Des programmes fondés sur la recherche pour se préparer aux études doctorales
Toutes les formations Master of Science sont délivrées exclusivement en anglais
Une approche européenne des technologies de l’information
Ces programmes fondés sur la recherche sont destinés à préparer les étudiants aux études doctorales, que ce soit à Télécom SudParis, à l’Institut polytechnique de Paris ou dans un autre établissement prestigieux. Les diplômés peuvent également choisir de faire carrière dans l’industrie.
Cette voie d’approfondissement est offerte en anglais ou en français selon l’option choisie
CONTEXTE
Les bouleversements récents liés au contexte international et aux enjeux environnementaux ont accéléré les mouvements de réindustrialisation. Cela fait plusieurs années que les entreprises en France et en Europe expriment leur besoin, incomplètement satisfait, en ingénieurs système dans les domaines physiques liés aux télécommunications. Ce besoin est passé du stade d’important à organique.
OBJECTIFS
La voie d’approfondissement EOE (Electrical and Optical Engineering) a pour objectif de répondre à ce besoin en vous spécialisant dans deux domaines au choix : les systèmes radio ou les systèmes optiques. Le but est de répondre à cette attente des industriels tout en vous mettant en lien avec le monde de la recherche de ces secteurs. En choisissant cette option, vous partagerez vos cours avec les masters d’IP Paris ou de l’Université Paris-Saclay, avec la perspective d’une carrière prometteuse dans le domaine de votre choix.
PROGRAMME OPTION
SYSTÈMES OPTIQUES (ENSEIGNÉ EN ANGLAIS)
Systèmes de transmission optique avancés et nouvelle génération
Codes correcteurs d’erreurs et systèmes de modulations codées appliqués aux communications optiques
Traitement numérique de l’information
Tendances à venir en matière de réseaux optiques
Propagation optique de l’information et systèmes de transmission point à point
Réseaux optiques
Dispositifs optoélectroniques
Systèmes photoniques vers d’autres applications
Nanophotonique
Fonctions et intégration photonique
PROGRAMME OPTION
SYSTÈMES RADIOS (ENSEIGNÉ EN FRANÇAIS)
Fonctions Microondes & Radio
Architecture Radio – Couche physique et interface réseaux
Antennes et canal de propagation
Communications satellitaires
Positionnement/ goniométrie/ localisation radio / RADAR
Instrumentation RF, mesure et CEM
Positionnement précis par GNSS pour les drones et autres applications
Technologies radio émergentes – Dosimétrie et interaction des ondes avec le vivant
EXEMPLES DE STAGES
Analyse de l’amplification Raman dans les systèmes de transmission optique sous-marins et terrestres sans répéteurs pour différentes fibres optiques.
Etude de l’influence des variations de la puissance en réception multisignaux sur un récepteur numérique. Calculs des positions dans les systèmes radio : algorithmes et sources d’erreur.
Optimisation de la formation de faisceaux d’ondes pour les réseaux non-terrestres (NTN).
Transmission WDM (multiplexage en longueur d’onde) : développement de transpondeurs à haut débit.
Évaluation d’un capteur radiofréquence intelligent pour l’environnement.
MÉTIERS
Ingénieur R&D en communications Radio ou optiques
A Ingénieur R&D en composants hyperfréquence ou photoniques
Architecte de système de Positionnement Satellitaire
Architecte Réseaux Optiques
Intégrateur Système
Chef de Projet Systèmes hyperfréquence et/ou photoniques
PARMI NOS RECRUTEURS
THALES, Orange, Nokia, SAFRAN, Bouygues Telecom, MBDA, EADS, Deutsche Telekom, National Instrument, Ericsson
CONTACT
Alexandre VERVISCH-PICOIS Coordonnateur
Département Électronique et Physique EPH
Courriel : @alexandre.vervisch
Du 20 avril au 12 mai 2024 en ligne, la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) et Télécom SudParis, en partenariat avec OVHcloud et VivaTech organisent la troisième édition du 404 CTF, un challenge Capture The Flag conçu par notre club de cybersécurité HackademINT. Le thème de cette année sera : les sports.
Vous êtes étudiante, étudiant, professionnel dans les nouvelles technologies, amateur, novice, confirmé, expert ? Pendant trois semaines, quel que soit votre niveau, mettez vos compétences à l’épreuve lors de ce CTF individuel. Les vainqueurs seront récompensés lors du salon Viva Technology en juin prochain.
Télécom SudParis inscrit ses doctorants dans deux écoles doctorales de l’Institut Polytechnique de Paris. Le diplôme délivré est celui de « docteur de l’Institut Polytechnique de Paris ».
L’Institut Polytechnique de Paris est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche qui réunit cinq Grandes Écoles d’ingénieurs françaises : l’École polytechnique, l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis.
Le regroupement de ces écoles au sein de l’Institut Polytechnique de Paris permet d’offrir une formation doctorale de très haut niveau reflétant l’excellence des écoles fondatrices ayant choisi d’unir leurs forces.
Télécom SudParis inscrit ses doctorants au sein de deux écoles doctorales :
L’école doctorale IP Paris (n° 626)
L’école doctorale Mathématiques Hadamard (n° 574)
L’école doctorale IP Paris (n° 626)
Elle accueille environ 900 doctorants, supervisés par plus de 800 enseignants-chercheurs (dont 550 HDRs) et regroupés au sein de 30 laboratoires de recherche (dont SAMOVAR) au fort impact scientifique.
Ces laboratoires couvrent un large spectre disciplinaire et bénéficient d’une grande réputation nationale et internationale et d’un haut niveau de reconnaissance de leurs chercheurs et enseignants-chercheurs.
L’école doctorale Mathématiques Hadamard (n° 574)
L’objectif de l’École Doctorale de Mathématique Hadamard (EDMH) est de regrouper toute la formation doctorale en mathématiques dans le périmètre de l’Université Paris-Saclay et de l’Institut Polytechnique de Paris, des mathématiques les plus fondamentales aux mathématiques les plus appliquées, y compris les mathématiques aux interfaces (en particulier avec l’économie, l’informatique, la mécanique, la physique, les sciences de l’ingénieur, les sciences du vivant).
Deux voies pour l’obtention du titre de docteur
Deux voies sont ouvertes pour l’obtention du titre de docteur de l’Institut Polytechnique de Paris : le parcours classique du doctorat en trois ans et le PhD Track en 5 ans, pour les détenteurs d’une licence ou d’un Bachelor qui souhaitent d’ores et déjà s’orienter vers un doctorat à la fin de leur master.
Diplômés d’une école d’ingénieur habilitée par la Commission des titres d’ingénieur (CTI)
Diplômés d’une école de management habilitée par la Commission d’évaluation des formations et diplômes de gestion (CEFDG) à délivrer le grade de master
Diplômés de 3e cycle universitaire ou équivalent (DEA, DESS, Master) ou diplôme professionnel cohérent avec le niveau Bac+5
Titulaires d’un titre inscrit au RNCP Niveau 1
Étudiants ayant validé une formation de niveau Mastère 1e année (M1) ou Bac + 4 (par exemple, diplômé de maîtrise) justifiant 3 ans d’expérience professionnelle*
Étrangers dont le diplôme est équivalent aux diplômes français exigés ci-dessous
Avoir une maîtrise satisfaisante du français et de l’anglais technique
Des candidats titulaires d’un diplôme inférieur peuvent être admis pardérogation pour 30% des effectifs du MS.
Modalités de recrutement
Présélection sur dossier de candidature (vérification des conditions de titre et du contenu de la formation initiale et/ou de la nature de l’expérience professionnelle)
Admission en cycle ingénieur Informatique et Réseaux en apprentissage
Vous souhaitez intégrer une formation alliant théorie et pratique dans les spécialités réseaux, intelligence artificielle, systèmes d’information et cybersécurité. Télécom SudParis propose une formation menant au diplôme d’ingénieur de spécialité Informatique et Réseaux accrédité par la Commission des Titres de l’Ingénieur (CTI) de grade Master. Deux possibilités s’offrent à vous :
Admission sur titre universitaire
Admission en classes préparatoires aux grandes écoles
Admission sur dossier
Profil des candidats en 1re année
Peuvent se présenter à l’admission sur titre en première année de la FISA de Télécom SudParis les candidats régulièrement inscrits en dernière année ou déjà titulaires d’un des diplômes suivants :
BUT (dont la mention ou le parcours spécifique est en adéquation avec le contenu de la FISA)
Licence 3 (dont la mention ou le parcours spécifique est en adéquation avec le contenu de la FISA)
Bachelor (dont le contenu est en adéquation avec celui de la FISA)
Cycle Pluridisciplinaire d’Études Supérieures (CPES) conférant le grade de licence (dont la spécialisation est en adéquation avec le contenu de la FISA)
Certification RNCP de niveau VI (dont la spécialisation est en adéquation avec le contenu de la FISA)
ou d’excellents étudiants de BUT deuxième année, en particulier entrant dans le cadre d’accord avec des établissements partenaires. Dans ce dernier cas, l’admission des candidats est alors régie par l’accord établi entre Télécom SudParis et l’établissement partenaire.
Les candidats étrangers peuvent candidater sous réserve que leur titre soit jugé équivalent.
Titulaire d’un Master 1 1 ou d’une certification RNCP jugée équivalente par le jury (dont la mention ou le parcours spécifique est en adéquation avec le contenu de la FISA)
Peuvent se présenter à l’admission sur titre en première année de la FISA, les candidats :
inscrits dans une filière CPGE ATS
inscrits en deuxième année dans une filière CPGE MP, MPI, PC, PSI, PT et TSI
inscrits en deuxième année de cycle préparatoire intégré dans une école d’ingénieur
inscrits dans un programme de formation ingénieur de l’une des écoles de l’Institut Mines-Télécom
ou entrant dans le cadre d’accords avec ses établissements partenaires
Conditions d’admission
Avoir de moins de 30 ans à la date de la signature du contrat d’apprentissage (sauf dérogation prévue par la loi)
Être de nationalité française, ressortissant de l’U.E ou de nationalité étrangère en situation régulière de séjour et de travail à temps plein en France à la date de son entrée en formation
Être titulaire d’un contrat d’apprentissage sur la période de formation
Modalités de recrutement
En 1re année et en 2e année : du 3 février au 11 mars 2025, via alternance.imt.fr/
Jury d’admissibilité le 11 avril 2025
Résultat d’admissibilité et convocation le 11 avril 2025 (18h)
Épreuves orales d’admission : entretien de motivation, épreuves probatoires : du 17 au 23 avril 2025
En fonction de leur parcours antérieur, les élèves peuvent intégrer la formation du cycle ingénieur généraliste en 1ère ou 2e année. Ce cursus est sanctionné par le diplôme d’ingénieur de Télécom SudParis, accrédité par la Commission des Titres de l’Ingénieur (CTI), grade Master.
Classes préparatoires aux grandes écoles
Admission sur titre universitaire
Concours de l’Institut Polytechnique de Paris
Classes préparatoires aux grandes écoles
L’entrée en 1ere année de la formation d’ingénieur généraliste de Télécom SudParis est accessible aux filières scientifiques des classes préparatoires MP, MPI, PC, PSI, PT, TSI, ATS.
Modalités de recrutement
Sur Concours Mines-Télécom. A l’issue du concours, le candidat peut, en fonction de ses résultats et de ses vœux, intégrer l’une des 206 places proposées par Télécom SudParis.
Ce programme international d’admission pour les cycles ingénieur s’adresse aux étudiants suivant un cursus d’études supérieures en sciences, ingénierie ou en économie et finances quantitatives hors de France, non assimilable à un cycle préparatoire aux grandes écoles (CPGE).
Il donne accès aux formations d’ingénieur des cinq écoles de l’Institut Polytechnique de Paris :
• Ecole polytechnique (concours)
• ENSAE Paris
• ENSTA Paris
• Télécom Paris
• Télécom SudParis
Conditions d’admission (extrait)
• Les candidats doivent être inscrits dans un programme étranger (non français) dans un établissement d’enseignement supérieur hors de France.
• Les candidats devront avoir validé leur quatrième année d’étude supérieure au sein de leur université d’origine afin de prétendre à une admission définitive (Master, quatrième année d’un Bachelor en 4 ans)
• Une excellente formation en mathématiques et / ou en physique est essentielle pour être admis.
• Les candidats ne doivent pas avoir suivi un programme préparatoire pour un diplôme d’ingénieur d’une école en France, en particulier un cycle préparatoire aux grandes écoles scientifiques (CPGE).
• Les candidats doivent avoir moins de 27 ans au 1er janvier 2025
• Les candidats français ne sont pas éligibles. Les étudiants français doivent candidater via la filière d’admission sur titre.
• Les candidats doivent avoir le niveau B2 minimum en français ou anglais (Rapports officiels des résultats des tests linguistiques mentionnés dans la candidature seront à soumettre obligatoirement lors de la candidature)
La connaissance du français n’est pas indispensable pour se porter candidat à ce programme d’admission. L’ensemble des démarches de candidature ainsi que les examens peuvent être effectués en anglais ou en français.
Lieux des épreuves
Des centres d’examen sont mis en place dans le monde entier en fonction du lieu de résidence des candidats admissibles.
Smart grid : l’optimisation de l’IoT au service de la transition énergétique
Télécom SudParis est membre du centre interdisciplinaire E4C de l’Institut Polytechnique de Paris (Energy for climate), qui travaille à réduire les émissions de gaz à effet de serre, améliorer l’efficacité énergétique, déployer les énergies renouvelables et proposer des politiques énergétiques pertinentes. Professeur au Département R.S.T. de Télécom SudParis, Michel Marot est également directeur adjoint de ce centre. Il revient sur des projets emblématiques de E4C, en particulier sur une thèse ouvrant des perspectives originales dans le domaine de l’IoT.
Réseaux intelligents et télécommunications
Michel Marot
La mise en œuvre de réseaux d’énergie intelligents, favorisant la transition énergétique, requiert des expertises multiples. Celles que Télécom SudParis apporte à E4C concernent principalement les réseaux de télécommunication associés aux smart grids, ainsi que les technologies nécessaires à leur fonctionnement : captation des données, remontée et traitement des informations, cybersécurité, etc.
A titre d’exemple, l’un des projets menés dans le cadre d’E4C par le professeur Hossam Afifi du département R.S.T, en collaboration avec Centrale Supelec et le laboratoire LMD de l’Ecole Polytechnique s’inscrit dans ces thématiques. Il s’agit en effet de prévoir d’une part la production électrique de panneaux solaires, d’autre part la consommation électrique d’un bâtiment tertiaire, le Drahi Xnovation Center, puis de proposer un algorithme permettant de faire correspondre au mieux les deux, en utilisant le machine learning, et plus particulièrement des réseaux de neurones.
Autre exemple, une thèse de l’Institut Polytechnique de Paris préparée à Télécom SudParis, qui apporte une contribution originale au domaine de l’Internet des objets (IoT). Réalisée par Antoine Bernard, en partenariat avec l’AFNIC (Association Française pour le Nommage de l’Internet en Coopération), cette thèse CIFRE encadrée par Michel Marot (Télécom SudParis), Benoit Ampeau (AFNIC) et Sandoche Balakrichenan (AFNIC), propose l’utilisation du DNS pour améliorer le fonctionnement et l’interopérabilité des réseaux IoT.
Le DNS au service de l’IoT
Antoine Bernard
Le contexte de la thèse est le développement de l’Internet des objets, c’est-à-dire de réseaux de capteurs et/ou de petits objets dotés de puissances de calcul et de traitement limitées et de capacités de mémoire restreintes, avec des contraintes matérielles assez fortes, notamment en termes de consommation énergétique. Les applications envisagées sont par exemple la relève de compteur d’eau ou d’électricité, qui impliquent des systèmes ayant une zone de couverture étendue mais qui transmettent rarement des données.
A l’instar du système LoRaWAN, qui opère à très bas débit sur des portées pouvant atteindre en théorie une dizaine de kilomètres, la plupart des solutions proposées sont très silotées.
L’objet de la thèse d’Antoine Bernard est de promouvoir l’usage d’un outil typique de l’Internet, le DNS, pour améliorer les performances de l’IoT et l’interopérabilité, en conséquence aussi la mobilité, des différentes technologies et solutions commerciales. Le DNS est un système de nommage hiérarchique, réparti à l’échelle du monde entier, et qui repose sur des serveurs stockant l’information reliant les noms de domaine (tels que télécom-sudparis.eu) à des adresses IP.
Outre la collaboration avec l’AFNIC, des échanges ont été menés avec des opérateurs télécom, EDF et l’alliance LoRaWAN. Antoine Bernard a ainsi imaginé avec l’AFNIC un service baptisé IoTroam s’inspirant d’EDUroam, lequel permet d’offrir un accès sans fil sécurisé à l’Internet aux étudiants et aux personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche lors de leurs déplacements. Les utilisateurs d’un établissement membre du projet disposent alors de cet accès depuis tous les autres établissements membres, ceci en utilisant leur mot de passe habituel.
IoTroam transpose cette idée à l’IoT, permettant ainsi l’itinérance (roaming) d’un réseau propriétaire à un autre. Le DNS est utilisé en particulier pour retrouver des informations liées à un capteur à partir de son identifiant. Un démonstrateur a été réalisé à TSP et l’AFNIC avec le LoRaWAN, en sécurisant les canaux qui arrivent dans le cœur de réseau, grâce à une infrastructure ad hoc. Des essais fonctionnels et de performances ont commencé et d’autres sont envisagés avec différents membres de l’alliance LoRaWAN.
La compression et l’apprentissage machine
Le passage à l’échelle des réseaux IoT implique de réduire le trafic sur ces réseaux. C’est le rôle de la compression, et plusieurs techniques sont mises en œuvre depuis des dizaines d’années. L’approche originale que nous avons développée consiste à prédire la donnée à transmettre pour tenter de diminuer encore plus le trafic, en évitant des transmissions inutiles.
Un prédicteur est implanté sous forme de programme fonctionnant à la fois sur le capteur et à l’endroit où les mesures doivent être envoyées. Par exemple, un compteur électrique mesure des données de consommation, qui sont assez répétitives et peuvent être prédites facilement grâce à des techniques d’apprentissage non supervisées, fondées sur des réseaux de neurones.
Si le prédicteur exécuté sur le capteur prévoit la même donnée que celle qui est mesurée par le capteur, on peut réutiliser le résultat du prédicteur exécuté à l’endroit où la donnée doit être envoyée. Il est donc inutile de la transmettre. A la limite, un prédicteur parfait permettrait d’éviter toute transmission. En réalité, il faut envoyer de temps en temps les mesures qui s’écartent trop de la prédiction. Cette méthode permet d’économiser la bande passante du réseau, ainsi que la consommation énergétique du capteur. Elle ne réduit pas seulement le trafic mais la signalisation associée (en-têtes des paquets).
L’un des défis techniques est de pouvoir récupérer de manière dynamique le prédicteur. Et c’est là qu’intervient le DNS. L’idée est de récupérer une spécification du prédicteur, typiquement l’architecture du réseau de neurones, en interrogeant un serveur DNS. D’autres techniques sont possibles utilisant des règles de compression à la place de prédicteurs, pour la signalisation. De la même manière, la thèse a été l’occasion d’étudier la possibilité de délocaliser ces règles qui régissent la compression de l’information liée à la gestion du paquet et de les rendre accessibles via le DNS.
Un autre aspect abordé est lié au provisionnement de l’information DNS dans un contexte d’edge à l’endroit et au moment où elle est nécessaire, en particulier en situation de mobilité. La solution proposée dans la thèse est d’utiliser la prédiction de trafic véhiculaire afin d’éviter de charger les cellules éloignées de la trajectoire du véhicule. C’est une voie d’optimisation originale, susceptible d’intéresser les opérateurs.
Le 14 mars 2024 sur notre campus d’Evry, les conférences MINET fêtent leur 10e édition. L’association de Télécom SudParis et IMT-BS chargée de l’administration du réseau informatique des logements de la Maisel et du foyer étudiant, propose une après-midi de conférences centrées sur la thématique de l’Automatisation, ouverte à tous. Venez y retrouver des présentations faites pas des experts de leur domaine !
Soutenue par l’Institut Polytechnique de Paris dont Télécom SudParis est membre fondateur, ainsi que Bouygues Telecom, Enedis, Cisco et CNS Communications, cet événement est proposé aux élèves du campus mais est ouvert au public. Un afterwork sera organisé après les conférences.
Les sujets :
Sécurité : Intégration de l’IA dans les opérations de sécurité du Cloud
En route vers le NetDevOps : Construction d’une plateforme d’automatisation pérenne, adaptée aux enjeux de chacun
Présentation d’Enedis : l’automatisation à la DSI
La mesure et le ciblage des optimisations : l’écoconception sans green washing.
La mesure et le ciblage des optimisations : l’écoconception sans green washing.
L’inscription est gratuite mais obligatoire pour les personnes n’appartenant pas aux écoles d’IP Paris ou IMT-BS.
Les places sont limitées et une navette sera mise à disposition pour le trajet Palaiseau-Évry-Palaiseau !
Date: Jeudi 14 mars 2024 Lieu : Amphi Etoile, campus Evry Heure : 14h30
Pénurie d’ingénieurs : réconcilier numérique et transition écologique
Publié le 20 mars 2023
Engagé dans la formation d’ingénieurs d’un numérique responsable, Télécom SudParis co-signe avec Sopra Steria, partenaire de la Chaire INTEGRATE sur le numérique responsable, cette tribune intitulée « Pénurie d’ingénieurs : réconcilier numérique et transition écologique ». Cette tribune de Fabienne Mathey-Girbig, Directrice responsabilité d’entreprise et développement durable chez Sopra Steria et Emmanuel Monfrini, Directeur des formations de Télécom SudParis a été publiée dans Les Echos, le mardi 20 décembre 2022. Lire l’article entier.
Si le phénomène de pénurie dans les métiers de l’ingénierie en France est ancien, la transition environnementale renforce l’urgence d’y répondre, estiment Fabienne Mathey-Girbig et Emmanuel Monfrini. Il revient désormais aux écoles d’ingénieurs et entreprises de la Tech de participer à la formation d’ingénieurs responsables.
Les aspirations des étudiants et jeunes diplômés en faveur de la transition écologique contribuent à alimenter la pénurie d’ingénieurs dans les métiers du numérique, considérés comme incompatibles avec les impératifs de durabilité et de sobriété attendus.
Or, c’est précisément grâce à la formation d’une nouvelle génération d’ingénieurs dotés d’une expertise technique du numérique durable que la transition écologique pourra s’opérer. Dès lors, comment réconcilier métiers du numérique et engagement durable dans l’esprit des étudiants et des jeunes diplômés, talents de demain ?
Une étude de la DARES et de France Stratégie nous alerte sur l’accroissement de la pénurie d’ingénieurs informatiques en France : les entreprises auront besoin de recruter 115.000 nouveaux ingénieurs d’ici à 2030, soit une hausse de 26 % par rapport à 2019. Malgré un nombre d’étudiants en hausse on estime qu’au moins 10.000 ingénieurs manquent à l’appel chaque année (tous secteurs confondus).
Double contrainte
(…) Si le phénomène de pénurie dans les métiers de l’ingénierie en France est ancien, la transition environnementale renforce l’urgence d’y répondre afin de permettre l’optimisation des processus IT existants, en lien avec les objectifs de sobriété et de durabilité. Ainsi, pour accompagner le secteur du numérique dans ses mutations, la filière doit faire face à une double contrainte : former de nouveaux ingénieurs tout en les préparant aux défis environnementaux.
Les étudiants et jeunes diplômés sont de plus en plus nombreux à vouloir intégrer les enjeux environnementaux dans leur parcours professionnel, ce qui représente une chance formidable pour les acteurs du numérique.
Nouveaux enseignements
Les jeunes ingénieurs accordent à cet égard une importance croissante à l’implication de leur futur employeur dans les actions de responsabilité d’entreprise. Pourtant, seuls 8% d’entre eux associent aujourd’hui leurs établissements à une offre de formation au développement durable.
Il revient désormais aux écoles d’ingénieurs et entreprises de la Tech de participer à la formation d’ingénieurs responsables, capables de comprendre les impacts environnementaux des services et produits numériques pour identifier les leviers qui feront de la Tech une industrie plus verte et responsable. A ce titre, le plan « France 2030 » porté par le gouvernement sur l’innovation technologique prévoit d’accélérer la formation des talents, notamment dans le domaine du numérique.
Pour développer les compétences des jeunes en informatique, de nouveaux enseignements ont été créés à la suite de la réforme du baccalauréat : l’enseignement SNT (Sciences Numériques et Technologies) pour tous les élèves de seconde générale et technologique et les enseignements de spécialité NSI (Numérique et Sciences Informatiques) en première et en terminale.
Formation à la sobriété numérique
Grâce à ces parcours combinés, les jeunes peuvent se familiariser avec les notions d’algorithme et de langage de programmation, ce qui leur facilite l’entrée dans les BUT (Bachelors Universitaires de Technologie) et dans les écoles d’ingénieurs.
La loi REEN (Réduction de l’Empreinte Environnementale du Numérique en France) vise également à développer et à encadrer la formation à la sobriété numérique et à l’IT for Green dans les cursus. Elle prévoit une formation à la sobriété numérique dès l’école et à l’entrée à l’université ainsi qu’un module sur l’écoconception des services numériques pour les formations d’ingénieur en informatique.
Déjà de nouvelles thématiques font leur apparition dans les programmes des grandes écoles, « Consommation énergétique du numérique« , « comment évaluer la performance environnementale ? », « Comment minimiser l’impact du numérique ? », « Faciliter la mobilité des utilisateurs au quotidien » . C’est grâce à ces nouveaux cursus dispensés en lien avec les acteurs du numérique, que les futurs diplômés retrouveront du sens dans leurs études puis dans leurs carrières.