

    Le vendredi 13 octobre 2023
    à 14 h 00
    à l’Amphithéâtre Jean Prouvé,
    CNAM, 292 rue Saint-Martin 75003 PARIS

    Membres du jury :

    • Noel CRESPI, Professeur, Télécom SudParis, FRANCE – Directeur de thèse
    • M. Emmanuel BERTIN, Ingénieur de recherche, Orange Innovation, FRANCE – Codirecteur de thèse
    • Mme Emmanuelle ANCEAUME, Directrice de recherche, Institut de recherche en informatique et systèmes aléatoires, FRANCE – Examinateur
    • M. Abdelkader LAHMADI, Professeure associée, Université´ de Lorraine, CNRS, Inria, Loria, Nancy, France, FRANCE – Examinateur
    • Mme Cigdem SENGUL, Ingénieur de recherche, Brunel University England, ROYAUME-UNI – Examinateur
    • Axel KUPPER, Professor, Technische Universität Berlin, ALLEMAGNE – Rapporteur
    • Mika YLIANTTILA, Professor, Center for Wireless Communications, University of Oulu, Finland, FINLANDE – Rapporteur

    Résumé :

    Si l’architecture centralisée et autonome des opérateurs de réseaux mobiles (MNO) fournit une connectivité à des milliards d’utilisateurs, elle souffre d’un manque de mécanismes techniques pour améliorer la collaboration entre les MNO et d’autres fournisseurs. Cela a des répercussions sur les coûts de mutualisation, ainsi que sur la consommation d’énergie et l’impact environnemental. Cela peut également empêcher l’avènement de modèles commerciaux plus collaboratifs avec d’autres fournisseurs ou même avec les clients. En outre, la complexité des réseaux 5G et au-delà pourrait dépasser la capacité d’un MNO à gérer le coût et la complexité de la connexion.
    Enfin, les architectures existantes des MNO souffrent également de leur centralisation, ce qui entraîne problèmes techniques et vulnérabilités. Relever ces défis n’est pas chose aisée. Les architectures MNO sont définies depuis près de trois décennies par des organismes de normalisation bien établis.

    Cependant, nous pensons qu’il est intéressant de proposer à la communauté des chercheurs en télécommunications une approche de type « table rase ». Ces solutions alternatives doivent -au moins- avoir un écosystème distribué/décentralisé, assurer la fiabilité entre les acteurs dans un environnement peu fiable, partager les ressources entre les parties prenantes, apporter une plus grande automatisation, et fournir une sécurité et une confidentialité suffisantes. Toute alternative répondant à ces exigences constituerait une solution potentielle prometteuse. La blockchain est un grand ledger distribué pair-à-pair, une technologie cryptographiquement sécurisée, à appendice unique, immuable, traçable et transparente qui ne peut être mise à jour que par consensus entre la majorité des nœuds participants sur le réseau. En raison de ses caractéristiques intrinsèques, la blockchain et les Smart Contracts peuvent réduire le coût, la latence et la complexité de la collaboration entre les entités dans un réseau cellulaire multi-acteurs tout en augmentant la fiabilité, la traçabilité et les capacités de supervision.

    Ce travail propose un système de connectivité mobile multi-acteurs qui fournit une solution distribuée, fiable, automatisée, peu coûteuse et sécurisée pour les entités et les acteurs de l’écosystème du réseau cellulaire. Pour ce faire, ce travail fournit tout d’abord une étude complète des défis existants dans les réseaux cellulaires actuels en ce qui concerne les aspects commerciaux et de collaboration, les questions techniques et la sécurité. Les résultats de ces études nous ont conduits à proposer deux contributions principales, l’une concernant la coopération entre les différents acteurs de l’écosystème des réseaux cellulaires (c’est-à-dire les MNO, les fournisseurs de services, les petites entreprises, les vendeurs et les utilisateurs finaux) et l’autre concernant la collaboration entre les MNO (et potentiellement avec les organismes de réglementation) pour la gestion des identités et des profils. Plus précisément, la première contribution propose un nouvel écosystème de télécommunication hybride (distribué-décentralisé) pour façonner la conception des réseaux 5G et 6G. Cette méthode permet d’éliminer toute autorité centrale, d’augmenter la tolérance aux pannes du système, de simplifier les procédures informatiques et de fournir des paiements sécurisés entre les entités. La deuxième contribution introduit une nouvelle gestion du profil de l’utilisateur et un portage du numéro de téléphone mobile et du profil sur la base de la blockchain et des Smart Contracts. Cette méthode vise à éliminer l’autorité centrale dans la procédure de portage en créant un système plus collaboratif et distribué à cette fin, à augmenter l’automatisation et la confiance, et à traiter la latence élevée de la méthode existante pour le portage des MNO.

    En outre, il offre la possibilité de porter les profils des utilisateurs vers le MNO destinataire ainsi que le numéro de téléphone au moyen d’une procédure automatisée sans autorité centralisée ni tierce partie. Pour évaluer le système proposé et analyser la faisabilité de sa mise en œuvre, nous avons proposé trois scénarios de déploiement dans lesquels la blockchain peut être logiquement positionnée soit dans le RAN, soit dans le réseau coeur, soit dans la couche de service. Les résultats de l’évaluation montrent que le système est suffisamment évolutif en ce qui concerne le nombre d’acteurs et de collaborateurs, et en fonction des exigences du réseau, sa performance et son niveau de sécurité sont ajustables.

     

  • Assurer le Contrôle des Fréquences pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : Télécom SudParis partenaire de l’ANFR

    Assurer le Contrôle des Fréquences pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : Télécom SudParis partenaire de l’ANFR

    Assurer le Contrôle des Fréquences pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 : Télécom SudParis partenaire de l’ANFR

    Dernière mise à jour, le 20/07/2024

    Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, le contrôle des fréquences radioélectriques est un défi.  Particulièrement à Paris, avec 15 sites de compétition situés à moins de 5 kilomètres les uns des autres, le risque de brouillage des fréquences est important. Comment assurer le bon déroulement de cet événement majeur dans de telles conditions ?  C’est dans ce contexte que Télécom SudParis a proposé à l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) de former 70 élèves-ingénieurs au contrôle des fréquences, créant ainsi un partenariat prometteur pour contribuer à relever ce défi.

    L’enjeu des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024

    L’Agence Nationale des Fréquences Radioélectriques (ANFR) est en charge de la planification, de la gestion et du contrôle de l’utilisation des fréquences électromagnétiques en France, et joue un rôle central dans l’usage qui pourra être fait des fréquences durant les Jeux. En temps habituel, l’ANFR dispose d’environ quatre-vingt contrôleurs du spectre, répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin, pour prévenir et remédier aux brouillages pour les utilisateurs du spectre tels que l’Aviation civile, Météo France ou encore les opérateurs de téléphonie mobile. En outre, à l’occasion de Grands évènements tels que les Internationaux de France de tennis de Roland Garros, les 24 heures du Mans, le Tour de France, ou encore le 14-juillet, ils apportent leur assistance à l’organisation et à la couverture médiatique. Leur mission consiste alors à garantir le bon fonctionnement des fréquences radio nécessaires aux communications, par exemple entre la radio, les caméras et les équipes de réalisation.

    Pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui se tiendront simultanément sur de multiples sites et sur des longues durées, l’ANFR aura besoin de multiplier le nombre de contrôleurs du spectre sur le terrain, en raison de l’utilisation massive de fréquences qui sera faite sur chaque site. L’ANFR a demandé et peut compter sur la collaboration de ses homologues étrangers pour combler presque la moitié de son besoin de forces additionnelles.

    Pour garantir la réussite de cet événement, l’ANFR s’est également tournée vers des établissements d’enseignement supérieur et, ainsi, l’Agence et Télécom SudParis ont entrepris de former 70 élèves-ingénieurs au contrôle de spectre, en vue de stages de première année ou de deuxième année qui constitueront des expériences exceptionnelles.

    Enzo Simonneau, élève-ingénieur en 2e année à Télécom SudParis, souligne l’ampleur du défi : « Le public voudra regarder les jeux à la télévision, ce qui nécessitera une diffusion massive. Avec de si nombreuses compétitions simultanées dans un rayon de cinq kilomètres, la demande de fréquences pour l’organisation et la captation des épreuves au plus près sera considérable. Pour qu’au final le résultat soit de qualité, il faudra donc éviter les interférences.  »

     

    Une collaboration initiée lors des projets GATE

    Il y a un an, l’ANFR a proposé à Télécom SudParis de développer une formation pilote visant à former des élèves ingénieurs au contrôle du spectre, pour vérifier que ceux-ci seraient en mesure de renforcer ses équipes sur les différents sites des Jeux olympiques.

    Ainsi, à la rentrée scolaire 2022, neuf élèves ingénieurs en 1ere année à Télécom SudParis se sont lancés dans la co-construction de cette formation, dans le cadre des projets pédagogiques GATE (Gestion et Apprentissage du Travail en Équipe). Lors de ce projet long, les étudiants ont dû définir le besoin de formation, le programme de formation et le planning, avec l’objectif d’étendre ce programme à un plus grand nombre d’élèves ingénieurs pour l’année 2023-2024.

    Les enseignants-chercheurs et l’équipe d’élèves ont adapté la formation en fonction du programme pédagogique existant au sein de notre école, en s’assurant que le cahier des charges ainsi proposé réponde aux besoins de l’ANFR.

     

    La formation au contrôle du spectre comporte ainsi quatre étapes :

    • Une formation théorique dispensée par Télécom SudParis, incluant l’étude des fréquences et des hyperfréquences, cours généralement dispensés dans notre VAP (Voie d’approfondissement) de 3e année « Systèmes Embarqués« .
    • Une formation complémentaire, réalisée par l’ANFR, appliquée à son contexte spécifique.
    • Une formation pratique dispensée par les agents de contrôle assermentés de l’ANFR qui initie les élèves à l’utilisation des moyens de mesure
    • Et enfin, la dernière étape se déroule sur le terrain, lors d’un événement grandeur réelle.

     

    Le 11 mai 2023, les élèves ingénieurs de Télécom SudParis et Télécom Paris ont participé à une « chasse au renard » afin de débusquer 20 brouilleurs disséminés sur le campus d’Evry par l’équipe d’étudiants du projet GATE « CERF ». L’occasion pour l’Agence nationale des fréquences de sensibiliser tous les élèves aux enjeux du contrôle de spectre en vue des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

    Les défis du recrutement et de la coordination

    La première équipe d’élèves ingénieurs de Télécom SudParis déjà formée est allée sur le terrain à Roland Garros, lors du Tour de France, lors de la préparation du défilé du 14- juillet, et à l’occasion de la Coupe du Monde Rugby.

    À la rentrée 2023, a débuté le recrutement des nouveaux élèves volontaires. La formation commencera rapidement au début du mois d’octobre. Ainsi, aux vacances de Toussaint, tous les élèves bénévoles de Télécom SudParis, Télécom Paris et de l’ESPCI Paris PSL auront suivi la formation théorique de l’école et poursuivront par celle dispensée par l’ANFR.  Les élèves de 2e année peuvent aussi se porter candidats.

    Tous les volontaires ayant réussi la formation se verront délivrer un certificat de l’ANFR et proposer un CDD étudiant pour les Jeux Olympiques pour contrôler le spectre.

     

  • La Journée Portes Ouvertes de Télécom SudParis

    La Journée Portes Ouvertes de Télécom SudParis

    La Journée Portes Ouvertes de Télécom SudParis

    Vous souhaitez devenir ingénieur pour inventer un monde numérique responsable ? Vous cherchez des informations pour vous former dans le domaine du numérique ? Le samedi 7 décembre sur son campus, partez à la rencontre de Télécom SudParis lors de sa Journée Portes Ouvertes.

    Venez rencontrer nos élèves et responsables qui, durant une après-midi, vous proposeront de participez à une table ronde sur la formation Ingénieur généraliste et les formations ingénieur par alternance, la vie du campus, les partenariats internationaux, etc. Elle sera suivie d’un temps d’échange convivial ainsi que d’une visite du campus pour répondre au mieux à vos interrogations et vous faire découvrir l’école de façon personnalisée.

    Vous ne pouvez pas vous déplacer ou préférez le distanciel ? La conférence sera diffusée en direct sur notre chaîne YouTube. Il est nécessaire de s’inscrire pour recevoir les liens de connexion au live.

    Programme

    Logo bleu fond transparent uid 640add03d5c8dDe 13:00 à 17:00 :  visite du campus, stands formations, stands associatifs, animations autour du numérique avec des stands scientifiques.

    14:00 – 15:00 : Table ronde sur les formations, Amphithéâtre Etoile et en live sur YouTube.
    ⇒ Découvrir la formation ingénieur généraliste et la formation Ingénieur informatique et réseaux, l’international, les débouchés, l’entrepreneuriat, la vie étudiante et le concours Mines-Télécom.

    Cette Journée Portes Ouvertes se déroule durant la Semaine NSI, LE rendez-vous national de la découverte des métiers, des formations du numérique et des sciences informatique.

  • Cybermois, le mois de la Cybersécurité

    Cybermois, le mois de la Cybersécurité

    Cybermois

    Depuis 2012, le Mois de la Cybersécurité se déroule en France en octobre. Le Cybermois est la déclinaison française du Mois Européen de la cybersécurité (ECSM), un événement de sensibilisation organisé chaque année à l’initiative de l’ENISA, l’agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information.

    Cet événement est coordonné en France par l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).

    Au programme : partage des bonnes pratiques en cybersécurité, des événements, c’est aussi l’occasion de faire un focus sur l’ensemble des formations en cybersécurité ainsi que la recherche en sécurité proposées à Télécom SudParis.

     

  • Comment fonctionne le brouillage GPS ?

    Comment fonctionne le brouillage GPS ?

    Comment fonctionne le brouillage GPS ?

    Cet article est republié à partir de The Conversation par Alexandre Vervisch Picois, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom

     

    Pour la majorité d’entre nous qui utilise un GPS – Global Positioning System – pour se guider au quotidien ou sur la route des vacances, quelle n’est pas la catastrophe quand celui-ci ne fonctionne pas ! Le GPS est aussi très utilisé dans les cadres professionnels et scientifiques, dans le secteur des transports mais aussi en génie civil, pour les services géolocalisés, la topographie, la géodésie (qui est l’étude de la forme de la Terre)… sans oublier les applications militaires qui sont à l’origine même du système GPS.

    Le GPS s’appuie physiquement sur des signaux radio à des fréquences bien particulières. Si pour une raison ou une autre, ceux-ci sont difficilement accessibles, la géolocalisation est perturbée, voire impossible. Nous allons nous intéresser ici à une raison particulière : le brouillage, qui peut-être volontaire ou involontaire et se distingue notamment du « leurre » (spoofer en anglais).

    Le brouillage du GPS entraîne un « déni de service », c’est-à-dire qu’on se trouve incapable de calculer sa position. Celui-ci peut être critique car beaucoup d’applications sensibles l’utilisent : l’aviation civile, la défense, la protection civile notamment. Un brouillage volontaire peut ainsi faire partie d’une cyberattaque, notamment dans le cadre de conflits armés comme c’est le cas en Ukraine par exemple.

    Pour comprendre de quoi il s’agit, commençons par expliquer le principe du GPS.

    Fonctionnement : le « GPS » est un récepteur

    On appelle communément « GPS » la fonction qui fournit des informations de « géolocalisation », qu’il faut comprendre comme la localisation physique d’un terminal au sens géographique du terme. Son but : obtenir des grandeurs mathématiques, qu’on appelle coordonnées, qui permettent de placer un objet dans un système de représentation comme une carte. En plus de la géolocalisation, le GPS permet une synchronisation précise de l’horloge du récepteur à quelques dizaines de nanosecondes du temps universel. Il est par exemple utilisé pour synchroniser les réseaux mobiles ou les transactions bancaires ou les opérations boursières. Dans ce dernier cas, on peut horodater l’instant de la vente d’un titre et donc se référer à son cours sur le marché à mieux que la seconde près.

    On désigne souvent l’objet qui nous sert de GPS par l’acronyme du système, GPS. En toute rigueur, on devrait parler de « récepteur GNSS ». L’acronyme GNSS, pour Global Navigation Satellites Systems, désigne l’ensemble des systèmes permettant la géolocalisation de manière globale : le GPS américain, le Galileo européen, le GLONASS russe et le Beidou chinois. Ainsi, si vous êtes en Europe, vous devriez dire : « J’arrive dans 5 minutes, mon Galileo me dit que je suis près de chez toi ».

     

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    Technology communication image global navigation satellite system,standard generic term for satellite navigation systems,GNSS,3d rendering. ©Oselote

     

    En pratique, les satellites envoient des signaux radio vers la Terre. Ceux-ci sont reçus grâce à une antenne intégrée au récepteur (le smartphone par exemple) puis traités de manière à permettre de calculer les coordonnées géographiques de l’antenne. Il est important de noter qu’il n’y a pas de retour du récepteur vers le satellite : la liaison est uniquement descendante. Les « GNSS » ne sont donc pas des systèmes de pistage, mais bien de calcul de la position.

    Ce qui mène à une information importante pour le sujet qui nous intéresse : la perturbation du GPS concerne la réception du signal au niveau du terminal sur Terre. On peut brouiller tous les récepteurs sur Terre, le réseau de satellites continuera à envoyer ses signaux comme si de rien n’était.

    Le brouillage des signaux GNSS

    Le brouillage d’un système est une action, pas nécessairement volontaire, consistant à émettre un signal sur la bande de fréquences du système qui va s’ajouter à celui du système, et perturber son fonctionnement. De façon commune, on appelle ce signal supplémentaire un « bruit » qui s’ajoute au bruit naturel qui correspond à la somme des signaux de toutes les sources radio existantes, provenant de la Terre, du Soleil, de l’espace et même de l’activité humaine. Pour se représenter ce qu’est le bruit en question, l’analogie la plus simple est celle du langage courant.

    Imaginez que vous êtes à la table d’un restaurant en pleine conversation avec une personne en face de vous. Vous comprenez et entendez ce que dit votre interlocuteur. Vous entendez les autres conversations mais vous ne les comprenez pas : c’est du bruit naturel, qui s’ajoute aux bruits ambiants comme ceux de la circulation par exemple… Une personne à une table voisine se met à parler très fort, au point que vous ne comprenez plus ce que dit la personne en face de vous. Vous avez été brouillé !

    Pour le GPS, la nature des ondes change mais le principe est le même : tout ce qui est émis sur la bande de fréquences et qui ne vient pas des satellites du système agit comme un brouillage.

    De plus, les signaux qui proviennent des satellites ont la particularité d’être très faibles en puissance (quelques dixièmes de femtowatt en réception). Ils sont donc très sensibles au brouillage. Un brouilleur situé à plusieurs kilomètres émettant quelques milliwatts, soit l’ordre de grandeur de la puissance d’un émetteur wifi, suffit. Pour filer la comparaison précédente, imaginez que votre interlocuteur de tout à l’heure ait une petite voix à peine audible, le moindre bruit alentour vous empêchera de le comprendre.

    Brouillages volontaires et involontaires

    Un brouillage involontaire est souvent lié à un dispositif défectueux. Il peut s’agir d’un appareil de télécommunication, comme un routeur wifi ou une antenne relais, qui émet hors de sa fréquence de fonctionnement dans une bande GNSS. Cela peut concerner également des appareils électriques dont la compatibilité électromagnétique (CEM) est mauvaise parce qu’ils ont été endommagés ou qu’ils ne respectent pas les normes de fabrication ou d’utilisation prescrites, par exemple les téléphones mobiles et les fours à micro-ondes. Pour tous ces cas, on dirait dans le langage courant qu’ils sont « mal isolés ».

    Le brouillage volontaire peut s’assimiler à une cyberattaque. Il peut être rencontré dans le cadre de la guerre électronique, dans le cadre d’un conflit comme en Ukraine où les brouillages mutuels sont avérés. L’objectif est alors de perturber l’organisation tactique de l’ennemi en le privant d’information sur les positions de son déploiement ou contrer ses armes guidées.

    Mais on le rencontre aussi dans les applications civiles. La plus commune est un petit appareil qu’on peut brancher sur un allume-cigare de voiture qui perturbe la réception de tous les récepteurs environnants, par exemple ceux des avions. On trouve cet usage chez les employés des sociétés de transports qui désirent mettre en échec le système de traçage dont est équipé leur véhicule pour que leur employeur ne puisse pas suivre leurs déplacements.

     

    Alexandre Vervisch Picois, maître de conférences, spécialiste GNSS et géolocalisation, Télécom SudParis – Institut Mines-Télécom

    ⇒ Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

     

    Géolocalisation : comment éviter une attaque de leurre ? Ecoutez Alexandre Vervisch-Picois dans Sciences Num.

    Pour aller plus loin :

    ⇒ Découvrez le Master of Science Génie électrique et optique dirigé par Alexandre Vervisch-Picois.

  • Finale du Trophée Start-Up Numérique

    Finale du Trophée Start-Up Numérique

    Finale du Trophée Start-Up Numérique

    Le 2 décembre 2024, notre incubateur IMT Starter organise la finale du Trophée Start-up Numérique. Cet événement, qui fête sa 15e édition, a pour objectif de repérer les nouvelles pépites du numérique qui construiront le monde de demain. 

    A l’heure où notre façon de travailler, se soigner, consommer ou vivre dans notre environnement doit se réinventer, de jeunes start-up du numérique seront récompensées dans cinq catégories :

     

    DEEP TECH
    IA, Quantique, BioTech, Cybersécurité, Data, Robotique, Drone, Électronique et Photonique

     

    INDUSTRIE
    Industrie 4.0, 5G / 6G, Jumeau Numérique, Maintenance Prédictive, Sécurité et sureté des sites industriels, Digitalisation des processus industriels, Blockchain, IoT, Logistique, Robotique et automatisation, AR/VR

     

    TRANSFORMATION NUMÉRIQUE DES ENTREPRISES
    Business Service, B2B SaaS, Data protection, HR / collaboration, EducTech, Acculturation Digitale, Tokenization, Web3, Marketplace, Finances, Juridique, Facilities


    SANTÉ

    MedTech, HealthTech, MedDevice, Télémédecine, Thérapeutique, Aide au diagnostic, Monitoring du Patient, Amélioration de la prise en charge, innovation de santé publique, données de santé


    IMPACT

    Greentech , Economie Circulaire, Social, Foodtech, AgriTech, préservation des ressources, énergie, inclusion, Silver économie, Mobilité durable, Proptech, Tech for Good.

  • 404 CTF devient le plus grand challenge cyber de France

    404 CTF devient le plus grand challenge cyber de France

    404 CTF devient le plus grand challenge cyber de France

    Le 404 CTF est la plus grosse compétition de hacking en France, avec plus de 3000 participants pour cette 2ᵉ édition. Le 15 juin, les finalistes se sont retrouvés à VivaTech, le salon européen dédié à l’innovation technologique, pour la remise des prix.

    Attraper le drapeau

    Le terme 404 fait référence au message d’erreur informatique et l’acronyme CTF signifie « Catch The Flag » (attraper le drapeau). L’objectif est d’inviter les personnes intéressées par la cybersécurité à collecter le plus grand nombre possible de drapeaux cachés dans des extraits de code dissimulés dans des fichiers en ligne sécurisés.

    Coorganisé par la DGSE, Télécom SudParis, son club étudiant HackademINT, OVHcloud et VivaTech, le 404 CTF est un moyen d’identifier des talents pour combler la pénurie de 15 000 emplois dans le domaine de la cybersécurité en France.

    Les participants de niveaux

    Les participants viennent de tous horizons : professionnels (45%), étudiants (34%), apprentis (10%), lycéens (4%) et retraités. 2343 personnes ont résolu au moins un des 20 206 défis. Pendant 3 semaines, du 12 mai au 4 juin, ils ont mesuré leur capacité à faire face à diverses problématiques de sécurité informatique à travers 90 défis répartis en 13 catégories : intercepter et décoder des transmissions radio 5G, tester les réactions de circuits imprimés, déjouer l’intelligence artificielle, etc.

    Une nouvelle catégorie a même été ajoutée pour ouvrir davantage la compétition aux débutants : la catégorie Renseignement en Sources Ouvertes (OSINT), qui consiste à rechercher et analyser des données à partir de ressources librement accessibles telles que les journaux et les réseaux sociaux.

    HackademINT 404CTF à VivaTech 2023

    Une démarche pédagogique innovante

    Conçu et organisé par des étudiants de 1ʳᵉ, 2ᵉ et 3ᵉ année de Télécom SudParis, sous la supervision de la DGSE et des enseignants-chercheurs de Télécom SudParis, le 404CTF s’inscrit dans l’ambition de l’école de contribuer activement à la stratégie nationale pour la cybersécurité. Né de la convention de partenariat pour promouvoir la cybersécurité dans l’enseignement, signée par Télécom SudParis, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et l’Institut Mines-Télécom, le 404 CTF est une démarche pédagogique innovante pour répondre aux enjeux de la souveraineté numérique.

     

    Merci aux présidents d’HackademINT Quentin Michaud (2021-2022), Julien Ribiollet (2022-2023) et Marie Leclerc (2023-2024) dont l’investissement a permis ce résultat.

  • Enquête 1er emploi : les talents du numérique très recherchés

    Enquête 1er emploi : les talents du numérique très recherchés

    Enquête 1er emploi : les talents du numérique très recherchés

    Que dit l’enquête 1er emploi 2024 sur les jeunes diplômés de Télécom SudParis ? Des salaires parmi les plus élevés de France, une insertion professionnelle très rapide et l’égalité salariale entre les femmes et les hommes : l’enquête d’insertion professionnelle de la Conférence des Grandes Écoles (CGE)* dresse un portrait de l’emploi toujours extrêmement favorable aux élèves ingénieurs de Télécom SudParis.

    L’enquête 1er emploi en vidéo

    Un marché de l’emploi très favorable aux ingénieurs du numérique

    Parmi les secteurs qui recrutent le plus : le Numérique. Tous les secteurs d’activité sont en effet concernés par la transformation numérique. Les ingénieurs du numérique, tels les Ingénieur d’études ou Software Engineer sont toujours très demandés. Mais, ce sont vers les nouveaux métiers portés par les grandes tendances du numérique que sont la Data analyse, la Cybersécurité, le Cloud, l’Intelligence Artificielle (IA), ou encore l’Internet des Objet (IoT) que les emplois se développent.

    Un taux net d’emploi supérieur à la moyenne

    Le taux net d’emploi** pour la promotion 2023 des jeunes diplômés ingénieurs de Télécom SudParis est de 91,3% (89,6% pour la moyenne des écoles d’ingénieurs en France) malgré une situation économique dégradée et défavorable aux recrutements !

    Six mois après la sortie d’école, 75 % de la promotion sont en activité professionnelle, y compris en volontariat et création d’entreprise. La poursuite d’études en thèse est plus forte que les années précédentes à 11 %.

    Le délai de recherche d’emploi est toujours très court : presque 8 diplômés sur 10 sont en emploi avant la sortie de l’école ; et plus de 98% des jeunes diplômés en activité ont trouvé leur emploi en moins de 4 mois.

    Une grande diversité dans les secteurs d’activité

    Un parfait équilibre entre PME, ETI et Grandes entreprises qui attirent respectivement 30%,  32% et 30% dans une grande diversité de secteurs d’activité : Services et Industrie des Technologies de l’Information et de la Communication (38%), Société de conseil ou d’ingénierie (15%), Activités financières et d’assurance (14%), Industrie automobile, aéronautique, navale, ferroviaire et services de transport (7%), Énergie (7%) et Recherche-développement scientifique (4%).

    74% des ingénieurs de Télécom SudParis travaillent en Île-de-France et 18,3% en province. Parmi les ingénieurs en activité professionnelle à l’étranger, ce sont le Royaume Uni et le Canada les pays les plus attractifs.

     

    DES SALAIRES EN SORTIE PARMI LES MEILLEURS DE FRANCE

    En France, le salaire médian brut annuel avec primes des jeunes diplômés ingénieurs de Télécom SudParis reste stable à 44 500 €, ce qui maintient l’École parmi les plus hauts salaires de sortie . A souligner que cette année encore, il n’y a pas de différence de salaire entre les femmes et les hommes.

    92,4% des diplômés en emploi ont un statut de cadre. et 90% des ingénieurs en emploi en France ont signé un CDI (86,6% pour les ingénieurs CGE).

     

    LE STAGE, LE MOYEN LE PLUS SÛR DE TROUVER UN EMPLOI

    Les diplômés de la promotion 2023 sont 47% à avoir trouvé leur emploi par le biais de leur stage de fin d’études ou d’apprentissage. L’usage des réseaux sociaux professionnels tels que Linkedin reste très fort avec 15%. On note également une belle progression des candidatures spontanées (8%).

    *Cette trente deuxième enquête sur l’insertion des diplômés des Grandes écoles de la Conférence des Grandes Écoles a été réalisée au cours du premier trimestre 2024. Chaque école participante, membre de la CGE, a assuré la collecte des données pour son établissement. Le taux de participation à cette enquête est de 73% pour les diplômés ingénieurs de Télécom SudParis.

    **taux net d’emploi correspond à la proportion d’actifs en activité professionnelle en y incluant les personnes en volontariat, rapportée à cette même population à laquelle on ajoute les personnes à la recherche d’un emploi.

    Télécom SudParis, Promo 2023CGE, Ingénieurs 2023
    Taux de réponse73%56,1%
    Taux net d’emploi**91,3%89,6%
    Poursuite en thèse11%6,3%
    Emploi trouvé en moins de 2 mois90,7%86,5%
    Emploi trouvé en moins de 4 mois99,15%96,2%
    Statut cadre92,4%91,5 %
    CDI89,5%86,6%
    Moyen de recherche (Emploi grâce au stage de fin d’études+ embauche entreprise d’accueil apprentissage)47%43,5%
    Poursuite d’études (hors thèse)5%6,9%
    En recherche d’emploi7%8,8%
    Emploi à l’étranger7,7%9,0%
    Salaire médian France toutes primes44 500 €40 500 €

  • Droits de scolarité

    Droits de scolarité

    Droits de scolarité de Télécom SudParis

    Le montant des droits de scolarité à Télécom SudParis est fixé par arrêté ministériel.

    1 – Droits d’inscription en Programme ingénieur généraliste, hors conventions

    1.1 – Pour l’année scolaire 2024-2025, le montant des droits de scolarité des élèves français ou étranger ressortissant EEE/UE1 ou étranger admis à l’école sur le CMT (Concours Mines-Telecom) est :

    2650 pour les élèves commençant leur scolarité postérieurement au 1er juillet 2018 et antérieurement au 30 juin 2023.

    2900 € pour les élèves commençant leur scolarité postérieurement au 1er juillet 2023 et antérieurement au 30 juin 2024.

    3200 € pour les élèves commençant leur scolarité postérieurement au 1er juillet 2024.

     

    (*) Étranger ressortissant de l’un des États membres de l’Union européenne, d’un autre État partie à l’accord sur l’Espace économique européen ou de la Confédération suisse, ou enfant, conjoint ou partenaire d’un ressortissant de l’un des États membres de l’Union européenne ou bénéficiant du statut de résident de longue durée dans un État de l’Union européenne ou dont le père, la mère ou le tuteur légal bénéficie d’un tel statut.

     

    1.2 – Pour l’année scolaire 2024-2025, les droits et frais de scolarité des étudiants ne relevant pas du 1.1 est :

    4150 € pour les élèves commençant leur scolarité postérieurement au 1er juillet 2018 et antérieurement au 30 juin 2023.

    4550 € pour les élèves commençant leur scolarité postérieurement au 1er juillet 2023 et antérieurement au 30 juin 2024.

    4850 € pour les élèves commençant leur scolarité postérieurement au 1er juillet 2024.

    Toutefois, les élèves étrangers, titulaires d’une carte de séjour temporaire et dépendant d’un foyer fiscal situé en France depuis au moins deux ans s’acquittent du montant des droits prévu au 1.1.

     

    1.3 – Conformément à l’article 4 de l’arrêté du 17 mars 2017 modifié par l’arrêté du 28 février 2024 fixant les droits de scolarité des formations d’ingénieurs de l’Institut Mines-Télécom :

    • Les bénéficiaires d’une bourse d’enseignement supérieur accordée par l’État et les pupilles de la Nation sont, de plein droit, exonérés du paiement des droits de scolarité.

    • Les élèves dont les ressources dépassent d’au plus 3 500 euros le plafond de revenus fixé pour l’attribution de bourses sur critères sociaux bénéficient d’une exonération de 50 % des droits de scolarité.

     

    2 – Programme ingénieur généraliste, sous convention

    2.1 – Le montant des droits et frais de scolarité à régler à Télécom SudParis par les élèves entrés à l’école dans le cadre d’une convention de double diplôme ou d’une convention de mobilité est :

    • Celui indiqué dans la convention en vigueur entre l’école d’origine et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom lorsque celle-ci précise ces montants ;

    • Celui à régler à Télécom SudParis par l’étudiant au titre de l’article 1 lorsque la convention en vigueur entre l’école d’origine et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom ne précise pas ce montant ;

    • La moitié de celui à régler à Télécom SudParis par l’étudiant au titre de l’article 1 dans le cas d’une mobilité d’un seul semestre lorsque la convention en vigueur entre l’école d’origine et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom ne précise pas ce montant.

     

    2.2 – Le montant des droits et frais de scolarité à régler à Télécom SudParis par les élèves sortants de l’école dans le cadre d’une convention de double diplôme ou d’une convention de mobilité est celui indiqué dans la convention en vigueur entre l’école d’accueil et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom lorsque celle-ci précise ces montants.

    Dans le cadre d’un accord de double diplôme dont la convention en vigueur entre l’école d’origine et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom ne précise pas ce montant, l’étudiant acquitte le montant à régler à Télécom SudParis au titre de l’article 1 pour sa première année et bénéficie d’une exemption totale des droits et frais de scolarité pour la prolongation de sa scolarité.

    Dans le cadre d’un accord de mobilité dont la convention en vigueur entre l’école d’origine et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom ne précise pas ce montant, l’étudiant acquitte le montant à régler à Télécom SudParis au titre de l’article 1.

    IMPORTANT : des droits et des frais de scolarité propres aux établissements d’accueil peuvent être demandés par ceux-ci.

     

    3 – Étudiants en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage

    Les étudiants en contrat de professionnalisation ou en contrat d’apprentissage sont dispensés des droits et frais de scolarité.

     

    4 – Césure

    Pour les étudiants inscrits en année de césure qui font l’objet d’un accompagnement de l’école, le montant des droits de scolarité perçus est ramené à la moitié des droits dus par les étudiants français et ressortissants EEE/UE*.

    Sur décision du directeur de l’école, l’exemption des droits de scolarité est totale lorsque la césure ne demande pas d’accompagnement de la part de l’école. Des frais de traitement de dossier de 265€ sont perçus par l’école dans ce cas.

    Pour les étudiants réalisant une césure sur un seul semestre durant l’année académique et qui ne font pas l’objet d’un accompagnement de l’école durant ce semestre de césure, l’école perçoit des droits de scolarité pour le semestre réalisé en formation par l’étudiant. Le montant des droits de scolarité pour l’année est alors ramené à la moitié des droits de scolarité normalement dus par l’étudiant à l’article 1.

    Pour les étudiants réalisant une césure sur un seul semestre durant l’année académique et qui font l’objet d’un accompagnement de l’école durant ce semestre de césure, l’école perçoit le montant des droits de scolarité normalement dus par l’étudiant à l’article 1.

     

    5 – Masters of science

    Les frais de scolarité des Masters of science sont fixés comme suit pour l’année 2024-2025 :

    Année CursusProgrammeEtudiants / situationMontant des frais de scolaritéObservations
    MScTous, hors DANIFrançais ou étranger ressortissant EEE/UE*4000€4000€/an
    MScTous, hors DANIEtudiants en provenance d’une université partenaire, autre que ci-dessus4000€Hors Double diplôme 4000€/an
    MScTous, hors DANIAutres que ci-dessus.6000€6000€/an
    MSc2MSc Data Science and Network Intelligence (DANI)Tous5000€Diplôme joint

    (*) voir 1.1.

    Pour les élèves qui suivent un MSc dans le cadre d’un accord de double diplôme, les droits/frais à régler sont définis par la convention entre l’établissement d’origine et Télécom SudParis ou l’Institut Mines-Télécom ou IP Paris.

     

    6 – Mastères Spécialisés

    Les frais de scolarité des Mastères spécialisés « Réseaux et services » et « Cybersécurité des infrastructures et des données » sont fixés comme suit pour l’année 2024-2025 :

    Année CursusEtudiant/ situationMontant des droits de scolaritéMontant des frais de scolaritéTotal à réglerObservations
    MSEtudiant ou candidat individuel85€8000€8085€Convention bi-partlte
    MS RSSalarié présenté par une entreprise85€11500€11585€Convention tri-partite
    MS RS sous statut d’apprentiEtudiant sous contrat
    d’apprentissage
    85€12915 13000€Convention tri-partite
    MS Cyber IDSalarié présenté par une entreprise85€15000€15085€Convention tri-partite
    MS Cyber ID sous statut d’apprentiEtudiant sous contrat d’apprentissage85€15000€15085€Convention tri-partite

    7 – Auditeurs libres

    Les auditeurs libres inscrits à titre personnel dans l’une des formations de l’Ecole bénéficient d’une exonération partielle des droits et des frais de scolarité à hauteur de 50% de ceux-ci.

     

     

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