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  • Jumeaux numériques et confort thermique

    Jumeaux numériques et confort thermique

    Jumeaux numériques et confort thermique

    Présentés lors du 22e PerCom (International Conference on Pervasive Computing and Communications), qui s’est tenu en mars 2024 à Biarritz, les travaux menés à Télécom SudParis sur l’évaluation des systèmes de chauffage, climatisation ventilation (CVC) ont reçu un accueil très favorable. Sélectionnés pour leur caractère novateur, ils ont fait l’objet d’une publication dans une revue de référence, consacrant l’expertise des chercheurs de l’école dans les domaines des jumeaux numériques et de l’Internet des objets.

    Enjeux de développement durable et de confort

    Le secteur du chauffage, de la ventilation et de la climatisation (CVC ou HVAC en anglais pour Heat, Ventilation and Air Conditioning) est à la croisée d’enjeux techniques et sociétaux importants mais parfois contradictoires.

    Tout d’abord, avec ses équipements énergivores (chaudières, pompes à chaleur, compresseurs, ventilateurs, etc.), le CVC représente une part très significative de la consommation énergétique des bâtiments. Dans les bâtiments commerciaux en particulier, le chauffage, la ventilation et la climatisation contribuent à eux seuls à près de la moitié des dépenses énergétiques. C’est donc un poste clé à considérer dans le cadre de l’amélioration de la performance énergétique des bâtiments, à laquelle s’attache notamment la réglementation environnementale RE 2020, qui cible le neuf.

    D’autant que, réchauffement climatique oblige, les besoins en climatisation devraient tripler d’ici à 2050. Le confort thermique est en effet un élément capital du bien-être des occupants d’un bâtiment, que ce soit dans le résidentiel ou dans des locaux commerciaux. L’objectif est de maintenir des températures suffisantes au cours des saisons froides, et une ambiance relativement fraîche à l’intérieur malgré les températures extérieures élevées fréquentes lors de la saison chaude.

    Cette notion de confort thermique est en partie subjective, et l’enjeu actuel est d’être capable de procurer un confort personnalisé, qui tienne compte au mieux des besoins de chacun des occupants. Les variations de ressenti d’une personne à l’autre dépendent en effet de divers facteurs individuels tels que l’âge, le genre, l’état de santé, etc.  Interviennent aussi la localisation des personnes à l’intérieur du bâtiment ainsi que les déplacements, autrement dit le mode d’occupation du bâtiment par ses occupants. Il importe également de tenir compte des facteurs régionaux, tant climatiques que culturels, qui sont souvent laissés de côté.

    Les réponses classiques

    Certes, l’obtention de cet équilibre entre sobriété et confort dépend en premier lieu des caractéristiques des bâtiments, de leur orientation, leur géométrie, leur mode d’isolation ainsi que des matériaux utilisés (murs, toiture, fenêtres). La conception architecturale joue un rôle crucial sur les transferts thermiques. Une fois ces éléments pris en compte, les systèmes modernes de CVC peuvent réduire la consommation grâce à leur haute efficacité énergétique. Un pilotage étroit est requis pour atteindre à la fois les objectifs d’efficacité énergétique et de confort thermique. C’est là où interviennent les bâtiments intelligents – « smart buildings » en anglais, qui intègrent des systèmes destinés à collecter et analyser des données en temps réel, afin notamment de réduire la consommation d’énergie et de faciliter la maintenance préventive. Car c’est l’automatisation des systèmes de chauffage, ventilation, climatisation qui va permettre d’envisager une gestion fine du confort thermique.  Par exemple, des lidars ou autres capteurs sont utilisés pour prendre en compte les conditions météorologiques.

    Reste la question de la prise en compte des besoins spécifiques des utilisateurs du bâtiment : ses occupants. L’internet des objets est une piste pour l’acquisition des données : à l’aide des capteurs des objets connectés, notamment portables, il est possible d’objectiver le confort – ou l’inconfort thermique – en termes de température corporelle, de rythme cardiaque, de niveau de sudation, etc.

    Le recueil d’information peut également s’effectuer des occupants en utilisant un système ‘feedback’, c’est-à-dire des questionnaires visant à cerner le ressenti et les préférences de chaque occupant sur le plan du confort thermique. L’indicateur est souvent une échelle sur 7 valeurs (Thermal Sensation Vote (TSV) en anglais) de trop froid (- 3), à trop chaud (+3).

    Si elles ont leurs avantages, ces méthodes ont également le défaut d’être longues, délicates et coûteuses à mettre en place.

    L’approche innovante de Co-zyBench

    Comme le rappelle Georgios Bouloukakis, professeur associé à Télécom SudParis, « nous avons développé au sein du laboratoire Samovar une forte expertise du domaine du smart building, avec une expérience considérable sur le sujet. C’est ce qui nous a amenés à nous intéresser à ces sujets liés au confort thermique. »

    L’approche des chercheurs de Télécom SudParis, parmi lesquels un doctorant du laboratoire ainsi qu’un élève-ingénieur de l’Ecole, constitue une alternative innovante aux méthodes actuelles. En s’appuyant sur les environnements de modélisation et de simulation que sont les jumeaux numériques (Digital Twins en anglais), ils ont conçu et développé Co-zyBench [1], un outil d’analyse totalement numérique, permettant d’évaluer le fonctionnement des systèmes de CVC dans différentes configurations, en interaction avec les dynamiques d’utilisation du bâtiment par ses occupants.

    L’idée maîtresse est de représenter par un jumeau numérique le bâtiment et ses systèmes de CVC (en particulier leurs performances énergétiques), et par un autre jumeau numérique, les occupants, leurs mouvements et leurs préférences respectives en termes de confort thermique. Le couplage de ces deux jumeaux faciles à configurer permet d’effectuer des simulations, pour optimiser à la fois l’empreinte environnementale du bâtiment et le confort thermique des personnes »

    Les jumeaux peuvent être renseignés à partir d’informations de différentes origines : des données acquises par des capteurs évoqués ci-dessus ou des jeux de données pertinents provenant de la littérature scientifique, ou de différentes bases de données. Pour ce faire, Co-zyBench s’appuie sur un modèle de données standard (NGSI-LD), ce qui apporte une grand flexibilité aux utilisateurs, qui peuvent compléter les informations fournies leur propres sources. « Nous avons ainsi intégré à la plateforme la description modélisée de différents types de bâtiments, de leurs capteurs et systèmes CVC, ainsi que des archives météorologiques région par région. » précise Georgios Bouloukakis. Le modèle a été étendu à la description des occupants d’un bâtiment, de leurs déplacements et de leur profil de préférences thermiques. Pour ce qui concerne l’optimisation du confort thermique, nous proposons une stratégie reposant sur la recherche d’équité entre les occupants et qui consiste à minimiser les insatisfactions individuelles.

     

    Co-zyBench a été mis en œuvre sur des cas pratiques, ce qui a permis d’analyser différentes stratégies de fourniture de confort thermique afin de comparer leurs performances. Cette première analyse montre la possibilité de concilier l’atteinte d’un confort thermique équitable avec la sobriété énergétique.  Co-zyBench va être enrichi par de nouvelles données et fonctionnalités, avec l’objectif de réunir une communauté en ligne autour de cet outil innovant.

     

    → Co-zyBench Publication :

    [1] Jun Ma, Dimitrije Panic, Roberto Yus, and Georgios Bouloukakis. « Co-zybench: Using co-simulation and digital twins to benchmark thermal comfort provision in smart buildings. » In 2024 IEEE International Conference on Pervasive Computing and Communications (PerCom), pp. 25-35. IEEE, 2024.

    PDF : https://inria.hal.science/hal-04514006v1/document

    Outil : https://github.com/satrai-lab/cozybench

     

  • Le cruel dilemme des données de santé à l’ère de l’IA : vie privée ou équité ?

    Le cruel dilemme des données de santé à l’ère de l’IA : vie privée ou équité ?

    Le cruel dilemme des données de santé à l’ère de l’IA : vie privée ou équité ?

    Cet article est republié à partir de The Conversation par Nesrine Kaâniche, maître de conférences, experte en cybersécurité et protection de la vie privée, membre de la Chaire VP-IP IMT et Aymen Boudguiga, Ingénieur chercheur en cybersécurité au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA).

    L’intelligence artificielle (IA) se diffuse partout dans notre quotidien, transformant des domaines comme les diagnostics médicaux, les transports, la finance ou la sécurité. Elle s’immisce de plus en plus dans nos prises de décision grâce à la collecte massive et à l’analyse de nos données, alimentant des algorithmes décisionnels et permettant d’influencer nos choix. Cette omniprésence soulève des questions éthiques et sociales importantes et impose une question complexe sans réponse facile : doit-on lui faire confiance ?

    Avec le projet EQUIHid, nous étudions le potentiel de l’apprentissage fédéré pour rendre les services de santé plus équitables et respectueux de la vie privée. L’apprentissage fédéré permet d’entraîner un modèle d’intelligence artificielle de manière collaborative. Cela dans le but de répondre à un problème spécifique, comme l’analyse des images mammographiques pour la détection précoce du cancer ou l’évaluation de la présence du mélanome dans les images de lésions cutanées. Le modèle est entraîné sur une multitude de données de patientes, provenant de différents hôpitaux.

    Des modèles d’IA qui reproduisent les inégalités

    Imaginons un modèle conçu pour diagnostiquer le cancer de la peau, qui les détecte avec une précision remarquable chez les patients à la peau claire, mais dont l’efficacité s’effondre lorsqu’il s’agit de peaux plus foncées. On dit alors que le modèle n’est pas équitable, car il favorise injustement un groupe de patients par rapport à un autre. Comment ce phénomène peut-il se produire ?

    La réponse réside dans les données utilisées pour entraîner ce modèle. Si ces données sont biaisées, en surreprésentant un certain type de patients, le modèle sera plus performant avec ce groupe, reproduisant ainsi le biais présent dans les données.

    Sur The Conversation, retrouvez des analyses, pas des invectives.

    Si la base de données d’entraînement est majoritairement composée d’images de patients à la peau claire, le modèle sera moins exposé aux variations de pigmentation et aux formes de cancer qui se manifestent plus fréquemment sur les peaux foncées. En conséquence, il sera moins performant pour diagnostiquer le mélanome chez les patients à la peau foncée. Les conséquences d’un tel biais peuvent être graves. Un patient victime d’un diagnostic erroné ou retardé pourrait voir son pronostic de santé sérieusement compromis. De plus, ces biais renforcent les inégalités existantes dans le système de santé, défavorisant les groupes déjà marginalisés.

    De tels biais s’intensifient notamment si les grands volumes de données, sur lesquels ces modèles sont entraînés, ne sont pas représentatifs de la population générale. En effet, les données médicales pour l’entraînement proviennent de consultations hospitalières. Or, chaque établissement n’ayant qu’une vision partielle du problème via sa population locale, il rencontrera des difficultés à obtenir un modèle équitable. Une solution à ce problème consiste à croiser différentes sources de données pour les enrichir, et assurer ainsi un apprentissage fédéré équitable.

    Équité, vie privée et apprentissage décentralisé

    Le principe ? Plusieurs entités communiquent directement entre elles, avec l’objectif de coopérer, sans partager de données potentiellement sensibles et sans avoir à les centraliser dans un site commun géré par un tiers. La souveraineté des données est ici assurée, mais elle n’est pas suffisante pour garantir le respect de la vie privée des patientes dans les bases d’apprentissage. En effet, même si leurs données ne sont pas directement exposées, les modèles qu’elles ont permis d’entraîner peuvent dévoiler des informations de santé sensibles en cas d’attaque informatique.

    Reprenons l’exemple précédent d’un modèle de diagnostic du cancer de la peau. Un attaquant pourrait interagir avec le modèle pour essayer de deviner des détails personnels sur un patient donné, notamment la probabilité que celui-ci développe cette maladie. Si le modèle répond avec une grande certitude, cela indique que le patient en question était probablement présent dans l’ensemble d’entraînement, révélant ainsi sa prédisposition à cette maladie, sans accès direct à ses données médicales.

    Le projet EQUIHid vise à concevoir de nouveaux algorithmes d’apprentissage fédéré, à la fois respectueux de la vie privée et capables d’entraîner de manière décentralisée des modèles qui ne soient pas discriminatoires. Outre les développements algorithmiques, une particularité du projet est la volonté d’étudier le problème de façon théorique, afin d’évaluer comment l’équité impacte-t-elle la performance des modèles. Comment l’équité interagit-elle avec l’apprentissage fédéré ? Comment interfère-t-elle avec l’apprentissage respectueux de la vie privée ? Enfin, comment les trois concepts interagissent ensemble ?

    Si les domaines de l’équité, du respect de la vie privée et de l’apprentissage fédéré ont largement été étudiés individuellement, leurs interactions ne sont que rarement considérées dans la littérature scientifique actuelle. Ainsi, il faut trouver le bon équilibre pour résoudre cette équation à trois paramètres.

    Vers une implémentation de modèles plus équitables

    Des chercheurs de l’Université nationale de Singapour (NUS) ont démontré que l’équité dans les modèles d’apprentissage automatique a un coût en matière de respect de la vie privée. Ce coût n’est d’ailleurs pas réparti de manière égale : la fuite d’informations liée aux modèles d’apprentissage est nettement plus importante pour les sous-groupes défavorisés, ceux-là mêmes pour lesquels l’apprentissage équitable est crucial. Dans le cadre d’EQUIHid, nous avons démontré que plus les données d’entraînement sont biaisées, plus le coût en matière de vie privée pour atteindre l’équité pour ces sous-groupes sera élevé.

    Pendant la première phase du projet, nous avons exploré une solution existante, FairFed, qui construit un modèle d’apprentissage à partir de plusieurs modèles plus ou moins équitables dans le but de créer un modèle global plus équitable que ceux qu’il agrège. Nous avons cherché à étendre cette approche à des contraintes supplémentaires, en particulier le respect de la vie privée. Pour ce faire, nous avons introduit une première proposition basée sur des techniques de chiffrement homomorphe et de confidentialité différentielle.

    Le chiffrement homomorphe est une technique cryptographique qui permet d’effectuer des opérations mathématiques sur des données chiffrées, sans avoir besoin de les déchiffrer au préalable. Cela permet de garantir la confidentialité des données pendant leur traitement. La confidentialité différentielle, quant à elle, est une propriété mathématique des données statistiques qui garantit qu’il est très difficile de déduire si un individu spécifique est présent ou non dans un ensemble de données, même après la publication de statistiques agrégées.

    Une IA centrée sur l’humain

    Notre solution s’appuie sur ces concepts et permet d’entraîner un modèle commun à partir de plusieurs modèles chiffrés provenant de différentes entités. Tout en les agrégeant, elle pondère leur participation en fonction de leur niveau d’équité. Cela permet d’assurer une meilleure confidentialité des données d’entraînement et de développer un modèle global plus équitable.

    Durant la deuxième phase du projet, nous nous pencherons sur la question de l’intégrité de l’apprentissage fédéré pour assurer le bon déroulement de l’entraînement du modèle et éviter toute déviation dont les conséquences pourraient être importantes, notamment la génération d’un modèle biaisé menant à des diagnostics médicaux erronés ou une fuite massive de données sensibles.

    La question de l’IA et de l’équité est devenue prioritaire pour les institutions européennes et internationales. L’Artificial Intelligence Act (AI Act), adopté par le Parlement européen en mars 2024, insiste sur les droits fondamentaux en matière de protection des données, de dignité humaine et de non-discrimination. Ainsi, mener des recherches sur la détection et la réduction, voire la suppression, des biais des modèles d’apprentissage est un enjeu essentiel pour promouvoir une IA plus équitable et centrée sur l’humain.

    Le projet EQUIHid est soutenu par l’Agence nationale de la recherche (ANR), qui finance en France la recherche sur projets. Elle a pour mission de soutenir et de promouvoir le développement de recherches fondamentales et finalisées dans toutes les disciplines, et de renforcer le dialogue entre science et société. Pour en savoir plus, consultez le site de l’ANR.

     

    ⇒ Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

     

    Écoutez Nesrine Kâaniche dans l’épisode du podcast Sciences Num. : “Données personnelles : quelle protection de la vie privée pour les services de e-santé ?”

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  • IP Paris 6e du classement du THE Young University Rankings 2024

    IP Paris 6e du classement du THE Young University Rankings 2024

    IP Paris 6e du classement du THE Young University Rankings 2024

    IP Paris prend la 6e place dans le classement 2024 des jeunes universités du Times Higher Education qui répertorie les meilleurs établissements du monde ayant 50 ans d’existence ou moins. Il gagne deux rangs par rapport à 2023.

    L’Institut Polytechnique de Paris s’inscrit en 6e position dans le classement 2024 du Times Higher Education des jeunes universités mondiales, gagnant deux places par rapport à 2023.

    THE Young University Rankings répertorie les établissements figurant dans le WUR (World University Rankings) qui ont moins de 50 ans d’existence.

    L’édition 2024 THE Young University Rankings a évalué 673 universités, contre 605 en 2023, dans 79 pays, en fonction de leurs missions principales : enseignement, recherche, transfert de connaissances et ouverture internationale.

    Créé en 2019, IP Paris regroupe cinq prestigieuses écoles d’ingénieurs, l’École polytechnique, ENSTA Paris, ENSAE Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis. Il développe des programmes de formation d’excellence et une recherche de pointe grâce notamment à une communauté de 1400 enseignants-chercheurs oeuvrant au sein de dix départements disciplinaires.

    Cette approche croisée crée des synergies inédites entre différents domaines, favorisant par exemple l’application des nouvelles technologies aux secteurs d’ingénierie traditionnels tels que la physique ou les transports. Le transfert de connaissances vers l’économie et la société est au coeur des missions de l’Institut, dont le réseau de trois incubateurs et l’écosystème dynamique favorise l’innovation de pointe et stimule l’inventivité des étudiants.

     

  • Colloque ESSI “Regards Scientifiques sur l’Inclusion”

    Colloque ESSI “Regards Scientifiques sur l’Inclusion”

    Colloque ESSI “Regards Scientifiques sur l’Inclusion”

    Le 13 juin 2024 de 9:00 à 17:00 sur notre campus, Jérôme Boudy, enseignant-chercheur à Télécom SudParis et Hugues Sansen, ingénieur R&D dans l’équipe de recherche EPH de Télécom SudParis interviendront lors du colloque scientifique interdisciplinaire ESSI « Regards scientifiques sur l’inclusion ».

    Ce colloque est un carrefour où se croisent les connaissances et les perspectives issues de disciplines variées : sciences humaines et sociales, sciences de l’ingénieur, sciences et technologies de l’information et de la communication.

    En réunissant des experts, des chercheurs et des praticiens de divers domaines, le colloque « Regards Scientifiques sur l’Inclusion » sera l’occasion d’explorer de multiples facettes de l’inclusion : inclusion sociale, égalité homme-femme, lutte contre l’exclusion des personnes âgées, innovations pédagogiques et technologiques au service des personnes en situation de handicap

    Le colloque sera l’occasion de découvrir la recherche et l’innovation publique et privée du territoire Grand Paris Sud, et de partager les expertises au cours d’une journée placée sous le signe de la convivialité et des échanges.

     

    Découvrez les différences facettes de l’engagement sociétal à Télécom SudParis

     

     

  • ERASMUS DAYS

    ERASMUS DAYS

    Erasmus Days : Comment former des ingénieurs prêts à conquérir le monde ?

    La mobilité académique, un concept qui sonne familier pour certains et mystérieux pour d’autres. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? Pour les élèves ingénieurs de Télécom SudParis, la mobilité académique représente une opportunité extraordinaire de s’immerger dans des expériences internationales enrichissantes. À l’occasion de la célébration « Erasmus Days », nous explorerons comment Télécom SudParis forme ainsi des ingénieurs prêts à conquérir le monde.

    Erasmus Days : Qu’est-ce que c’est et pourquoi Télécom SudParis y participe ?

    Les « Erasmus Days » ne sont pas seulement une fête, c’est un événement qui célèbre la mobilité internationale et la citoyenneté européenne. Depuis plus de trois décennies, cette manifestation promeut les programmes Erasmus, lesquels ne se limitent pas uniquement aux bourses pour les étudiants en mobilité, mais englobent également des projets d’innovation à travers le monde. Télécom SudParis y participe activement pour encourager les étudiants à s’ouvrir au monde et à devenir des citoyens européens éclairés.

    Les avantages des programmes Erasmus pour les élèves ingénieurs

    L’une des raisons pour lesquelles les élèves ingénieurs de Télécom SudParis sont motivés par les programmes Erasmus est l’aspect financier. Les étudiants qui participent à des mobilités internationales bénéficient de bourses, sans conditions de ressources. Erasmus est accessible à tous, sous réserve de deux conditions : choisir un pays éligible pour le programme Erasmus et effectuer un séjour d’au moins deux mois à l’international, que ce soit pour des études ou un stage en entreprise.

    Les destinations les plus prisées de nos élèves ingénieurs

    Les choix de destination des étudiants de Télécom SudParis sont diversifiés et s’orientent principalement en fonction de leur parcours académique et de leurs affinités. Les destinations populaires incluent le Canada, la Corée du Sud, les États-Unis, le Japon, ainsi que nos partenaires européens en Irlande, en Finlande, en Suède, en Allemagne, en Espagne et en Italie. Chaque année, de nouvelles destinations exotiques s’ajoutent à la liste, avec des départs au Vietnam, à Hong-Kong, en Chine et en Roumanie cette année.

     

    Les différents programmes Erasmus offerts à nos étudiants

    Télécom SudParis offre à ses étudiants une variété de programmes Erasmus, des bourses pour des mobilités internationales en Europe et en dehors de l’Europe. Le processus de candidature est désormais simplifié et dématérialisé grâce à la plateforme Mobility on Line, alignée sur la volonté de la Commission européenne de moderniser ses processus administratifs.

    Encourager la diversité des destinations et des expériences

    La direction des relations internationales de Télécom SudParis joue un rôle clé dans l’encouragement de la diversité des destinations et des expériences. Des rencontres régulières sont organisées tout au long de l’année pour présenter aux étudiants les partenaires internationaux et leurs programmes de formation. Ces événements comprennent également des témoignages d’étudiants en mobilité, fournissant des informations précieuses sur la vie à l’étranger.

    En plus des rencontres, un soutien personnalisé est proposé aux étudiants qui envisagent une mobilité académique ou professionnelle. Un conseiller académique les guide pour choisir des parcours cohérents avec leurs objectifs de carrière, garantissant ainsi une expérience enrichissante et pertinente à l’international.

    Un exemple de réussite

    Pour illustrer le succès des programmes Erasmus, prenons l’exemple de quatre étudiants qui ont monté un projet de création d’entreprise au sein de l’incubateur de l’école. Ils ont réussi à exporter leur projet à l’étranger, obtenant le soutien de notre laboratoire de recherche Samovar et de la direction. Leur projet a été validé en tant qu’expérience obligatoire à l’international, et ils ont pu bénéficier de bourses Erasmus pour poursuivre leur projet en Suisse.

    Les « Erasmus Days » à Télécom SudParis sont bien plus qu’une simple célébration. Ils incarnent l’engagement de l’école en faveur de la mobilité internationale, formant ainsi des ingénieurs compétents et ouverts sur le monde. Ces initiatives permettent aux étudiants de se forger une identité européenne tout en développant leurs compétences, et elles offrent aux DRH des candidats préparés à relever les défis d’une carrière internationale.

    Ainsi, Télécom SudParis s’efforce de former une nouvelle génération d’ingénieurs responsables prêts à conquérir le monde, une mobilité académique à la fois.

  • Live Discord : spécial emploi, stages, international

    Live Discord : spécial emploi, stages, international

    Live Discord : spécial emploi, stages, international

    En juin et juillet, Télécom SudParis organise quatre sessions live de 45 minutes sur la plateforme Discord pour permettre aux étudiants et parents d’élèves d’échanger en direct avec nos équipes.

    Le premier événement a pour objet : les conseils pour préparer son oral d’entretien.

    Le second aborde la formation Ingénieur généraliste à Télécom SudParis.

    Le troisième est centré sur l’emploi, les stages et l’international.

    Le dernier live a pour thèmes le logement, l’accompagnement et la vie étudiante de notre école.

     

    Pour tout savoir sur :

    RDV sur Discord avec notre équipe le mardi 2 juillet 2024 de 18:00 à 18:45.

    • Olivier MARTINOT, directeur de l’Innovation et Relations Entreprises
    • Stéphane MAAG, directeur des Relations internationales par intérim
    • Françoise GUIHENEUC, responsable des Relations Entreprises et stages (par intérim)
    • Cédric GAUTIER, élève-ingénieur de 2e année à Télécom SudParis
    • Clarysse MODESTE, élève-ingénieure de 2e année à Télécom SudParis

     

  • IMaGIn’, une semaine de management pour les ingénieurs

    IMaGIn’, une semaine de management pour les ingénieurs

    Pour un management bienveillant et innovant

    Accorder une attention particulière au projet de chaque élève et au fait qu’il développe des compétences larges pour sa réussite professionnelle fait partie de la philosophie de l’Ecole. Les ingénieurs y sont formés à travers tous les aspects de la gestion de projet.

    Le management, en disruption dans les entreprises au même titre que la transformation numérique, est donc une composante essentielle de leur formation. Management bienveillant, interculturel, intergénérationnel, Télécom SudParis s’engage aussi à former un ingénieur responsable. D’où le thème principal de cette édition 2024 : “Libérer les imaginaires pour un usage collectif du numérique au service de l’intérêt général”.

    Ingénieur et manager d’un numérique soutenable

    Dans le contexte actuel, le rôle du numérique est incité à évoluer dans le but de soutenir la transition écologique et sociale. Comment créer des solutions numériques à impacts positifs sur notre société ? Quels sont les nouveaux récits autour d’un numérique souhaitable ?

    La place des ingénieures et ingénieurs et les pratiques managériales sont également réinterrogées. Quelles sont les formes de management qui soutiennent la coopération ? Comment travailler collectivement pour un projet qui a du sens ?

    En partenariat avec Davidson, spécialiste dans l’expertise et le management de projets technologiques, Télécom SudParis propose aux étudiants d’apprendre à se connaître pendant cinq jours pour être à l’aise avec leurs appuis, davantage comprendre les autres afin de mieux travailler ensemble. Pour cela, l’école organise divers ateliers, expériences de groupes, conférences, séances de team-building, questionnaires personnels.

    Cette année, ils seront notamment accompagnés par Laurent Marseault, référence française de la coopération et du numérique libre, consultant, formateur ainsi que Maxime Blondeau, top 10 influenceurs Linkedin dont l’expertise est la cosmographie Territoire / Imaginaire / Technologie.

    Bertrand Bailly, CEO et cofondateur de Davidson consulting et diplômé 1998 de Télécom SudParis, interviendra également sur les modèles régénératifs d’entreprise avec la participation de douze chargés d’affaires qui coacheront nos élèves-ingénieurs.

    Depuis plusieurs années, Télécom SudParis fait partager aux étudiants l’expertise de spécialistes de tous horizons durant cette semaine pédagogique :

    • Gaël Chatelain-Berry, auteur et conférencier,
    • Clair Michalon, consultant en anthropologie sociale et diversité culturelle,
    • Nina Pivard, chargée de partenariats et Mécénat chez Planète Urgence,
    • Loïc Steffan, professeur d’éco-gestion à l’institut national universitaire Jean-François Champollion à Albi, cocréateur du groupe Facebook « La collapso heureuse ».
    • Murielle Vuong, Head of sustainability chez Veepee
    • Jules Delecour, Tech culture lead chez Davidson Consulting,
    • Aurélie Gauthier, Fondatrice du cabinet de conseil aSpark Consulting, Decarbonization & LCA Agile Project chez Bouygues Telecom et diplômée d’Institut Mines-Télécom Business School.

     

    Le Feelgood management

    Gaël Chatelain-Berry est auteur, conférencier, chroniqueur et consultant spécialisé dans le management bienveillant. Pour lui : « La bienveillance en entreprise n’est ni un luxe, ni une mode. Pour les managers, comme pour les managés, c’est grâce à la bienveillance que le bien-être au quotidien progressera. Source de performance, ce dernier est la clé des entreprises de demain. »

     

    Les relations interculturelles et ses bénéfices

    Clair Michalon est diplômé en agronomie tropicale et consultant spécialisé dans les relations interculturelles. Formateur en Algérie, responsable de projet de développement rural au Gabon, il a effectué de nombreuses missions en Afrique, Asie et Amérique latine. Conseiller et préparateur de volontaires d’ONG, il est également sollicité par les collectivités locales pour la gestion de la diversité culturelle.

     

    Le management et le handicap

    Le management bienveillant, c’est aussi savoir inclure les personnes en situation de handicap dans les bonnes conditions. Savez-vous que 36% des actifs en situation de handicap ont un emploi ? Qu’au cours de sa vie, 1 personne sur 2 sera confrontée à une situation de handicap ? Que seulement 10 % des travailleurs handicapés ont besoin d’un aménagement de poste ?

    En 2022, notre partenaire sur ce thème était Hanploi & School, entreprise accompagnant les établissements d’enseignement supérieur dans leur politique handicap. Nos élèves-ingénieurs ont abordé le sujet de l’inclusion de ces futurs collaborateurs dans le monde de l’entreprise avec Camille Renard, Responsable des actions Écoles chez Hanploi & School Unirh-Thransition.

     

     

    Entretien avec Antoine BOUDIC, Innovation Pratice Leader. Pour Davidson Consulting, il a régulièrement accompagné nos élèves-ingénieurs durant les dernières éditions de la semaine IMaGIn’. 

    antoine boudic
    © DR

    Est-ce important d’apprendre le management pour un ingénieur ?
    Oui c’est important et pas que pour les ingénieurs, mais pour tout le monde. La plupart des ingénieurs de Télécom SudParis auront la chance d’occuper la fonction de manager dans leur vie. La formation d’ingénieur consiste en l’apprentissage de techniques pures. Le management consiste essentiellement dans l’étude de soft skills. Ce qui est important pour nous, c’est de leur apporter ces notions-clés afin d’en faire de bons managers.

    Qu’est-ce que le feel good management représente pour vous?
    Il s’agit d’un management que nous mettons en place au sein de notre organisation. Nous avons d’ailleurs produit un ouvrage le Davidson Code (référence au Da Vinci Code) qui est téléchargeable sur notre site web. On y retrouve toutes les pratiques managériales que nous appliquons, y compris le management bienveillant qui y occupe une place centrale.

    Comment faire appliquer ces principes avec le télétravail ?
    Sur ce sujet, beaucoup d’étudiants ont eu de très bonnes idées. La bienveillance passe beaucoup par le contact des échanges, s’assurer que ses collègues travaillent dans les meilleures conditions. Si l’idée est d’avoir le plus d’échanges possibles avec ses collaborateurs durant les moments de travail, on a observé certaines dérives pendant le télétravail qui montrent que la barrière professionnelle et personnelle n’est pas respectée. Le travail d’un manager est notamment de faire respecter ces barrières.

     

  • Innovation et Collaboration : La Chaire « Architecture des Systèmes Complexes »

    Innovation et Collaboration : La Chaire « Architecture des Systèmes Complexes »

    Innovation et Collaboration : La Chaire « Architecture des Systèmes Complexes »

    Pour contribuer à la réflexion et à la formation des ingénieurs sur les nouveaux enjeux liés à la conception de Systèmes Cyber-Physiques (SCP), l’Institut Polytechnique de Paris et ses mécènes et partenaires Dassault Aviation, Dassault Systèmes, KNDS, Naval Group et l’Agence de l’Innovation Défense (IAD) annoncent la création de la Chaire d’enseignement et de recherche : « Architecture des systèmes complexes ».

    Une collaboration de pointe des acteurs clés de la chaire

    Lancée le 22 mars lors d’une Journée scientifique, la chaire ASC ambitionne de développer l’enseignement et la recherche par une approche systémique et multidisciplinaire de l’architecture des systèmes complexes. Cette initiative, pilotée par le CIEDS – Centre Interdisciplinaire d’Études pour la Défense et la Sécurité de l’Institut polytechnique de Paris, mobilise quatre écoles d’IP Paris : École Polytechnique, ENSTA Paris, Télécom Paris et Télécom SudParis.

    À Télécom SudParis, le pilier scientifique s’articulera autour de la modélisation d’architecture logicielle à travers la création de jumeaux numériques.

    Naviguer dans la Softwarisation : défis et solutions

    Un des défis majeurs actuels réside dans la softwarisation croissante des systèmes cyber-physiques (voiture, drone, bateau, avion, etc.). Ils intègrent une diversité de composants logiciels (systèmes de défense, radars de conduite, navigation) nécessitant une intégration complexe dans un système unifié. Cette question complexe exige la conception d’une architecture système fiable et résiliente, dans un environnement en mouvement.

    Afin de relever ces défis, les mécènes cherchent à promouvoir des méthodes de tests et de validation à grande échelle pour les systèmes cyber-physiques.

    Former la prochaine génération d’ingénieur généraliste

    Dans le cadre de cette chaire, quatre maîtres de conférences seniors seront recrutés dans chacune des écoles partenaires. Leur mission consistera à collaborer sur des projets de défense liés à l’architecture système, tout en sensibilisant les élèves ingénieurs aux métiers de ce domaine spécifique.

    Le professeur David FILLIAT, de l’ENSTA Paris, assure la direction scientifique de cette chaire aux côtés des représentants des écoles d’IP Paris, parmi lesquels Vincent GAUTHIER, enseignant-chercheur à Télécom SudParis.

  • Semaine pédagogique IMAGIN’ :  former les ingénieurs au numérique responsable et coopératif

    Semaine pédagogique IMAGIN’ : former les ingénieurs au numérique responsable et coopératif

    Semaine pédagogique IMAGIN’ : former les ingénieurs au numérique responsable et coopératif

    « Si le numérique était un pays, il aurait environ 2 à 3 fois l’empreinte [environnementale] de la France. »[1] Le numérique, moteur essentiel de notre société, possède une empreinte environnementale aujourd’hui modeste comparativement à d’autres secteurs, comme le bâtiment ou les transports. Toutefois, avec son utilisation exponentielle et dans tous les secteurs d’activité, il est impératif de former dès à présent les futurs ingénieurs à relever le défi de la réduction de l’empreinte numérique environnementale.

    Le cursus d’ingénieur généraliste de Télécom SudParis vise à former des ingénieurs responsables dans le domaine du numérique. Au travers de la semaine IMAGIn’ (Illustration du Management, Gestion d’équipe pour les Ingénieurs), l’école invite les élèves à réfléchir sur leur futur rôle d’ingénieur responsable et à imaginer des solutions dans un environnement collaboratif.

    Cette nouvelle édition se déroule du 22 au 26 avril 2024 sur le campus d’Évry-Courcouronnes. Télécom SudParis revisite la formule de cette semaine pédagogique IMAGIn’ en y associant artistes, cosmographes, entrepreneurs… afin d’éclairer les élèves sur les divers enjeux et besoins à satisfaire.

    L’innovation au service du bien commun

    La semaine IMAGIn’ s’appuie sur une approche multidisciplinaire intégrant concepts de gestion d’équipe, responsabilité sociale et environnementale, ainsi que réflexions sur les enjeux territoriaux. Dès lors, les élèves ingénieurs de deuxième année ont l’opportunité d’explorer des thématiques comme les méthodes agiles, le design thinking et l’impact du numérique sur les communautés locales.

    La semaine IMAGIn’ prouve son engagement envers la coopération et la participation citoyenne. Son approche développe des compétences essentielles pour la conception de technologies responsables et inclusives. Les étudiants sont alors encouragés à innover avec des projets collaboratifs sur le territoire d’Évry-Courcouronnes, en mettant l’accent sur l’impact positif du numérique au service des communautés.

    Une semaine pour réinventer le numérique

    L’ouverture de cette semaine pédagogique 2024 est marquée par l’intervention de Laurent Marseault, spécialiste de la gestion des groupes, sur le thème des « Qualités de la FING, communs numériques ».  Il propose ensuite un atelier interactif autour du numérique en tant que « remède » aux enjeux de la société.

    L’exposition intitulée « Géoconscience », présentée par Maxime Blondeau invite les élèves à réfléchir sur les relations entre le « territoire, la technologie et l’imaginaire » en soulignant l’importance et la compréhension du rôle du numérique dans notre société contemporaine.

    Bertrand Bailly (TSP 98), CEO et cofondateur de Davidson consulting intervient sur le thème « Entreprises engagées ». Davidson Consulting est la première entreprise française certifiée B-Corp. Elle a reçu en 2017 pour la quatrième année consécutive les prix Français et Européens de l’entreprise où il fait bon travailler, grâce aux nombreuses expérimentations menées autour du management construit sur une organisation horizontale. Lors de sa conférence Bertrand Bailly aborde le thème des entreprises engagées, notamment dans la Convention des Entreprises pour le Climat et les entreprises régénératives.

    Ces présentations sont complétées par des ateliers de travail collectif et d’un créathon sur le développement de solutions numériques à partir de problématiques d’intérêt général. La semaine se clôture par un salon vivant et interactif, produit par les élèves, proposant des solutions numériques au service des communautés locales.

    Anne Monnier, chargée de mission transition écologique à Télécom SudParis, souligne l’importance de la collaboration collective :  » Le numérique est puissant comme outil sociétal. Un ingénieur responsable, c’est quelqu’un qui s’interroge : « le service IT, que je développe est au service de qui ? de quoi ? Et pour quelles valeurs ? Notre objectif est de former des générations d’ingénieurs qui vont se sentir légitimes d’agir différemment.« 

    Programme

    Lundi :

    • Conférences et ateliers pour comprendre les enjeux sociétaux du numérique
    • Questionner son rôle d’ingénieur
    • Construire l’esprit d’équipe et découvrir des outils de coopération

    Mardi :

    • Découvrir des enjeux du territoire d’Évry-Courcouronnes
    • Formuler une problématique sociétale du territoire avec son équipe

    Mercredi :

    • Créathon : imaginer et concevoir collectivement une solution numérique pertinente qui pourrait répondre à une problématique de territoire

    Jeudi :

    • Construire un narratif désirable pour présenter la solution autour d’un stand immersif mettant en avant la solution au travers d’une expérience vivante

    Vendredi :

    • Salon et clôture : embarquer une audience et un jury sur son stand immersif
    • Prendre du recul sur les fonctionnements collectifs de la semaine

     

    [1] Source Green IT : https://www.greenit.fr/etude-empreinte-environnementale-du-numerique-mondial/

  • Forum de recrutement de Printemps

    Forum de recrutement de Printemps

    Ingénieurs, managers et recruteurs se retrouvent en direct

    Le jeudi 16 mai 2024 sur notre campus, étudiants, jeunes diplômés de Télécom SudParis, Institut-Mines Télécom Business School et recruteurs se donnent rendez-vous. Les entreprises offriront des opportunités de stage de fin d’études, d’apprentissage, d’emploi et d’échanges et vous pourrez poser vos questions en direct avec elles.

    Un rendez-vous déterminant pour les élèves-ingénieurs

    Job dating, visibilité des entreprises, conseils aux étudiants, le Forum de recrutement de Printemps comporte plusieurs dimensions. Rappelons d’abord que 87,5 % des diplômés de la promotion 2021 de Télécom SudParis ont signé leur contrat avant l’obtention du diplôme et 4,5% supplémentaires au lendemain et jusqu’à deux mois après leur diplomation. Ces délais de recherche d’emploi parmi les plus courts dans les écoles d’ingénieurs françaises sont notamment dus à ces rendez-vous entre l’école, son réseau d’entreprises et ses élèves ou jeunes diplômés.

    Le service des Relations Entreprises se concentre sur le montage de partenariats entreprises afin que nos étudiants bénéficient d’un accompagnement de qualité pour construire leur plan de carrière. Avec le Forum de recrutement d’Automne, il s’agit bien des deux moments cruciaux dans l’année sur lesquels chaque élève-ingénieur(e) en recherche de stage peut capitaliser.

     

    CONTACT ET INFORMATIONS

    Françoise Guiheneuc
    Responsable Adjointe Service Relations Entreprises et Stages
    Tél : 01 60 76 42 09
    Courriel

    Découvrez un forum de recrutement

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