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  • Comment détecter les attaques sur les drones ?

    Comment détecter les attaques sur les drones ?

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    Comment détecter les attaques sur les drones ?

    Cet article a été initialement publié sur I’MTech, le blog d’actualité scientifique et technologique de l’Institut Mines-Télécom.

     

    Différentes attaques peuvent être réalisées sur un drone autonome en vol. À Télécom SudParis, Alexandre Vervisch-Picois travaille sur une méthode pour détecter les attaques consistant à leurrer le drone sur sa position. Une recherche qui pourrait aussi bien concerner le secteur militaire que les applications civiles.

     

    Un matin, il est parti pour une livraison mais n’est jamais arrivé jusque chez vous. Pas de panique, il n’est pas question de la disparition de votre facteur, mais de drones autonomes. Ces petits véhicules volants capables de suivre une trajectoire sans pilote sont aujourd’hui en tête de la course à la livraison la plus rapide que se mènent les entreprises.

    Bien que techniquement possibles, les livraisons par drones relèvent encore de la science-fiction en France. Cela s’explique par des raisons juridiques, mais aussi par certaines vulnérabilités de ces systèmes. À Télécom SudParis, l’équipe d’Alexandre Vervisch-Picois, chercheur spécialiste des systèmes de localisation par satellite (GNSS), travaille avec Thales sur la détection d’attaques dites de « leurrage ». Afin de prévenir ces dernières, les chercheurs étudient comment elles fonctionnent en vue d’établir des protocoles permettant de les détecter.

    Comment leurrer un drone ?

    Pour se déplacer de façon autonome, le drone a besoin de connaître sa position et la direction dans laquelle il se déplace. Il reçoit  donc en permanence les signaux issus d’une constellation de satellites qui lui permettent de calculer les coordonnées de sa position. Celles-ci lui permettent ensuite de suivre une trajectoire prédéfinie en passant par une succession de points de cheminement jusqu’à ce qu’il atteigne sa destination. Toutefois, sa forte dépendance à la géolocalisation par satellites pour se repérer le rend vulnérable à des cyberattaques. « Si l’on parvient à lui faire croire qu’il est ailleurs que sa position réelle, alors on peut indirectement contrôler sa trajectoire », explique Alexandre Vervisch-Picois. Une faille d’autant plus importante sachant que les récepteurs GPS de ces drones sont facilement dupés par de faux signaux émis à la même fréquence que ceux des satellites.

    C’est ce que les chercheurs appellent une attaque de leurre. Ce type de cyberattaque n’est pas nouveau. Il aurait notamment permis à l’armée iranienne de capturer un drone furtif américain survolant sa frontière en 2011. Il consiste à reconstruire un faux signal radiofréquence suffisamment puissant qui vient prendre la place du signal satellite capté par le drone. Le leurre n’annule pas les capacités de géolocalisation de l’appareil volant comme le ferait un brouilleur. À la place, il force le récepteur GPS du drone à réaliser un calcul de position erronée ce qui dévie sa trajectoire. « Par exemple, si un attaquant parvient à identifier le prochain point de cheminement, alors il peut déterminer la fausse position à envoyer pour emmener le drone exactement où il veut et le capturer », décrit le chercheur.

    Remettre les pendules à l’heure

    Plusieurs techniques permettent d’identifier ces attaques, mais elles demandent généralement des coûts supplémentaires à la fois matériels et énergétiquesDans le cadre du projet DIGUE (Détection d’interférences GNSS pour UAV autonome)[1] en collaboration avec Thales Six, l’équipe d’Alexandre Vervisch-Picois a développé une méthode de détection de leurre. « Notre approche exploite les récepteurs GPS déjà présents sur les drones ce qui en fait une solution bas coût », décrit le chercheur. Il s’agit de la méthode dite du « biais d’horloge ». Le temps est un paramètre essentiel au calcul de position par satellites. Les satellites ont leur base de temps et le récepteur GPS du drone a la sienne. Ainsi, lorsque ce dernier calcule sa position, il mesure notamment la différence entre ces deux bases de temps, c’est le « biais ».  Or, lorsqu’une attaque de leurre est menée, les chercheurs observent des variations dans ce calcul qui se présentent sous la forme d’un saut. Cette variation s’explique par le fait que le leurre a sa propre base de temps différente de celle des satellites. « En pratique, il est impossible pour le leurre d’utiliser la même horloge qu’un satellite. Il ne peut que se rapprocher de sa base de temps, mais nous observons toujours un saut », explique Alexandre Vervisch-Picois. Pour simplifier : les satellites et le leurre ne sont pas réglés sur la même heure.

    Cette méthode a l’avantage de ne nécessiter aucun ajout de composants, ni l’allocation de puissance de calcul supplémentaire pour récupérer les données, puisqu’elles sont déjà présentes dans le drone. Elle s’affranchit également d’analyses coûteuses de traitement du signal pour étudier les informations reçues par le drone — une autre méthode de défense permettant de distinguer ce qui provient des satellites ou non.

    Toutefois, l’attaquant ne pourrait-il pas contourner ce problème en se synchronisant sur le temps de ces derniers ? « C’est encore rare mais possible avec un leurre très sophistiqué. Cela s’inscrit dans une réflexion classique de mesures et contre-mesures illustrée par la dialectique de l’épée et du bouclier. En réponse à une attaque, nous mettons en place des défenses et les menaces se sophistiquent afin de les contourner », remarque le chercheur. Une des raisons pour lesquelles les recherches sur le sujet ont encore beaucoup à offrir.

    Suite au succès des résultats obtenus en laboratoire, les chercheurs envisagent désormais le développement d’un algorithme basé sur le contrôle du biais d’horloge. Celui-ci pourrait être implémenté sur un drone volant pour un test en conditions réelles.

    [1] Travaux de thèse de Victor Truong

  • Salon des étudiants Grand Paris Sud à Evry-Courcouronnes

    Salon des étudiants Grand Paris Sud à Evry-Courcouronnes

    Salon des étudiants Grand Paris Sud à Evry-Courcouronnes

    Venez découvrir les formations d’ingénieurs du numérique proposées par Télécom SudParis lors du salon organisé par l’Etudiant le 20 janvier 2024 de 13h30 à 18h sur le Campus de la Faculté des Métiers de l’Essonne à Evry-Courcouronnes. La Communauté d’agglomération Grand Paris Sud vous invite à ce salon des étudiants et des apprentis, en partenariat avec l’Education nationale.

    Tous les acteurs de l’orientation et de la formation qui partagent le même souci d’accompagner les jeunes dans leur projet d’études vers des parcours de réussite et d’excellence seront mobilisés pour accueillir élèves et parents.

    Venez y découvrir nos formations :

  • La sémantique automatique de l’image

    La sémantique automatique de l’image

    IA TV

     

     

    La sémantique automatique de l’image

    La sémantique automatique de l’image

    Cet article a été initialement publié sur I’MTech, le blog d’actualité scientifique et technologique de l’Institut Mines-Télécom.

     

    Reconnaître les visages, des objets, les motifs, la musique, l’architecture voire les mouvements de caméra : les progrès considérables de l’intelligence artificielle permettent aujourd’hui de caractériser chaque plan, chaque séquence d’une vidéo. Dans le cadre du laboratoire commun IA TV créé en octobre dernier entre France télévisions et Télécom SudParis, les chercheurs développent actuellement un algorithme capable d’analyser l’offre de programmes de fiction du service audiovisuel public.

     

    À mesure que fleurissent en ligne des plateformes de vidéos à la demande, se sont déployés les algorithmes de recommandation associés, capables de prendre en compte – entre autres – les goûts des téléspectateurs en fonction du genre, des acteurs et de la thématique du programme. In fine, s’offrir plus de chances de tomber juste. L’intelligence artificielle permet aujourd’hui d’aller encore plus loin : s’ouvre désormais la possibilité de spécifier le lieu de l’intrigue, le type de plans et d’actions ou encore l’enchaînement des scènes.

    C’est sur cet objectif que travaillent les équipes de France Télévisions et de Télécom SudParis depuis octobre 2019 et le lancement du laboratoire commun IA TV. Elles s’attachent à l’automatisation de l’analyse de contenus vidéo de fictions.

    « Aujourd’hui, nos règles de recommandation sont très basiques. Si un téléspectateur a apprécié un contenu, une émission, un film, un documentaire, on ne sait pas grand-chose des raisons pour lesquelles il l’a apprécié ni même des caractéristiques du contenu en lui-même. Pour une fiction, était-ce l’époque, le casting, l’intrigue ? Il existe tellement de dimensions qui peuvent l’avoir séduit », souligne Matthieu Parmentier, à la tête du département Data & IA chez France Télévisions.

     

    L’IA appliquée aux contenus de fiction

    L’objectif du partenariat est justement d’explorer ces dimensions. En s’appuyant sur le deep learning, une technique d’apprentissage profond par réseaux neuronaux, les chercheurs passent à la moulinette de leur algorithme une quantité massive de vidéos. Les différentes couches de neurones successives extraient et analysent des caractéristiques de plus en plus complexes d’une scène visuelle : la première couche prend les pixels de l’image, la dernière fournit les étiquettes.

    « Grâce à cette technologie, nous sommes capables de catégoriser les contenus, c’est-à-dire de classifier chaque séquence, chaque scène, afin de savoir, par exemple, si elle est tournée en extérieur ou en intérieur, de reconnaître les personnages/acteurs impliqués, d’identifier des objets ou lieux d’intérêt ainsi que les relations entre ces différents éléments, ou encore d’en extraire des caractéristiques émotionnelles ou esthétiques. Notre objectif est d’arriver à rendre la machine capable de dériver automatiquement vers une interprétation de scène sémantiquement semblable à celle des humains. » précise Titus Zaharia, chercheur à Télécom SudParis, spécialiste de l’IA appliquée aux contenus multimédias.

    Visualisation de l'application IA TVLes chercheurs ont déjà obtenu des résultats probants. La scène se déroule-t-elle dans une voiture ? Dans un parc ? À l’intérieur d’un bus ? L’outil propose les catégories les plus pertinentes par ordre de probabilité. Leur algorithme parvient également à déterminer les valeurs de plan des séquences analysées : plan large, plan d’ensemble, gros plan. « Cela n’existait pas encore sur le marché », s’enthousiasme Matthieu Parmentier. « Et en plus de détecter ces changements de plans, l’algorithme parvient à identifier ceux qui appartiennent à la même scène. »

    Pour France Télévisions, les applications seront nombreuses. D’abord, l’extraction automatique des trames-clé, c’est-à-dire, pour chaque séquence et selon des critères esthétiques, l’image la plus représentative pour illustrer un contenu de fiction ; ensuite, l’identification dans un programme des moments « idéaux » entre lesquels introduire une publicité. « Toutefois, nous travaillons actuellement sur des plans vidéo fixes. Un de nos prochains objectifs est de parvenir à caractériser des plans en mouvement comme les zooms, les travellings, ou les panoramiques. Pour nous, cela peut être très intéressant dans une perspective d’assistance au montage ou de réutilisation de contenus », ajoute Matthieu Parmentier.

     

    Des solutions IA multimodales

    Afin de s’adapter aux nouveaux usages numériques des téléspectateurs, les équipes de France Télévisions et de Télécom SudParis collaborent ensemble depuis plus de cinq ans. Elles ont concouru à la création de solutions et d’outils d’intelligence artificielle appliqués à l’image numérique, mais aussi à d’autres formes de contenus, textes et sons.

    En 2014, les deux structures ont lancé le projet collaboratif Média4Dplayer, un prototype de lecteur média destiné aux quatre écrans (TV, PC, tablette et smartphone), accessible à tous et plus particulièrement aux populations vieillissantes ou en situation de handicap. Quelques mois plus tard, elles s’intéressaient à la génération automatique de sous-titres. Ici, les intérêts sont pluriels : l’égalité d’accès aux contenus ou encore la possibilité de visionner une vidéo sans le son.

    « Dans le cas du journal télévisé, par exemple, les sous-titres sont générés en direct par des petites mains, des scribes professionnels. Nous en avons tous fait l’expérience, cela peut entraîner parfois des erreurs mais surtout un décalage entre ce que l’on entend et ce que l’on lit » explique Titus Zaharia. La solution développée par les deux équipes a permis de produire cette synchronisation de manière automatique à destination de l’offre Replay de France TV. Une technologie pour laquelle ils ont pu déposer un brevet commun après deux ans et demi de développement. « Nous espérons, à terme, pouvoir proposer des sous-titres parfaitement synchronisés, quelques secondes après la diffusion de tout type d’émissions en direct », poursuit Matthieu Parmentier.

    « France Télévisions recèle des problèmes non résolus en matière de recherche scientifique, notamment en intelligence artificielle. Ce qui nous intéresse, c’est de développer des outils qu’ils pourront utiliser et industrialiser rapidement, mais qui seront suffisamment génériques et méthodologiquement porteurs pour trouver dans l’avenir d’autres domaines d’application », conclut Titus Zaharia.

     

    Contact : Titus.Zaharia (at) telecom-sudparis.eu

    Pour aller plus loin :

  • 24e Conférence sur les Innovations Cloud, Internet et Réseaux (ICIN)

    24e Conférence sur les Innovations Cloud, Internet et Réseaux (ICIN)

    24e Conférence sur les Innovations Cloud, Internet et Réseaux (ICIN)

    Du 1er au 4 mars 2021, le DNAC organise en ligne la 24e conférence ICIN 2021 dont le thème est la fusion des services réseau et informatique. Celle-ci  est clairement démontrée par la logiciellisation croissante des services réseau dans le cœur et les réseaux d’accès, la montée en puissance de l’informatique dans le réseau et le développement de la connaissance dans les réseaux pour la gestion et le contrôle ainsi que pour les services à valeur ajoutée en périphérie et dans le centre de données.

    Plusieurs innovations impactent les transformations en cours vers le réseau du futur et l’évolution des services cloud. De plus en plus, la structure réseau elle-même englobe les fonctionnalités généralement associées à l’informatique, car une intelligence et une connaissance accrues sont nécessaires pour répondre aux besoins émergents en matière de services distribués, d’automatisation et de fiabilité du réseau.

    Noël Crespi dirige l’International Advisory Board.

    Contact :
    Noël Crespi, Télécom SudParis, Institut Polytechnique de Paris

     

  • Remise des diplômes Promotion 2024

    Remise des diplômes Promotion 2024

    Remise des diplômes Promotion 2024

    François Dellacherie, Directeur de Télécom SudParis
    Dean of Telecom SudParis
    Robin Thywissen, Président de Télécom SudParis Alumni
    President of Telecom SudParis Alumni

    ont le plaisir de vous convier à
    have the pleasure of welcoming you to

    La cérémonie de remise des diplômes de Télécom SudParis
    to the graduation ceremony on

    VENDREDI 28 MARS 2025 À 18H30,
    à la Cité des Sciences et de l’Industrie, Salon Gaston Berger
    30 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris
    On Friday March 21st, 2025, at 6:30pm at Cité des Sciences, Paris

    Date limite d’inscription dimanche 16 mars 2025
    Registration deadline sunday, march 16, 2025

    Programme

    De 17h à 18h15 : Emargement pour la remise du diplôme et des documents / Registration for the delivery of the degree and documents
    18h30 : Début de la cérémonie / Ceremony
    20h30 : Cocktail, stand photo / Cocktail, photo booth

    Tenue correcte exigée /correct dress required

    PARRAINS DE LA PROMOTION / SPONSORSHIP

    Informations pratiques

    Une pièce d’identité vous sera demandée à l’entrée / An ID will be required at the entrance.

    Vous ne pouvez pas venir à l’événement et souhaitez faire une demande d’envoi de documents / If you cannot come to the event and would like to make a request to send documents:

    Pour toutes questions liées à l’événement / For any questions related to the event: graduation@telecom-sudparis.eu

    Pour venir à la cérémonie

    Adresse : 30 avenue Corentin Cariou, 75019 Paris
    Métro : ligne 7, station Porte de la Villette
    Stationnement : Parking Vinci Cité des Sciences de 1 400 places est à votre disposition (dont 29 emplacements réservés aux personnes à mobilité réduite) / Cite des Sciences parking lot with 1,400 spaces (including 29 spaces reserved for people with disabilities).

    Restons en contact et mutualisons nos forces !

    Vous êtes désormais membre du réseau de Télécom SudParis à vie. Votre participation, votre implication, vos sollicitations seront toujours accueillies avec attention et enthousiasme / You are now a lifetime member of the Telecom SudParis network. Your participation, your involvement, your demands will always be welcomed with care and enthusiasm.

    La force du réseau d’ingénieurs de Télécom SudParis

    • Rejoignez 12 500 membres répartis partout dans le monde / Join 12,500 members around the world.
    • Bénéficiez de contacts privilégiés / Take advantage of privileged contacts.
    • Échangez des conseils et des bonnes pratiques / Share advice and best practices.
    • Trouvez des partenaires, des clients, un nouveau poste / Find partners, clients, a new job.
    • Témoignez auprès des étudiants ingénieurs / Share your experience with engineering students.
    • Recrutez de nouveaux collaborateurs, des stagiaires, des alternants / Recruit new employees, interns, and work-study students.
    • Formez-vous tout au long de votre vie professionnelle / Learn throughout your professional life.
    • Restez en contact avec votre école et le service des Relations Entreprises / Stay in touch with your school and the Corporate Relations department.

    Nous comptons sur votre présence lors des événements de l’école. C’est maintenant à votre tour de témoigner, de recruter et de partager votre expérience au sein de Télécom SudParis ! Ensemble, favorisons le rayonnement de l’école en France et à travers le monde. Vous êtes nos meilleurs ambassadeurs !

    We look forward to your presence at our school events. It is now your time to testify, recruit and share your experience within Telecom SudParis! Together, let’s promote the reputation of our school in France and around the world. You are our best ambassadors.

    Revivez la dernière remise des diplômes

  • Les projets Cassiopée

    Les projets Cassiopée

    Découvrez les projets Cassiopée

    Les projets, qui jalonnent les trois années du cursus, cultivent chez nos élèves ingénieurs la capacité à créer, à innover, à initier le changement dans le monde numérique. En ce sens, la deuxième année est charnière dans leur formation. L’élève commence à se spécialiser en construisant son propre parcours. Les projets l’accompagnent ainsi vers une montée progressive en compétences. Les projets GATE® (Gestion et de l’Apprentissage du Travail en Équipe) invite nos élèves ingénieurs de 1ère année à participer au développement d’un événement dans toutes ses composantes professionnelles. Le Challenge projets d’entreprendre les amène à créer leur start-up ensemble. Enfin le projet Cassiopée voit l’élève ingénieur s’investir dans un projet long, débouchant sur des résultats concrets ayant vocation à être exploités.

    Dans le cadre des projets Cassiopée et en l’espace de cinq mois, environ 200 élèves en 2e année de cycle ingénieur à Télécom SudParis travaillent sur une centaine de projets, par équipe de deux ou trois, dans les domaines suivant : Informatique, Réseaux, Multimédia, Web, Gestion, Management, Signal, Image, Sciences humaines et sociales, Physique, Spatial…

    Proposés initialement par des enseignants-chercheurs de l’École ou des entreprises partenaires, ils peuvent être de trois types : recherche, développement ou industriel.

     

     

    Projets industriels

    Les projets industriels, en partenariat avec les PME/PMI, grands groupes et associations, matérialisent des développements innovants dans les domaines des réseaux fixes et mobiles, des systèmes d’informations, de l’informatique, du multimédia, de la physique, du spatial, etc. Cette collaboration porte sur des problématiques réelles et pratiques des entreprises.

    Zoom sur le projet industriel de Soukaina et Amine

    • Partenaire industriel : LVMH.

    • Projet : Exploiter l’intelligence artificielle pour sa nouvelle méthode de prédiction des ventes de ses produits de luxe.

    « Pour pouvoir faire ses prédictions, nous avons dû récolter beaucoup de données de LVMH, ajouter d’autres données, traiter des données hétérogènes et après, définir un modèle de prédiction ». « Nous avons aussi eu l’opportunité d’améliorer nos compétences en machine learning et nos connaissances sur l’IA ».

    Zoom sur le projet industriel de Gaétan, Tsimafei, Victor

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    © Déclic Club Photo

    • Partenaire association : INTech.

    Projet : Développement d’un système automatisé.

    « Nous avons pour objectif de construire et coder un robot répondant parfaitement à un cahier des charges très précis dans l’objectif de participer (et gagner)  la coupe de France de robotique 2022. Ce projet s’inscrit dans une lignée de projets Cassiopée participant à la coupe de France de robotique qui chaque année, explorent, implémentent voire même développent les technologies qui sont à la pointe des systèmes embarqués« .

     

    Projets de recherche

    Les projets de recherche permettent aux étudiants de toucher à des sujets tels que : séparation aveugle de sources, implémentation et démonstration de multi-homing avec le protocole mSCTP, étudier la capacité d’innovation des entreprises françaises, etc.  Ces travaux permettent aux étudiants d’entrer en contact avec le monde de la recherche, fondamentale ou appliquée, qui se pratique dans les laboratoires de l’école.

    casiopee 1 e1654263670569Zoom sur le projet de recherche de Bastien, Alexandre, Théo et Grégoire

    • Partenaire entreprise : start-up ITMP.

    • Projet : développement d’une application mobile.

    « On souhaitait vraiment développer une application dans un contexte réel, réaliser quelque chose qu’on n’avait jamais eu l’occasion de faire en cours. Dans ce contexte réel et actuel, on pouvait voir clairement ce que notre travail pouvait apporter« .

     

    Projets de développement

    Les projets de développement visent à accroître chez les étudiants de nouvelles connaissances techniques. Les études peuvent porter sur des sujets tels que : étudier une solution de fédération d’identité open source, réaliser des prototypes de services, concevoir des études de cas, créer des applications de communication Bluetooth pour une plateforme Android, etc.

    Zoom sur le projet de développement de Baptiste et Alexis

    • Partenaire industriel : IBM.

    • Projet : mise en œuvre d’un modèle de maturité de la transformation numérique des entreprise.

    « La transformation numérique d’une entreprise, ce n’est pas juste avoir les meilleurs ordinateurs et des objets connectés partoutElle existe seulement si la technologie sert à mettre en avant le travail de ses employés et libère leur potentiel ».

    Zoom sur le projet de développement de Quentin, Matthieu, Mathieu

    cassiopee hackademint• Partenaires : DGSE, OVHcloud et VivaTech

    • Projet : Participation à la conception et mise en oeuvre d’un challenge de cybersécurité

    « Le 404 CTF est une compétition de cybersécurité organisée en partenariat avec le Ministère des Armées et Télécom SudParis, dont l’organisation technique a été confiée à HackademINT. Au sein du club, le projet Cassiopée nous permet de travailler sur la mise en place et la gestion de l’infrastructure nécessaire pour ce challenge en ligne. C’est un défi technique car nous devons mettre à disposition des participants des applications intentionnellement vulnérables mais de manière sécurisée« .

     

     

    Louis, Emilien, Riad et Léandre, vainqueurs de l’édition 2021

    201768352 10159274838618158 3802087245446433428 nLouis Grenioux, Emilien Roux, Riad El Otmani et Léandre Adam-Cuvillier ont remporté le 1er prix Cassiopée 2021 en ayant travaillé sur l’utilisation d’outils de machine learning sur le trading des contrats futures européens.

    Grâce à deux encadrants, Laurent Abril, trader en compte propre et Sylvain Le Corff, enseignant-chercheur en statistiques à Télécom SudParis, ils ont conçu une solution inédite, sans utiliser de réseaux de neurones jugés trop gourmands en calculs et peu interprétables :

    Le but de ce projet Cassiopée est de pouvoir prédire des cours boursiers à court terme via l’utilisation d’outils de la science des données. Plusieurs équipes d’étudiants (venant de Télécom SudParis ou d’autres membres de l’Institut Polytechnique de Paris) se sont déjà penchées sur ce problème, mais aucune solution déployable en production n’a été déterminée : ce projet est donc véritablement un projet de recherche.”

     

    Découvrez l’intégralité des posters de l’édition 2021

    Les projets Cassiopée

    Pour plus d’informations, contactez :

    Dr Ing Joséphine KOHLENBERG

    Directeur d’Etudes – Responsable des Formations Professionnelles 

    E-mail : @josephine.kohlenberg

  • Pourquoi intégrer Télécom SudParis ?

    Pourquoi intégrer Télécom SudParis ?

    Pourquoi intégrer Télécom SudParis ?

     

                                             

    nos rendez vous virtuels

    Découvrir notre formation généraliste

    Découvrez la formation par alternance

    Une large palette de formations pour préparer les défis de demain

    Télécom SudParis propose une formation d’ingénieur généraliste couvrant un spectre large du numérique :

    • 15 voies d’approfondissement,
    • 4 nouveaux parcours : Santé, Environnement, Recherche, Entrepreneuriat,
    • +150 options auprès de notre réseau d’écoles Institut Mines-Télécom,
    • 15 Masters 2 avec l’Institut Polytechnique de Paris,
    • 26 doubles diplômes en France et à l’international,
    • +130 parcours prestigieux à l’international.

    Une excellente employabilité et des opportunités de carrières

    Les ingénieurs du numérique sont extrêmement recherchés par les recruteurs. Chaque année, la conférence des Grandes Écoles mène une enquête sur le premier emploi des ingénieurs. La dernière enquête signe la dynamique et l’attractivité de ces diplômés de Télécom SudParis.

    Tous les signaux sont au vert : temps de recherche d’emploi, niveau des salaires, parité femme-homme des salaires, secteurs qui recrutent, etc.

    picto flècheDécouvrir l’enquête premier emploi

    Rejoignez un institut prestigieux et un réseau d’écoles exceptionnel

    Télécom SudParis est d’abord une Ecole du Ministère de l’Industrie. Cette proximité avec le monde de l’entreprise fait partie de son ADN. De plus, elle a la particularité d’être à la fois membre cofondateur de l’Institut Polytechnique de Paris et une école de l’Institut Mines-Télécom, 1er réseau d’écoles d’ingénieurs en France.

    Depuis 2019, l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris) est une alliance de rang mondial que nous formons avec l’École polytechnique, l’ENSTA Paris, l’ENSAE Paris et Télécom Paris. Grâce à l’expérience, à l’histoire et à l’ancrage de ces cinq écoles fondatrices, IP Paris se positionne comme une institution d’enseignement et de recherche leader en France et à l’international.

    Profitez des possibilités de mobilité au sein de l’Institut Mines-Télécom (IMT) : 8 écoles au choix en 3ème année. Si vous le souhaitez, vous pouvez effectuer six mois d’études dans une autre école du groupe pour suivre un thématique qui n’est pas proposée sur votre campus, tout en restant diplômé de votre institution d’origine

    Une école, 2 campus en Ile-de-France

    Le premier est partagé avec Institut Mines-Télécom Business School à Evry-Courcouronnes, une commune du réseau mondial UNESCO des villes apprenantes, et permet une parfaite mixité entre ingénieur et manager.

    Venir Télécom SudParis organisation Télécom SudParis

    Le second est à Palaiseau sur un site de 5 000m2, dans un bâtiment construit par le prestigieux studio irlandais Grafton Architects et partagé avec Télécom Paris, dans le quartier de l’École polytechnique.

    Le campus de Palaiseau

    Nos autres atouts

    Développement personnel

    Hébergement sur place

    Des aides pour financer vos études

    Nos étudiants et diplômés témoignent

  • Forum virtuel des écoles du Concours Mines-Télécom

    Forum virtuel des écoles du Concours Mines-Télécom

    Forum virtuel des écoles du Concours Mines-Télécom

    nos rendez vous virtuelsLes 3, 10 et 17 décembre 2020 de 18h à 20h, venez discuter en live sur Discord avec les 17 écoles du Concours Mines-Télécom ! Chaque école aura un salon dédié en plus d’un salon général pour poser vos questions sur le Concours Mines Télécom. Pour participer, il vous suffira de cliquer sur le lien d’accès et de vous créer, si vous n’en avez pas, un compte sur Discord (validation par mail nécessaire).

     

     

  • François Dellacherie, nouveau directeur de Télécom SudParis

    François Dellacherie, nouveau directeur de Télécom SudParis

    François Dellacherie, nouveau directeur de Télécom SudParis

    COMMUNIQUE DE PRESSE – 20 novembre 2020

    Télécharger le communiqué de presse

    Monsieur Bruno Lemaire, ministre de l’Économie des Finances et de la Relance -ministère de tutelle de l’Institut Mines-Télécom – madame Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et monsieur Cédric O secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance et de la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, ont nommé (arrêté du 19 novembre 2020) François Dellacherie directeur de Télécom SudParis. Il prendra ses fonctions à la tête de cette Grande École d’ingénieurs à compter du 1er décembre 2020. Il succède à Christophe Digne qui a rejoint l’ANFR (Agence nationale des fréquences).

     

    Jusqu’alors directeur adjoint en charge des technologies au ministère des Armées, il y pilotait les pôles d’excellence en Big Data, cyber sécurité, développement logiciel, télécommunications et intelligence artificielle. François Dellacherie a notamment eu la charge de développer la politique d’innovation, de recrutement de jeunes talents, les collaborations avec les entreprises innovantes du monde numérique et les chercheurs du monde académique, ainsi que la coopération internationale dans son domaine.

     

    À la direction de Télécom SudParis, François Dellacherie a pour missions de poursuivre le développement de l’école en s’appuyant sur ses domaines d’excellence (cybersécurité, science des données et intelligence artificielle, réseaux et internet des objets, multimédia), de développer et mettre en œuvre la stratégie d’ensemble de l’Institut Mines-Télécom (IMT) dont l’école fait partie et enfin de concourir à la construction de l’Institut Polytechnique de Paris (IP Paris).

     

    François DellacherieFrançois Dellacherie est diplômé de l’École polytechnique. En 1991, il intègre le corps des ingénieurs des télécommunications. Il complète sa formation d’ingénieur à Télécom Paris et par un DEA en mathématiques appliquées au traitement de l’image, avant de rejoindre le ministère de la Défense. De 1996 à 2014, il y exerce des responsabilités managériales dans de nombreux domaines : comme Chef de bureau R&D (sécurité des systèmes d’information) puis comme chef de département (SSI et cryptologie) où il pilote l’ensemble de la R&D en électronique et informatique, les relations avec l’industrie et les partenariats internationaux. En 2006 il dirige le service en charge des laboratoires de télécommunications, de traitement de l’image, et de mobilité numérique. Depuis 2014, en tant que directeur adjoint, il contribue activement à l’élaboration et à la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie numérique du ministère pour les activités de défense et de sécurité nationale.

     

    A l’occasion de sa nomination, François Dellacherie a déclaré : « Je suis particulièrement fier de prendre la direction de Télécom SudParis ! Je connais depuis longtemps les nombreux atouts de l’école, et je suis très enthousiaste à l’idée de poursuivre son développement avec les équipes en place.  Et de renforcer son rôle d’acteur académique et économique dans les différents écosystèmes numériques français et internationaux. »

     

    Hervé Debar, directeur de la recherche et des formations doctorales de Télécom SudParis, assure l’intérim de la direction de l’école jusqu’à l’arrivée de François Dellacherie.

     

     

    CONTACTS PRESSE

    Institut Mines-Télécom

     

    Séverine Picault

    Tél : +33 (0) 6 27 66 05 09 / +33 (0) 1 75 31 40 97

    Courriel : severine.picault@imt.fr

    Télécom SudParis

     

    Sandrine Bourguer

    Tél : +33 (0) 6 71 70 13 90

    Courriel : sandrine.bourguer@telecom-sudparis.eu

  • Karolina Gorna au cœur des données spatiales

    Karolina Gorna au cœur des données spatiales

    Karolina Gorna au cœur des données spatiales

    Elève ingénieure en 2e année à Télécom SudParis, Karolina Gorna est depuis un an à la tête de Kryptosphere, la première association étudiante spécialisée sur la blockchain et les nouvelles technologies. Passionnée par l’espace et plus particulièrement l’économie spatiale, elle a été choisie par la NASA comme community lead du Space Apps Challenge Paris 2020.

    5Qu’est-ce que le NASA International Space Apps Challenge ?

    Il s’agit du plus grand hackathon international, qui fait partie d’un programme d’incubation de la NASA. Celui-ci convie des participants du monde entier le temps d’un week-end pour créer des applications informatiques. Cette année, il a rassemblé 26 000 participants à travers 150 pays et territoires. Ce challenge a pour but d’exploiter les données collectées par des satellites pour résoudre des problèmes concrets rencontrés sur terre ou dans l’espace.

    La spécificité est que les données des cinq agences spatiales partenaires – NASA, CSA, CNES, ESA et JAXA – sont open source, et donc accessibles à tous. Au regard de leur nombre, il est difficile de les traiter toutes ; le NASA International Space Apps Challenge est l’opportunité de stimuler des contributions à la science de tous citoyens, à travers des challenges divers et variés.

     

    En quoi consiste le rôle de community lead ?

    Le community lead est la ou les personnes qui organisent le NASA Space Apps Challenge dans une localisation dans le monde, et il y en a autant que de villes participantes, c’est-à-dire 251 cette année. J’ai eu le plaisir de partager ce rôle avec Julie Martin, qui m’a rejoint au cours de cette édition. Pendant un mois et demi, nous avons participé chaque semaine aux réunions en ligne avec les autres community lead de toutes les localisations. Ces réunions nous ont permis d’acquérir toutes les bases organisationnelles de l’événement, de la gestion du site internet à l’utilisation des offres des collaborateurs globaux et des plateformes en ligne.

    La France a organisé le Space Apps la dernière fois en 2014, mais il fallait tout reprendre en main, et notamment créer des réseaux sociaux et organiser les cérémonies d’ouverture et fermeture disponibles en rediffusion sur YouTube (chaîne KRYPTOSPHERE Student Society). Maintenant que les résultats du challenge sont connus, nous accompagnons les 2 projets gagnants EDD et X-Antenna, pour la phase suivante. Ils sont en compétition avec les autres vainqueurs de chaque localisation pour les titres de global winner par catégorie annoncés en janvier prochain.

    Comment avez-vous été choisie pour organiser le Space Apps Challenge Paris ?

    OI000029.JPGL’histoire est assez insolite car le hackathon n’est que très peu connu en France. Au printemps dernier, nous organisions une table ronde avec Kryptosphere sur le futur des nouvelles technologies en Afrique. C’est en regardant le profil de l’un des intervenants sur LinkedIn que j’ai vu qu’il avait gagné un Award en participant au Space Apps Challenge de sa localisation.

    Après des recherches, j’ai constaté qu’il était possible de candidater pour
    organiser ce challenge dans sa propre ville et je n’ai pas hésité à postuler de suite pour Paris. Ma surprise était d’autant plus grande quand j’ai réalisé que la France n’avait pas participé au challenge les années passées, alors que nos voisins, l’Italie ou l’Espagne, comptaient plus de dix localisations chacun. Au début du mois d’août, j’ai appris que ma candidature a été retenue et ce fut le début de l’aventure.

    Le Covid a-t-il impacté cette édition ?

    La NASA a voulu trouver une solution pour ne pas annuler l’événement malgré les mesures sanitaires. C’est pourquoi en mai, l’agence spatiale américaine a testé un challenge spécial Covid entièrement virtuel, qui s’est avéré concluant. La 9e édition du Space Apps Challenge s’est donc tenu totalement en virtuel, sur le modèle de celui-ci. Nous avons utilisé la plateforme Rocket.Chat ainsi qu’un serveur Discord et Slack pour interagir avec les participants et entre nous. L’expérience était certainement différente de ce qui a pu se faire lors des éditions précédentes, mais l’émotion et la joie étaient bien présentes.

    Peut-on en conclure que le Space Apps Paris 2020 est un succès ?

    Dans notre localisation, donc en France, nous avons réuni 114 inscrits, dont 64 participants répartis dans 20 équipes pendant le hackathon de 39h. En comparaison, des localisations historiques telles que celles de Brescia en Italie, dont la community lead animait une conférence Tedx récemment, comptait 60 participants. Nous sommes donc assez contents du résultat.

    Il était touchant de voir également que l’ensemble de l’événement était un appel à la diversité et au partage : lors du weekend de hack, nous avons par exemple été invités à rejoindre le live animé par les community lead d’Islamabad au Pakistan ! Finalement, le véritable succès a surtout été de monter le projet ensemble avec les membres de Kryptosphere : Julie bien-sûr, ainsi que Louis, Anne-Sophie, Aymeric, Luka, Thurshani et Anas. Un vrai travail d’équipe !

    Voudriez-vous l’organiser à nouveau ?

    Certainement ! Nous nous sommes déjà réinscrits et espérons que la prochaine édition se tiendra en physique, ou du moins en version hybride. Il est certain qu’avec l’expérience acquise, nous mettrons tout en œuvre pour que la 10e édition de l’International Space Apps Challenge à Paris soit d’autant plus inoubliable. Il ne s’agit pas seulement d’un hackathon, mais d’un événement intergénérationnel qui fait rêver et nous dont nous continuerons à entretenir la flamme.

     

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