Catégorie J'ai envie de : Innover

  • Challenge Projets d’Entreprendre

    Challenge Projets d’Entreprendre

    Challenge Projets d’Entreprendre

    Du lundi 4 au vendredi 8 novembre 2024, Télécom SudParis, Institut Mines-Télécom Business School, ENSIIE et leur incubateur IMT Starter organisent le 25e Challenge Projets d’Entreprendre. 

    Réunissant 500 étudiants de 2e année des trois écoles, ce cours massif permet de s’initier à la création d’entreprise ou de mettre en œuvre des projets de création en bénéficiant de l’appui d’experts de l’entrepreneuriat.

    Pendant une semaine, 96 équipes mixtes ingénieurs / managers bénéficient de 250 séances de coaching personnalisé… Le Challenge Projets d’Entreprendre, qui a connu sa 20e édition en 2019, est  le plus grand concours étudiant de création d’entreprises réservé exclusivement à des équipes mixtes ingénieurs/managers.

     

  • Pourquoi simuler des réseaux sans fil ?

    Pourquoi simuler des réseaux sans fil ?

    Pourquoi simuler des réseaux sans fil ?

    Dans ce 6e épisode de la saison 4, nous nous penchons sur la simulation des réseaux sans fil avec Rémy Grünblatt, enseignant-chercheur au département Réseaux et Services de Télécommunications de Télécom SudParis.

    En tant que responsable de nos programmes de formations par apprentissage, nous aborderons également avec lui la façon dont les formations d’ingénieur par l’alternance vont évoluer au sein de l’École.

    L’entretien est réalisé par Annick de Chenay, consultante en communication scientifique.

    Sciences Num. est un podcast produit par Télécom SudParis et soutenu par le Carnot Télécom et Société numérique.

     

     

    Annick de Chenay : Qui êtes-vous Rémy Grünblatt ?

    Rémy Grünblatt : Je suis maître de conférences, enseignant chercheur spécialisé dans les réseaux sans fil, en particulier les réseaux Wi-Fi à Télécom SudParis. Depuis peu responsable du programme FISA, qui prépare à un diplôme d‘ingénieur en informatique et réseaux en apprentissage. J’ai fait une thèse de doctorat au centre Inria de l’Université Grenoble Rhône-Alpes […] sur des thématiques de mobilité contrôlées dans les réseaux et les essais de drones de simulation dans les réseaux de drones et de réseaux sans fil. Après ma thèse, j’ai poursuivi avec un post-doctorat au centre Inria de l’Université de Lille autour de thématiques de mobilité et d’edge computing.

     

    AdC Vous travaillez sur la simulation des réseaux sans fil et sur la gestion de la mobilité. En quoi ça consiste ?

    RG : Les réseaux sans fil sont un peu les réseaux du XXIᵉ siècle. Donc, dès lors qu’on a pu se défaire des fils, on l’a fait, en tout cas sur la partie des réseaux qui est à la périphérie, en contact avec les utilisatrices et les utilisateurs. L’une des raisons derrière ce choix d’aller vers les réseaux sans fil, c’est la mobilité qu’ils permettent. On est passé en l’espace de 30 ans d’ordinateurs fixes à des ordinateurs transportables et de nos jours portables avec des smartphones. Ca, c’est en partie grâce aux réseaux sans fil. Donc, pour étudier ces réseaux, leurs performances, on a globalement trois approches complémentaires.

    La première, ça va être l’expérimentation, c’est à dire qu’on va prendre ces réseaux existants et étudier leurs propriétés et leur comportement dans la vraie vie.

    La seconde d’approche va être la modélisation où on va concevoir un modèle simplifié de ces réseaux et étudier les propriétés de ces réseaux à l’aide d’outils qui sont principalement des outils mathématiques.

    Et enfin, la dernière grande famille pour étudier les performances de ces réseaux. Ça va être la simulation qui consiste en la reproduction des règles de base qui vont régir ces réseaux dans des programmes informatiques, ce qui va nous permettre d’observer des interactions entre ces règles à grande échelle de manière automatique, en exécutant ces programmes.[…]

     

    AdC : Et qu’est ce que vous simulez par exemple ?

    RG : Dans la simulation de ces réseaux, je m’intéresse plus particulièrement aux interactions entre la mobilité et la performance des réseaux. Donc en général, la mobilité, ça pourrait être la mobilité des personnes, des équipements que possèdent ces personnes comme des smartphones ou la mobilité d’objets un peu plus spécifiques comme la mobilité de drones qui vont être des drones connectés sur lesquels je me suis concentré pendant ma thèse et dans mes travaux antérieurs.

    Dans ce cadre, je me suis borné à l’étude des réseaux qui vont être des réseaux WiFi, qui font partie des réseaux les plus utilisés à travers le monde et qui ont une particularité qui est très importante, c’est qu’ils utilisent des bandes de fréquences où on peut émettre sans licence, contrairement au réseau cellulaire, c’est à dire que tout le monde peut juste venir et installer sa borne WiFi sans forcément avoir besoin de payer pour une licence.

     

    AdC : Pourquoi y a t-il un lien entre mobilité et performance des réseaux ?

    RG : En faisant une analogie, à l’image d’une conversation comme celle qu’on a actuellement. Si je parle avec une personne, je vais adapter le volume de ma voix, la distance qui nous sépare. Il peut être nécessaire d’adapter le rythme de mes phrases pour m’assurer que ce que j’essaye de transmettre est bien entendu et reçu et compris.

    Tout ça, ça dépend bien évidemment de l’environnement dans lequel on va évoluer. Dans un studio d’enregistrement, comme ici, sans bruit, je vais pouvoir parler moins fort tout en restant compris. Alors que si j’ai essayé d’avoir cette conversation au bord d’une autoroute, ce serait beaucoup plus compliqué. Pour les réseaux sans fil, en situation de mobilité, tous ces paramètres, tout l’environnement va changer constamment les périphériques qui doivent donc adapter en permanence le volume de leurs conversations, le rythme de leur transmission et tout ça de manière automatique, parfois plusieurs centaines de fois par seconde, pour s’assurer que les données sont bien envoyées et bien reçue.

    Donc je dirais qu’on a souvent tendance à avoir la mobilité comme quelque chose qui nous embête dans les réseaux. C’est à dire que si on pouvait se passer de la mobilité, ça serait plus simple pour nous de mettre en place des réseaux qui fonctionnent bien. Si je considère un téléphone mobile dans une voiture en mouvement, le problème, c’est qu’il doit sans cesse se poser la question de quelle antenne relais utiliser ? […]

     

    AdC : Vous travaillez sur les drones. Pouvez vous nous en dire un peu plus sur la performance des flottes de drones ?

    RG : Oui, moi, pendant ma thèse et dans mes travaux antérieurs, je me suis intéressé en particulier aux flottes de drones. Parce que les drones, ce sont des objets qui sont assez spécifiques. On peut choisir où on va placer des drones, notamment des multicoques. C’est quelque chose de beaucoup plus difficile à faire avec des smartphones dont on ne peut pas contrôler le mouvement a priori, c’est à dire que les personnes vont se déplacer avec leur smartphone.

    Et ce n’est pas quelque chose qu’on peut choisir cette position. Donc la mobilité est en général subie. Et donc moi ? Un des points que j’ai pu souligner, c’est dans le cadre de ce qu’on appelle la mobilité contrôlée, c’est à dire le choix de la mobilité de ces drones. C’est l’importance de ce qu’on appelle les algorithmes d’adaptation de débit.

    Ce sont des algorithmes qui vont choisir les paramètres de transmission nécessaires au bon acheminement des données jusqu’à leur destination. Et ces paramètres, dont on a parlé un peu plus tôt avec l’analogie avec une conversation. Ces paramètres, ça peut être la puissance de transmission, la modulation utilisée, c’est à dire la complexité des données qu’on va envoyer, les antennes à utiliser ou le sous ensemble d’antennes à utiliser pour transmettre. […]

     

    AdC : Quelle est la spécificité de vos travaux alors ?

    RG : Ces travaux sont un peu à l’interface entre différentes disciplines et différents domaines. On a un peu d’informatique, on a un petit peu de réseau, un peu de signal, un peu de télécommunication, un petit peu de physique. Et c’est aussi ça qui me plaît finalement dans l’étude d’objets physiques comme les réseaux de drones et qui sont l’interface entre la robotique et les réseaux. […]

     

    AdC : Vous avez une nouvelle mission au sein de Télécom SudParis. Vous êtes responsable des programmes de formation par apprentissage. Qu’est ce que vous allez faire évoluer alors ?

    RG : Historiquement, la formation par apprentissage de l’école, c’est une formation d’ingénieur de spécialité réseaux et télécommunications. Mais de la même manière que les réseaux, finalement, se sont transformés en profondeur sur la dernière décennie, c’est à dire qu’on a assisté à une informatisation croissante du secteur des réseaux et des télécommunications.

    La formation, cette année a changé d’intitulé pour devenir non plus une formation d’ingénieur de spécialité réseau, mais une formation d’ingénieur de spécialité informatique et réseaux. On garde donc les réseaux au cœur de la formation, mais on va y adjoindre une thématique informatique qui est désormais incontournable pour les réseaux en 2024. Dès la rentrée prochaine, la formation pourra accepter 48 élèves au maximum en première année.

     

    AdC : Est-ce que ces élèves trouveront facilement un apprentissage ? Ou bien est-ce que ce sont les entreprises qui vont se diriger vers l’école pour recruter ?

    RG : Nos élèves n’ont pas vraiment de problème à trouver des missions d’apprentissage, ce qui est un signe que les entreprises sont demandeuses de ce genre de profils et apprécient les modalités de la formation. Donc, en effet, les entreprises se tournent vers nous, se tournent vers nos élèves pour recruter des apprentis ingénieurs. Une des raisons derrière ces recrutements, c’est que ces apprentis ingénieurs, à l’issue de leur formation, ils sont directement opérationnels puisque, à l’issue de leur formation de trois ans qui mélangent du temps à l’école et du temps en entreprise, ils ont les codes de l’entreprise et en même temps, ils ont le bagage peut être plus théorique qu’ils ont acquis à l’école.

    Mais si on regarde la question sous un autre angle, finalement, nos élèves, ils ont aussi choisi de faire une formation en alternance par apprentissage. Et donc, c’est aussi le signe que nos élèves se tournent vers les entreprises et souhaitent aller plus rapidement dans le monde de l’entreprise. Donc notre but à nous, finalement, c’est d’avoir un certain équilibre entre les envies de nos élèves qui vont vers les entreprises et les besoins de nos partenaires, les entreprises qui ont besoin de recruter des ingénieurs par apprentissage. […]

     

     

    Découvrez d’autres épisodes du podcast sur la thématique Réseaux :

     

  • Télécom SudParis fête Erasmus Days

    Télécom SudParis fête Erasmus Days

    Télécom SudParis fête Erasmus Days

    Le jeudi 10 octobre sur notre campus d’Evry-Courcouronnes, venez assister aux témoignages des alumni, élèves ingénieures et élèves ingénieurs de Télécom Sudparis ayant bénéficié de mobilités Erasmus+.

    Rappelons que les Erasmus Days sont devenus une fête européenne incontournable organisée en France et dans le monde. C’est une opportunité pour les acteurs et citoyens européens de montrer concrètement l’utilité de l’Europe et de témoigner de leur expérience internationale réussie.

    Sur notre campus, des élèves ingénieurs actuellement en mobilité internationale en Belgique, Canada, Corée du Sud, Danemark, Espagne, Finlande, Hong Kong, Irlande, Italie, Slovaquie, Slovénie, Suisse, Vietnam ont participé à une fabrication de posters pour célébrer l’événement.

    Découvrez les 15 destinations Erasmus en Europe

    Programme :

    10:00-12:00 : Atelier témoignages de mobilités à l’international

    • Hugo Boulet,  en stage International  à NEOFACTO, Luxembourg
    • Odile Gautier, en stage International à CENSUS, Grèce
    • Clarysse Modeste, en échange académique à l’Universidad Politécnica de Valencia, Espagne et à UFRJ, Brésil
    • Yohan François, en échange académique à OULU, Finlande

    12:00-13:30 : Déjeuner, échanges

     

  • 21e édition du tournoi de tennis Open IMT

    21e édition du tournoi de tennis Open IMT

    21e édition du tournoi de tennis Open IMT

    Le tournoi Open IMT 2024 de Tennis s’annonce fort en émotions et vous ouvrira ses portes du 22 avril au 16 mai 2024.

    « L’important c’est aussi de ressentir des émotions sur un court de tennis »
    – Justine Henin

     

    Pendant trois semaines à Evry, les étudiants et les joueurs licenciés à la Fédération Française de Tennis s’affronteront lors de la 21e édition de ce tournoi.

    Depuis 1999, une équipe de 8 à 10 étudiants (9 pour cette édition) organise ce tournoi de tennis masculin captivant et vivant, au cœur même du campus international de Télécom SudParis et d’Institut Mines-Télécom Business School à Evry-Courcouronnes.

    Le plus grand tournoi organisé par des étudiants

    open imtAu fil du temps, l’Open IMT a su s’imposer comme le plus grand tournoi organisé par des étudiants et le mieux doté d’Ile-de-France (11 000€ pour cette 21e édition). Il est homologué par la Fédération Française de Tennis. En 2019, il a intégré le Circuit National des Grands Tournois (CNGT).

    Ouvert aux simples messieurs, il accueille chaque année environ 200 participants, parmi lesquels des joueurs classés entre la 300e et la 500e place du classement mondial des joueurs professionnels (ATP).

    En outre, l’Open IMT est un terrain de jeu grandeur réelle pour expérimenter la pédagogie par projet, au cœur du modèle d’enseignement des écoles. Les élèves managers et ingénieurs ont la possibilité de donner vie à des projets de grande envergure.

    Organisé dans le cadre du programme pédagogique GATE® (Gestion et Apprentissage du Travail en Équipe) de l’école, le tournoi est pour les élèves-ingénieurs de Télécom SudParis une opportunité de participer au développement d’un événement dans toutes ses composantes professionnelles.

    Événement sportif national, le tournoi représente également une opportunité pour les entreprises. Il leur assure une visibilité forte, et un accès privilégié aux étudiants. Orange, l’Agglomération Grand Paris Sud, la Société Générale, Artik Consulting, Talan, Tennis Compagnie, Le Forum des télécommunications sont partenaires de l’édition 2024.

     

     

     

    Suivez l’équipe GATE® Open IMT sur :

  • Ma thèse en 180 secondes – Finale du Concours IP Paris

    Ma thèse en 180 secondes – Finale du Concours IP Paris

    Ma thèse en 180 secondes – Finale du Concours IP Paris

    Le mercredi 13 mars 2024 de 18h30 à 20h30, dix doctorants issus de domaines scientifiques variés exposeront leurs sujets de recherche à l’École Polytechnique de Palaiseau.

    Ma thèse en 180 secondes est un concours de vulgarisation scientifique organisé en France depuis 2014 par France Universités et le CNRS. À l’occasion, nos doctorants et doctorantes auront 180 secondes pour vous convaincre. Vous aurez ensuite quelques minutes pour voter pour votre thèse favorite.

    Les deux lauréats IP Paris accèderont à la demi-finale nationale grâce au 1ᵉʳ Prix du Jury et au 1ᵉʳ Prix du public.

    Programme et infos pratiques :

    Date : mercredi 13 mars 2024
    Lieu : École Polytechnique, route de Saclay, 91120 PALAISEAU (amphithéâtre Poincaré)
    Format : Présentiel
    Horaires : 18 h 30 – 20 h 30 (ouverture des portes au public à partir de 18h)

  • IA, Cyber, SI, les nouvelles formations d’ingénieur proposées en alternance à Télécom SudParis

    IA, Cyber, SI, les nouvelles formations d’ingénieur proposées en alternance à Télécom SudParis

    IA, Cyber, SI, les nouvelles formations d’ingénieur proposées en alternance à Télécom SudParis

    Les formations d’ingénieur proposées en alternance à Télécom SudParis évoluent. En plus de la formation Ingénieur Informatique et Réseaux en apprentissage, elles s’élargissent désormais à d’autres domaines du numérique : Cybersécurité, Systèmes d’information et Intelligence artificielle. Cette évolution répond à la fois à la demande croissante de jeunes talents du numérique et au souhait croissant des candidats aux écoles d’ingénieurs de se former en alternance. Cécile Narce, directrice adjointe des formations, et Cécile Delafont, responsable administrative de la formation par apprentissage, nous parlent de ce changement.

    Pourquoi l’école a-t-elle élargi sa formation d’ingénieur en apprentissage à d’autres domaines du numérique ?

    Cécile Narce : Trois principales raisons expliquent cette décision.

    Tout d’abord, la demande croissante d’un public souhaitant se former dans des domaines du numérique autres que les réseaux par la voie de l’apprentissage. De nombreux élèves ingénieurs en formation initiale généraliste expriment également le désir de renforcer leur formation par une expérience professionnelle en alternance, notamment en systèmes d’information ou en intelligence artificielle. L’école a donc décidé d’articuler ses formations d’ingénieurs, en troisième année, élargissant ainsi son offre de formation.

    Par ailleurs, cette initiative répond à l’objectif de massification de l’appel à manifestation d’intérêt (AMI)  » Compétences et Métiers d’Avenir  » (CMA) du gouvernement français, visant à répondre aux grands enjeux stratégiques nationaux et internationaux, et aux besoins des entreprises françaises, notamment dans les secteurs émergents du numérique. L’école, avec ses partenaires, a remporté des AMI CMA en Intelligence Artificielle, Cyber, 5G et Cloud, qui visent la formation d’un plus grand nombre de professionnels dans ces secteurs stratégiques. Dans la mesure où le vivier de candidats issus de la formation initiale, généralement recrutés à l’issue les classes préparatoires aux grandes écoles, tend à se limiter, nous privilégions le recrutement de nouveaux étudiants, issus d’horizons plus larges et plus divers, par la voie de l’apprentissage.

    Enfin, la demande du monde professionnel et des partenaires de l’école, qui accueillent déjà des apprentis, a conduit à élargir la formation en « Réseaux » à « Informatique et Réseaux ». Cette extension permet de maintenir notre spécialisation de base en réseaux, tout en répondant à une demande croissante dans des domaines tels que les systèmes d’information, la cybersécurité et l’informatique pour les réseaux. L’accent mis sur la cybersécurité, particulièrement attendue par l’école, est renforcé par la nécessité de former davantage d’ingénieurs dans ce domaine, justifiant ainsi le recours à l’apprentissage pour élargir le vivier de candidats.

    Quels sont les avantages pour les étudiants qui optent pour cette nouvelle formation ?

    Formations ingénieur alternance - Cécile Narce et Cécile Delafont
    Cécile Narce et Cécile Delafont

    Cécile Delafont : Tout d’abord, il y a l’avantage de la formule de l’alternance courte, qui se caractérise par une progression continue en cours, permettant aux étudiants de monter en compétences progressivement. De plus, les étudiants bénéficient de la possibilité de travailler sur des projets d’envergure en entreprise, une opportunité moins fréquente dans d’autres formations où le rythme peut-être, par exemple, de trois semaines de cours pour une semaine en entreprise. Dans notre cas, le rythme est de 2 jours de cours pour 3 jours en entreprise.

    Cécile Narce : Par ailleurs, la situation avantageuse de l’école, au sud de la région parisienne, est un atout majeur par son bassin d’emploi riche et dynamique. Notre proximité avec de grandes entreprises qui accueillent un grand nombre d’apprentis est à souligner. En témoigne notre collaboration avec Bouygues qui a recruté 12 apprentis issus de notre formation. Nous disposons d’un vaste vivier d’entreprises de renom qui accueillent des apprentis. À cela s’ajoute tous les partenaires entreprises qui ont participé au montage des différents AMI CMA.

    Le Centre de Formation d’Apprentis (CFA) d’Évry – Val d’Essonne a été impressionné par la rapidité avec laquelle nous avons rempli et signé les 32 contrats d’apprentissage cette année, ce qui témoigne de la forte demande et de l’attrait important de notre programme pour les étudiants et les entreprises partenaires.

    Comment se déroule le processus de sélection et quels sont les critères d’admission ?

    Cécile Delafont : Le processus d’admission commence par l’évaluation du dossier de candidature par des examinateurs, qui se concentrent sur les résultats académiques, en particulier en mathématiques, en informatique et en traitement du signal. Les candidats passent ensuite un entretien de motivation, ainsi qu’un certain nombre de tests, tels que des tests d’anglais et éventuellement des tests probatoires en mathématiques et/ou en réseaux.

    Cécile Narce : Quant aux voies d’accès, elles sont désormais importantes. L’école a élargi ses critères d’admission aux étudiants de BUT, de Licence et même de classes préparatoires. Cela répond à une demande croissante des élèves de classes préparatoires qui souhaitent se former par la voie de l’apprentissage. Certains estiment que l’entrée directe en entreprise offre une formation plus complète, et cette tendance existe aussi chez les élèves des classes préparatoires.

    Pouvez-vous expliquer le modèle de formation proposé ?

    Cécile Narce : La structure de formation comprend un tronc commun IT en première année pour tous les étudiants, englobant des fondamentaux tels que les bases des réseaux, des mathématiques et de l’informatique, ainsi que les principes du traitement du signal. À la fin de ce tronc commun, les attentes seront plus élevées, marquant une progression significative.

    À partir de la fin de la deuxième année, un certain nombre de cours sont proposés qui permettent à l’élève de choisir d’approfondir un domaine : Système d’information (SI), Intelligence artificielle (IA), Réseaux ou Cybersécurité. Certains de ces cours sont mutualisés avec les voies d’approfondissement (VAP) du programme Ingénieur généraliste sous statut étudiant (FISE).

    En résumé, le modèle de formation sera équivalent à celui de la FISE, avec un tronc commun offrant un socle scientifique de haut niveau, permettant ensuite aux étudiants de se spécialiser à partir de la fin de la deuxième année, en choisissant un approfondissement en fonction de leurs préférences.*

    Cécile Delafont : La mobilité internationale est actuellement de 9 semaines, et passera à 12 semaines à partir de la rentrée prochaine.

    Quels sont les avantages spécifiques de Télécom SudParis ?

    Cécile Narce : Je dirais que l’un des principaux avantages réside dans l’importance que nous accordons à l’accompagnement individualisé. Chaque étudiant bénéficie d’un suivi personnalisé avec un tuteur dédié. Cet accompagnement commence dès l’admission et se poursuit jusqu’à l’obtention du diplôme. Dès son admission, chaque étudiant est accompagné par un conseiller pour l’aider à trouver son contrat d’alternance, puis d’un tuteur académique tout au long de son cursus, et enfin de son maître d’apprentissage en entreprise qui prend en charge la dimension professionnelle de son cursus.

    Cécile Delafont : En effet, nous avons constitué une task force ad hoc pour aider nos étudiants à trouver leur contrat d’alternance. C’est une initiative que j’ai lancée il y a deux ans avec nos anciens élèves et les enseignants impliqués dans le programme de formation. L’objectif principal de ce groupe est d’évaluer la motivation des candidats dès leur première approche. Si le candidat démontre une réelle motivation à rejoindre Télécom SudParis, nous mettons en place un programme d’accompagnement hebdomadaire pour maximiser ses chances de réussite. Le suivi se concentre sur la recherche d’apprentissage, en offrant des conseils et un coaching. Cela comprend la révision du CV et une liste de contacts pour élargir et optimiser l’insertion professionnelle. En bref, les contributeurs jouent un rôle crucial dans le suivi et l’accompagnement des candidats.

    Quelle est la première étape pour postuler ?

    Cécile Delafont : La première étape de la candidature consiste à se rendre sur le site « IMT Apprentissage« , commun à toutes les écoles de l’IMT. Cette étape peut être effectuée dès le 1ᵉʳ février pour les étudiants en BUT, CPGE, licences et licences professionnelles.

    Pour les excellents étudiants en deuxième année de BUT, nous avons des conventions renouvelées chaque année avec des IUT partenaires, qui leur permettent de nous proposer les dossiers de leurs meilleurs étudiants. Ces derniers sont automatiquement invités à participer à nos épreuves d’admission. D’autres accords sont en cours pour proposer un double cursus entre la troisième année de BUT et la première année à Télécom SudParis.

    Quels conseils donneriez-vous aux candidats potentiels pour rejoindre la formation ?

    Cécile Delafont : Je recommanderais de se concentrer particulièrement sur les mathématiques, car le niveau requis est de plus en plus élevé. De même, une attention particulière doit être portée à l’informatique.

    Cécile Narce : Il est essentiel de définir son projet professionnel avant de s’inscrire. Il faut bien vérifier que l’offre de l’école correspond au projet professionnel du candidat. Il n’est pas conseillé de choisir une école uniquement pour la réputation de son diplôme. Ces trois années seront une période intensive, marquant le début de leur carrière. Si les candidats ne sont pas encore sûrs que ce soit le métier qu’ils veulent exercer, il peut être préférable d’envisager d’autres options moins engageantes professionnellement.

    Nous veillons à ce que nos étudiants soient orientés vers un avenir qui leur convienne et dans lequel ils se sentent épanouis. Il est essentiel qu’ils soient convaincus que c’est la voie qu’ils veulent suivre, pour s’y investir pleinement.

     

     

  • Open IMT 2024

    Open IMT 2024

    Open IMT 2024

    La 21e édition du tournoi de tennis Open IMT se déroule sur notre campus d’Evry-Courcouronnes du 22 avril au 16 mai 2024. Cette compétition est organisée par les élèves 1A de Télécom SudParis dans le cadre du Programme pédagogique GATE®.

    Au fil du temps, l’Open IMT a su s’imposer comme le plus grand tournoi organisé par des étudiants et le mieux doté d’Ile-de-France (11 000€ en 2024). Homologué par la Fédération Française de Tennis, il accueille chaque année environ 200 participants, parmi lesquels des joueurs classés entre la 300e et la 500e place du classement mondial des joueurs professionnels (ATP).

     

  • Semaine IMaGIn’

    Semaine IMaGIn’

    Semaine IMaGIn’

    Du 22 au 26 avril 2024 se déroule la semaine IMaGIn’ à Télécom SudParis, organisée en partenariat avec Davidson, spécialiste dans l’expertise et le management de projets technologiques.

    Télécom SudParis propose à ses étudiants d’apprendre à se connaître pendant cinq jours pour être à l’aise avec leurs appuis, davantage comprendre les autres afin de mieux travailler ensemble.

    Pour cela, l’école organise divers ateliers, expériences de groupes, conférences, séances de team-building, questionnaires personnels.

    Le thème principal de cette édition 2024 est : “Libérer les imaginaires pour un usage collectif du numérique au service de l’intérêt général”

    Les conférences

    Lundi 22 avril de 9h15 à 10h45
    Laurent Marseault : Formateur, pompier et consultant spécialiste de la gestion des groupes et de l’animation de collectifs coopératifs, conférencier inoubliable surnommé le secoueur de cocotiers !

    Lundi 22 avril de 16h à 17h15
    Maxime Blondeau : Cosmographe, auteur et conférencier, cofondateur du Printemps écologique, de Sailcoop et d’Alma Mater, Classé #1 des créateurs Linkedin France en 2023. Exposition « Géoconscience » sur la thématique « Territoire. Technologie. Imaginaire. »

    Mardi 23 avril de 9h45 à 10h45 – Intervention « Entreprises engagées »
    Bertrand Bailly : CEO et cofondateur de Davidson consulting, la plus grande entreprise française certifiée B-corp, aussi ancien étudiant de Télécom SudParis.

     

  • Demo Day 2024

    Demo Day 2024

    Demo Day 2024

    Le 8 février 2024 de 14h à 18h à Station F, une dizaine de start-up issues de l’incubateur de Télécom SudParis, IMT Starter, participeront au premier Demo Day de l’Institut Polytechnique de Paris. IP Paris présentera environ quarante pépites issues de ses trois incubateurs, avec celles issues de Drahi-X Novation Center et Incubateur Télécom Paris. Cet événement d’envergure réunira un public composé d’investisseurs, de partenaires et d’acteurs majeurs de l’écosystème French Tech.

     

    L’événement ne se limitera pas aux présentations de pitchs et aux rencontres BtoB avec les investisseurs. Une série de conférences mettront en lumière les enjeux stratégiques liés à l’entrepreneuriat et à l’innovation au sein d’IP Paris. Les thèmes abordés incluront la DeepTech, l’intelligence artificielle, l’industrie 4.0 et le quantique, soulignant ainsi l’engagement de l’Institut dans des domaines à la pointe de la recherche et de l’innovation.

     

    Nos start-up présentes :

     

    33TRUCS est à la croisée des HRtech et des médias. C’est une application de collaborative learning permettant de construire et d’engager des communautés professionnelles. Cette nouvelle expérience de l’apprentissage a été conçue à partir des codes digitaux de notre époque pour faciliter la création et le partage de savoirs.
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    Brandeploy est une plateforme SaaS de contenus qui permet aux marketeurs de déployer mondialement des contenus localisés sans connaissance technique.
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    Dusa Labs est une application décentralisée proposant une expérience 100% on-chain aux utilisateurs grâce à une infrastructure unique. Elle vient optimiser les principaux mécanismes de la finance décentralisée (DeFi) avec l’utilisation des Smart Contracts autonomes et d’un front-end hébergé directement sur la blockchain.
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    EX9 est une startup dont la mission est de faciliter le déploiement de véhicules autonomes sur sites logistiques et industriels (entrepôts, terminaux multimodaux, sites de fabrication, zones de stockage et de redistribution).
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    ICONO est un moteur de recherche vidéo par Intelligence Artificielle pour les créatifs. Grâce à ses modèles d’IA propriétaires, la solution est capable d’ingérer des millions de vidéos chaque jour et de permettre la recherche en langage naturel.
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    Lium est une start-up dont la mission est d’aider les sites sensibles à améliorer la sécurité et la sûreté des infrastructures et du personnel. La solution propose un système de ballon captif autonome et fiable qui leur offre une vision globale du site afin de détecter le plus tôt possible tout incident.
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    Nabook est une application sous forme de bibliothèque numérique destinée aux 7-14 ans. Elle propose de lire des séries jeunesse autrement  grâce à une solution ludique et interactive.
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    Mobicrawl a développé une plateforme Saas B2B Deeptech pour permettre aux entreprises de sécuriser leurs flottes mobiles en poussant les dernières mises à jour et patchs de sécurité à distance.
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    VALUECO collecte les scores ESG propriétaires finaux de différents gestionnaires d’actifs, banques privées et investisseurs institutionnels. ValueCo anonymise, normalise les scores et reconstitue la distribution ESG pour un émetteur.
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  • L’ascension d’Aghilas Hached, l’entrepreneur passionné par l’éducation

    L’ascension d’Aghilas Hached, l’entrepreneur passionné par l’éducation

    L’ascension d’Aghilas Hached, l’entrepreneur passionné par l’éducation

    Diplômé de Télécom SudParis, Aghilas Hached est devenu un entrepreneur passionné par le monde de l’éducation. Issu d’une famille d’origine modeste, il a toujours fait preuve d’une volonté inébranlable de travailler, de progresser et de guider les jeunes tout au long de leur expérience éducative. Son cheminement, marqué par l’éducation comme un puissant levier d’émancipation, l’a conduit à créer sa propre plateforme de mise en relation pour des cours particuliers et des stages de vacances, le Groupe Réussite.

    L’éducation comme levier d’émancipation

    Pour Aghilas, l’éducation a été un puissant levier d’émancipation. Arrivé en France à l’âge de huit ans sans maîtriser la langue française, il a surmonté bien des défis grâce à l’enseignement. Poussé par sa famille à s’investir dans les études, et après avoir effectué une prépa scientifique et passé le concours d’entrée aux écoles d’ingénieur, il intègre finalement Télécom SudParis.
    Pendant ses études à Télécom SudParis, Aghilas acquiert une première expérience de la pédagogie dans une position d’assistant des enseignants de prépa scientifique et de chargé des cours à Paris Dauphine. En devenant « colleur » en maths spé, il découvre, outre sa véritable passion pour l’enseignement, sa formidable capacité à révéler potentiel, motivation et goût pour les maths chez ses élèves.

    En parallèle de ses études, Aghilas a également donné de nombreux cours particuliers de maths à des élèves de collège, lycée et de CPGE (prépa scientifique et prépa HEC). Ce travail de prof de maths à domicile lui a permis, au-delà de financer ses études et d’être autonome financièrement, de rester en contact de la pédagogie et du monde de l’éducation.

    « Pour faire la différence sur le marché du travail, ma sœur m’avait dit qu’il fallait absolument que j’essaie de travailler pendant mes études ou de choisir des stages qui m’enrichissent tout en apportant aux autres. J’ai donc été colleur en prépa scientifique où j’intervenais à la fois en soutien et en examinateur de colles en mathématiques. »

    Le Challenge Projets d’Entreprendre© : un déclic pour l’entrepreneuriat

    Les années passées à Télécom SudParis ont façonné sa vision, mettant en avant le travail d’équipe et l’esprit entrepreneurial lors du Challenge Projets d’Entreprendre©, le programme pédagogique qui invite les élèves de Télécom SudParis et IMT-BS à monter une start-up. Ce fut un déclic comme le rappelle Aghilas :

    « Notre équipe a été finaliste et nous avons pu présenter notre projet au Sénat. Cette expérience m’a ouvert les yeux sur l’entrepreneuriat. Le challenge Projets d’Entreprendre s’est avéré être une véritable rampe de lancement : décomplexé et fort de la démonstration de création d’un projet d’entreprise en une semaine, j’étais prêt à me lancer pour de vrai. »

    Télécom SudParis : terreau de la genèse de Groupe Réussite

    En 2010, en parallèle de son poste de consultant chez Deloitte, où il évolue rapidement depuis son stage de fin d’année d’ingénieur, il décide de monter la structure du Groupe Réussite. « Workaholic* » dans l’âme, il consacre ainsi plus de 90 heures par semaine à ses deux responsabilités. Et c’est en 2016 que le projet prend véritablement naissance dans toutes ses dimensions.

    Son esprit entrepreneurial l’incite à quitter son poste de manager chez Deloitte pour cofonder Groupe Réussite, avec Jonathan Molon, son camarade à Télécom SudParis. Là encore, Aghilas capitalise sur le réseau qu’il s’est créé à Télécom SudParis et qu’il a entretenu depuis sa sortie de l’école. Ce sont ses anciens coreligionnaires qui lui apportent conseils et expertises. La communauté formée à l’école d’ingénieur contribue ainsi au démarrage du Groupe Réussite.

    Logo groupe réussite

    Combler le manque d’enseignement en ligne

    L’entreprise naît du constat que le monde de la prépa manque d’acteurs de l’enseignement en ligne. Groupe Réussite ambitionne de mettre en relation des professeurs qualifiés avec des parents d’élèves pour leur proposer des cours particuliers dans toute la France. La plateforme offre plus de 70 matières, des stages de vacances et des programmes en ligne.

    « Les enseignants se sont outillés. Dorénavant, on voit véritablement le professeur, il a une tablette et écrit simultanément ses intégrales, sigles mathématiques ou formules physiques. Globalement, il y a une meilleure et une véritable interaction. Quand le projet est bien outillé et quand l’élève est motivé ; sincèrement, la qualité est irréprochable ».

    Au-delà de l’enseignement : Groupe Réussite comme accompagnateur de projet de vie

    Aujourd’hui, après huit ans d’engagement, Groupe Réussite se distingue par sa transparence, permettant aux professeurs de fixer leurs tarifs tout en vérifiant rigoureusement leurs qualifications (diplômes, casier judiciaire…). L’algorithme au cœur de la plateforme évalue et classe les enseignants, garantissant une qualité d’enseignement optimale.

    Le Groupe Réussite va au-delà de l’éducation en intégrant également des conseillers d’orientation pour guider les parents dans les choix de cursus de formation. L’entreprise est habilitée par l’Urssaf, favorisant l’accès à des cours particuliers, même pour les familles modestes, va le crédit d’impôts immédiat permettant de payer les cours 50% moins chers. Aghilas souligne ce point : « Je pense que l’école et l’éducation de manière générale peuvent avoir un fort impact sur nos vies, c’est un réel facteur d’émancipation et d’ascenseur social ».

    Pour Aghilas, sa vision est claire : promouvoir et sensibiliser à l’enseignement pour offrir des opportunités de formation de qualité à tous. Ayant lui-même bénéficié de l’impact de ses cursus de formation sur sa vie, il croit en son pouvoir émancipateur et poursuit son engagement passionné pour l’éducation, démontrant que l’enseignement peut être une force motrice positive.

    * Bourreau de travail

     

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